Résumé :
La politique d’emploi et de gestion des parcs (PEGP) n’est plus à présenter. Volontiers caractérisée par la seule réduction des équipements laissés à la disposition des régiments, elle est alors ressentie comme le « mal nécessaire » que l’Armée de terre aurait choisi plutôt que de poursuivre un combat trop incertain pour la conquête des ressources financières nécessaires au renouvellement et à l’entretien de ses équipements. Cette approche révèle une méconnaissance profonde des conditions générales dans lesquelles s’envisage l’exécution des missions de l’Armée de terre au cours des quinze prochaines années, et occulte le caractère éminemment stratégique de cette révolution dans son organisation et son fonctionnement.