L’auteur montre que le changement en cours met à l’épreuve l’esprit de corps dans les armées en subordonnant l’institution à une forme d’organisation dont les repères sont à redéfinir. Il note que la rupture comme norme du changement pourrait affecter profondément la cohésion des armées et recommande d’y veiller.  Lire les premières lignes

Il y a dans la société militaire un besoin croissant d’expression de son attachement à l’institution et de participation à ses évaluations. Ils sont canalisés par une concertation hiérarchique qui fonctionne tant bien que mal mais qui tend à se renfoncer.

Avec la suspension du service national, c’est toute une conception de l’esprit de défense qui disparaît ; un esprit de défense établi à grand prix dans l’inconscient français depuis des siècles ; un esprit de défense dont il faut présenter la nécessité à la jeunesse et pour cela rénover la pratique au contact des armées et avec le souci de la cohésion nationale. Tel est le message documenté de l’auteur. Lire les premières lignes

L’auteur nous présente le programme des Cadets de défense mis en œuvre depuis 2009 dans le département de Guyane pour une vingtaine (par promotion) de collégiens en difficultés scolaires et comment le rôle civique de l’officier prend tout son sens.

Rappel du rôle à la fois régional mais international du Centre spatial guyanais (CSG) pour la puissance spatiale française. Il s’agit ici de faire une mise au point sur les moyens mis en place pour la protection et le développement d’une telle structure riche d’enjeux.

Le devoir de mémoire et le devoir d’histoire participent, par-delà leurs antagonismes, de la construction civique du citoyen. En ce sens, l’apport de ces derniers tant en termes de développement de la conscience critique que de responsabilisation de l’individu, renforce l’esprit de défense de la nation. Si la mémoire participe de la construction de l’identité d’un peuple, le devoir de mémoire témoigne d’un désir de réconciliation qui n’est pas repentance. C’est pourquoi, l’actuel contexte de guerre des mémoires qui fragilise l’identité républicaine doit être considéré comme une véritable menace. Ainsi, combattre le terrorisme mémoriel appelle le développement d’un devoir d’histoire au nom du devoir de défense.