Auteur : André Martin

(1911-2001) Général français. Saint-Cyrien. Il sort dans l’aéronautique en 1934, et la guerre le trouve en Afrique du Nord française (AFN). Il fait les campagnes d’Italie et de la Libération, au commandement d’un groupe de reconnaissance. Jusqu’à sa nomination au grade de général de brigade aérienne en 1955, il alterne les commandements et les affectations en état-major, avec un passage au Centre d’études stratégiques aérospatiales (Césa). En 1959, il obtient le poste envié de commandant de la 5e Région aérienne (l’Algérie). Promu général d’armée aérienne en 1962, il est inspecteur de l’Armée de l’air, avant d’en être Chef d’état-major. Il est placé en congé du personnel navigant en 1967, totalisant 5 000 heures de vol.

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N° 253 Janvier 1967 - p. 5-19

Armée de l’air aujourd’hui - André Martin

Depuis la naissance de l’Armée de l’Air — il n’y a pas si longtemps — le monde a bien changé. Le progrès technique a fait disparaître, en grande partie, ce qu’il comportait d’immensité, de solutions de continuité et de sujétions naturelles. D’autres contraintes doivent maintenant être prises en considération, nées d’imbrications toujours plus nombreuses : interdépendance des économies, universalité de l’information, fragilité des équilibres existants, chaque acte portant en soi le germe des ébranlements les plus lointains. Lire la suite

N° 228 Octobre 1964 - p. 1499-1517

L’Armée de l’air dans le contexte nucléaire - André Martin

Au cours des siècles passés, la nature de la guerre a suivi une évolution rationnelle, à la mesure des progrès de l’industrie et de la participation de plus en plus grande des peuples aux hostilités. Il y a seulement quelques centaines d’années, une suite heureuse de rencontres décidait du sort des conflits. Armées peu nombreuses et colonnes de renforts tenues en haleine à proximité de la zone des combats, s’appuyaient, pour leur ravitaillement, sur un système de places fortes. Les opérations de siège mettaient à portée de canon l’essentiel de la logistique de l’adversaire. Plus tard, accroissant considérablement leurs effectifs, les Armées deviennent capables de tenir des fronts étendus. Pour faire face aux besoins des unités engagées, les dépôts de l’avant ne suffisent plus. Une manœuvre est rendue nécessaire qui permet l’accumulation en lieux et temps voulus de renforts en personnels et en matériels, provenant des arsenaux, des usines, des centres de rassemblement, largement étalés sur tout le territoire. Lire la suite

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