Août 1947 - n° 039

Cet exposé a été fait, le 30 mai 1947, au Centre des hautes études administratives. Lire les premières lignes

  p. 147-165

La question des Dardanelles, si bien exposée ici par M. André Reussner (1), après une période d’acuité, est retombée dans un oubli momentané. Avec elle se réveillera celle des autres passages d’importance stratégique, qui fut probablement évoquée sans succès à la conférence de Potsdam et devant laquelle les « Grands » se sentent plus ou moins gênés : les États-Unis, par exemple, s’ils laissaient démilitariser Gibraltar à l’imitation des détroits turcs, n’aimeraient pas étendre l’analogie à Panama, quoi qu’en dise M. Wallace. Il sera difficile, cependant, d’éviter l’association des problèmes concernant les diverses issues méditerranéennes. Alors reviendra d’actualité le statut, de Tanger. La discussion ne saurait d’ailleurs en être indéfiniment renvoyée ; d’après les accords du 31 août 1945, elle devait être reprise avant le 10 avril 1946 ; la révision du régime rétabli provisoirement, celui de 1923, doit, de toute façon, être envisagée à partir de novembre 1947. Lire les premières lignes

  p. 166-181

Quand en juin 1941, le Reich attaqua par surprise l’U. R. S. S., les Allemands, espérant réaliser une fois de plus la guerre-éclair, opérèrent comme ils l’avaient fait en Pologne et en France. Ils étaient inférieurs en nombre à leurs adversaires, mais leurs troupes étaient de première qualité et parfaitement équipées. Ils infligèrent aux Soviétiques, beaucoup moins bien pourvus de moyens techniques, des pertes considérables, mais les immenses ressources en hommes de ceux-ci leur permettaient de combler facilement les vides avec des éléments de même valeur, tandis que peu à peu la qualité des troupes allemandes se rapprocha de la leur. D’autre part, la stratégie soviétique avait eu dès le début, pour fondement, un échelonnement profond alors que la stratégie de la guerre-éclair consistait surtout à employer, grâce au concours de l’aviation et des chars, un puissant élément de pénétration utilisant la majeure partie des forces. Cela permit, en 1941, aux Allemands de balayer tout devant eux, mais leurs profondes avances dans des directions divergentes amenèrent une énorme extension de leur front. Tout en menant une défensive active, à laquelle les chars prirent une grande part, pour ralentir les progrès allemands, les armées soviétiques battaient en retraite sur de nouveaux échelons stratégiques constitués au moyen de réserves amenées de l’arrière dans des zones choisies d’avance. Lire les premières lignes

  p. 182-197
  p. 198-211

La défense passive contre les bombardements aériens a récemment mis à l’ordre du jour l’étude des abris souterrains dans les villes. Il s’en faut cependant que la question soit nouvelle. Sans parler de l’utilisation des grottes naturelles pour en faire des souterrains-refuges depuis les plus lointaines origines de l’Humanité, le Moyen Âge a déjà méthodiquement aménagé de toutes pièces, dans le sous-sol des constructions urbaines, des salles de dimensions diverses où les personnes et les biens pouvaient trouver une protection efficace contre les risques que leur faisaient alors si fréquemment courir les guerres et les émeutes ; et c’est pourquoi il s’est conservé jusqu’à nos jours dans la plupart de nos vieilles cités de France un certain nombre de souterrains voûtés sur lesquels on n’a pas assez attiré l’attention jusqu’ici. Lire les premières lignes

  p. 212-221

Dans un article de la Revue de Défense nationale, paru au mois de décembre 1946, le colonel de Beaufort a exposé l’avenir de l'arme blindée. Il a paru intéressant de publier ici les opinions du spécialiste allemand Guderian sur les différents problèmes relatifs à son emploi et à son organisation tels qu'ils ont été exposés par lui au commandant Rogé, du Service Historique de l'armée, au cours de conversations que celui-ci a pu avoir avec lui dans un camp de généraux allemands prisonniers en zone d'occupation américaine. Lire les premières lignes

  p. 222-231

Le War Departement a soumis le 12 avril 1947 au Congrès américain un important rapport sur les répercussions que pourraient avoir les effets de la bombe atomique sur la sécurité des États-Unis. Lire les premières lignes

  p. 232-244

Chroniques

On sait que la Constitution a prévu l’existence simultanée d’un Comité et d’un Conseil supérieur de la Défense nationale. En ce qui concerne le Comité, elle s’est bornée à consacrer l’existence d’un organisme très actif qui ne s’est pas réuni moins de vingt-trois fois depuis le 8 mai 1945, date de la cessation des hostilités. Il n’en est pas de même du Conseil supérieur qui, contrairement à certaines informations, n’a pas encore tenu séance. Lire les premières lignes

  p. 245-248
  p. 249-254
  p. 254-259
  p. 259-263
  p. 264-269
  p. 269-273

Bibliographie

Étienne Mantoux : La paix calomniée ou « les Conséquences économiques » de M. Keynes  ; Éditions Gallimard, 1946 ; 329 pages - Edmond Delage

La librairie Gallimard a eu une très heureuse idée en publiant la traduction d’un livre dont l’original est anglais et qui a paru à l’Oxford University Press. L’auteur est pourtant le fils d’un Français qui a passé toute sa vie au service du rapprochement des peuples et, lui-même, un grand Français qui, faisant la guerre sans l’aimer, l’a sacrifiée, magnifiquement et lucidement, quelques jours avant la victoire, près d’un petit village bavarois de la vallée du Danube, le 29 avril 1945. Lire la suite

  p. 274-275

Robert Delavignette et Ch. André Julien : Les constructeurs de la France d’Outre-Mer  ; Éditions Corréa, 1946 ; 525 pages - Edmond Delage

La collection que dirige Charles Braibant sur les grandes professions françaises a consacré à l’une des plus nobles d’entre elles, à celle des constructeurs de la France d’outre-mer, une anthologie due à deux collaborateurs également éminents : M. Robert Delavignette qui, après avoir été directeur de l’École nationale de la France d’outre-mer et Haut-Commissaire au Cameroun, vient d’être appelé aux fonctions de directeur politique au ministère de la France d’outre-mer, et son ancien collaborateur, Charles-André Julien, professeur à l’École nationale de la France d’outre-mer. Cette anthologie contient les pages maîtresses des principaux grands coloniaux français : Champlain, Richelieu, Colbert, Dupleix, Bugeaud, Faidherbe, Ferry, Brazza, Pavie, Lyautey, etc. Lire la suite

  p. 275-276

Henry Cheynel : Carnet de route d’un médecin de l’avant  ; Éditions Arthaud, 1946 ; 169 pages - Henry Freydenberg

M. Georges Duhamel, dans la présentation de cet ouvrage, apprécie fort exactement le Carnet de route : ces pages vivantes, franches, humaines sont au-delà de toute littérature. En effet, ces notes prises au jour le jour sont des documents de source sûre qui serviront aux historiens quand ils entreprendront l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Lire la suite

  p. 276-276

Raymond Cartier : Les secrets de la guerre  ; Librairie Arthème Fayard, 1946 ; 318 pages - Edmond Delage

Raymond Cartier, journaliste de talent, a eu l’heureuse idée de concentrer, en un volume d’environ 300 pages et fort bien écrit, l’essentiel des dossiers du procès de Nuremberg, que, faute de place, la presse française n’avait pu qu’effleurer. En une série de chapitres véritablement passionnants, nous y entendons les accusés et leurs complices, qui furent en même temps les collaborateurs directs de Hitler et, pour la plupart, les grands chefs du régime national-socialiste, préciser un grand nombre de points capitaux pour l’histoire de la dernière guerre ; nous voyons, par exemple, le rôle personnel immense joué par Hitler, sorte de fou génial dans l’élaboration des plans de guerre contre la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Norvège, la France et la Russie. C’est un témoignage de première main qui révèle, ce dont nous nous doutions d’ailleurs, mais avec une aveuglante clarté, les crimes et les fautes de cet autocrate malfaisant.

  p. 276-276

Charles Bettelheim : Bilan de l’économie française. 1919-1946  ; Puf, 1947 ; 291 pages - P. C.

Le bilan de l’économie française est un livre extrêmement utile par sa partie purement descriptive, où l’étude des faits économiques, dans tous les domaines (activité économique, finances intérieures et extérieures, monnaie…), est présentée avec une objectivité toute scientifique. Lire la suite

  p. 276-277

Laxis Broad : Churchill, ministre de la Guerre  ; Éditions Delachaux et Niestlé, 1947 ; 335 pages - Edmond Delage

Nous avons déjà rendu compte, ici même, du livre consacré à M. Churchill par M. Allary. L’ouvrage qui nous arrive de Suisse sous la signature d’un compatriote du grand ministre britannique est spécialement consacré à son œuvre comme ministre de guerre. Il ne sera pas possible de comprendre les fluctuations, souvent dramatiques, de la lutte universelle qui vient de se terminer par la victoire du droit sans connaître dans le détail le rôle véritablement capital joué par ce lutteur de génie dans la coalition contre le nazisme. Ce n’est, d’ailleurs, pas l’œuvre d’un thuriféraire, mais celle d’un excellent historien. Elle nous est particulièrement précieuse, parce qu’elle contient de très larges extraits de tous les grands discours historiques prononcés par Churchill, aussi bien au Parlement que dans le pays, au cours de la lutte même. Ceci n’empêche pas cet ouvrage de se lire avec beaucoup d’agrément dans une excellente traduction de Jean-Pierre Porret.

  p. 277-277

Maurice-E. Nahmias : Artillerie atomique  ; Librairie Polytechnique Ch. Béranger, 1947 ; 201 pages - Henry Freydenberg

M. Nahmias, assistant au Collège de France (chimie nucléaire), fait le point, dans son intéressant ouvrage, des connaissances actuelles en physique et chimie nucléaires. Bien qu’assez ardu à lire, ce livre peut être représenté comme un ouvrage de vulgarisation s’adressant à des lecteurs possédant une certaine culture scientifique. Lire la suite

  p. 277-278

Général Jean Tilho : Le Tchad et la capture du Logone par le Niger  ; Imprimerie Gauthier-Villars, 1947 ; 200 pages - Henry Freydenberg

M. le général Tilho, membre de l’Académie des Sciences et géodèse, connu par ses missions en Afrique occidentale française (AOF) et au Tchad, attire l’attention du grand public sur un phénomène de capture susceptible d’aggraver la sécheresse de la zone tchadienne, de diminuer les possibilités de vie des tribus qui l’habitent et de priver l’Union française d’un potentiel de richesses alimentaires et autres qui permettront la mise en valeur d’une partie importante de nos possessions de l’Afrique équatoriale française (AEF). Lire la suite

  p. 278-278

Basil H. Liddell-Hart : The Strategy of Indirect Approach  ; Éditions Faber et Faber, 1946 ; 317 pages - Edmond Delage

Sous ce titre, le célèbre critique militaire britannique donne une édition révisée de son ouvrage Les guerres décisives de l’histoire. Il reste fidèle à sa théorie fondamentale d’après laquelle toutes les grandes guerres ont été gagnées par la stratégie d’approche indirecte, ce qui est, d’ailleurs, peu conforme à la réalité telle qu’elle s’est déroulée sous nos yeux. Liddell Hart persiste à penser que l’invasion de l’Europe aurait pu se faire grâce à un débarquement sur la côte dalmate, et que la route de Berlin aurait dû passer par Vienne.

  p. 278-278

Robert Béthegnies : Le sacrifice de Dunkerque 1940  ; Éditions Yves Demailly, 1947 ; 320 pages - Edmond Delage

Le livre de M. Robert Béthegnies est une œuvre relativement considérable puisqu’elle ne comporte pas moins de 320 pages et de nombreuses cartes et illustrations, mais elle est à dessein écrite pour un très grand public. Ceci n’infirme, d’ailleurs, en rien le mérite de sa documentation, extrêmement solide. Il sera, grâce à la masse des détails qu’il a pu rassembler, une contribution très utile à l’histoire de la retraite des armées franco-britanniques dans les têtes de pont dunkerquoises jusqu’au moment de leur embarquement inespéré pour la Grande-Bretagne.

  p. 279-279

Roger Alheinc : Fédéralisme économique  ; Éditions Albin Michel, 1946 ; 340 pages - Edmond Delage

Sous ce titre, Roger Alheinc, qui fut un des disciples les plus intelligents d’Henri de Jouvenel et un des membres les plus brillants de son équipe, quand celui-ci dirigeait la Revue des Vivants, vient de publier un livre qui pourrait, à beaucoup, paraître utopique, mais qui est infiniment riche d’aperçus généraux et, espérons-le, réalisables. Lire la suite

  p. 279-279

A. Augustin-Thierry : Masséna, l’enfant gâté de la Victoire  ; Éditions Albin Michel, 1947 ; 346 pages - Edmond Delage

Le nom de Masséna est l’un des plus glorieux de notre histoire militaire. Avant de devenir, avec Davout, le plus actif et le meilleur des lieutenants de Napoléon, avant de sauver l’armée à Essling, de permettre, par son invincible résistance dans l’île Lobau, la victoire de Wagram, le général de la Révolution, le grimpeur des cimes, l’intrépide soldat de Castel-Gineste et de Loano, le bras droit de Bonaparte à Rivoli, le vainqueur de Zurich qui préserva son pays de l’invasion, le héros du siège de Gênes, avait déjà fourni les preuves de ses talents guerriers. Lire la suite

  p. 279-280

D. Barlone : A French Officer Diary’s (23 August 1939 to 1 October 1940)  ; Cambridge University Press, 1943 ; 156 pages - Edmond Delage

Il nous est particulièrement agréable de signaler ici la traduction du français en anglais par L.V. Cass, d’un petit livre écrit par M. D. Barlone, ancien capitaine de la 2e Division nord-africaine, qui appartint ensuite aux Forces libres et qui joue en Angleterre un rôle extrêmement important pour le rapprochement des deux peuples amis. Ce journal s’étend du 23 août 1939 au 1er octobre 1940. Il embrasse donc la période la plus tragique de l’histoire vécue par l’armée française jusqu’au jour où, de retour en Angleterre, l’auteur put voir, enfin, luire l’aube de la renaissance militaire alliée. L’œuvre a été préfacée par le général Paul Louis Legentilhomme, alors commissaire national à la guerre, à Londres.

  p. 280-280

Louis Baudin/Michel Augé-Laribé : Esquisse de l’économie française sous l’occupation allemande
Situation de l’agriculture française
 ; Librairie de Médicis, 1945 ; 220 pages/Éditions Berger-Levrault, 1945 ; 309 pages - Edmond Delage

Des incidents économiques récents ont surabondamment démontré la nécessité pour tout grand pays, et en particulier pour le notre, de posséder une documentation économique suffisante, permettant de prendre en connaissance de cause des décisions souvent de la plus haute importance pour l’ensemble de la vie nationale. Ce n’est pas, cependant, que nous soyons à cet égard aussi démunis que pourraient le faire croire des erreurs parfois regrettables. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire, parmi d’assez nombreux ouvrages de cette nature, deux excellents livres qui viennent de paraître : l’un du professeur Louis Baudin, l’autre, de M. Augé-Laribé. Lire la suite

  p. 281-282

Pietro Badoglio : L’Italie dans la guerre mondiale  ; Éditions Sfelt, 1946 ; 320 pages - Edmond Delage

Ces mémoires de l’ancien chef de l’État-major général italien apportent une contribution intéressante à l’histoire de la guerre et du fascisme. Ils sont écrits avec habileté et modération ; ils confirment ce que l’on sait déjà par d’autres publications du même ordre, que l’Italie entra en guerre dans un état d’impréparation à peu près totale, entraînée par la sotte présomption du Duce. Badoglio ne cache pas son hostilité à cette politique insensée, mais son livre ne contient aucun regret sincère de l’attitude inexcusable prise par l’Italie fasciste à l’égard de la France.

  p. 282-282

Hrand Pasdermadjian : Le gouvernement des grandes organisations  ; Puf, 1947 ; 252 pages - G.

Nous sommes à une époque d’organisation et de plans ; aussi lira-t-on avec vif intérêt et grand profit l’ouvrage consacré par M. Pasdermadjian à ce problème essentiel du Gouvernement moderne. L’État, dont le rôle consistait précédemment surtout à réprimer, est appelé de plus en plus à développer, à organiser l’administration des entreprises industrielles, des grands magasins, des entreprises à succursales multiples, des institutions bancaires, des entreprises de services publics (transport, énergie, etc.). Ce sont précisément quelques-uns des principes fondamentaux de l’organisation de cette grande entreprise, cette science et cet art, que, avec une documentation abondante et un jugement sûr, l’auteur fait défiler devant nous. Lire la suite

  p. 282-283

Pierre George, Henri Grimal et Fernand L’Huillier : Problèmes de la paix  ; Éditions Raison d’Être, 1946 ; 221 pages - Edmond Delage

Ce livre est consacré à l’étude de trois grands problèmes dont la solution est particulièrement importante pour l’établissement de la paix. Les problèmes rhénans sont traités par M. L’Huillier, agrégé de l’Université, docteur es lettres, et M. Sander, agrégé de l’Université, la restauration d’un État autrichien, par M. Grimal, agrégé de l’Université, de retour d’un long séjour dans le Tyrol, enfin la question de la frontière italo-yougoslave par M. Pierre George, maître de conférences de géographie à l’Université de Lille et professeur à l’Institut d’Études politiques de l’Université de Paris. Une quatrième étude, due à M. Jean Dresch, maître de Conférences à l’Université de Strasbourg, devait être consacrée aux problèmes méditerranéens. Lire la suite

  p. 283-283

Sir Samuel Hoare : Complacent Dictator  ; Éditions Knopf, 1947 ; 319 pages - Edmond Delage

Très important pour l’histoire de la guerre est le livre que vient de publier Sir Samuel Hoare à New-York. Celui-ci joua, comme on sait, un rôle capital comme représentant de la Grande-Bretagne à Madrid où il resta quatre ans et demi où il s’efforça, non sans succès, d’arrêter le Gouvernement espagnol sur la route de l’intervention aux côtés du Führer et de Mussolini. Ce ne fut pas sans mérite, car, à ce début, le Caudillo était persuadé de la toute-puissance de ses amis allemands. Très intéressantes sont les pages où l’ancien ambassadeur rend hommage à la place tenue dans l’évolution de la politique espagnole par Francisco Gómez-Jordana Sousa qui remplaça au bon moment, à la tête des affaires étrangères d’Espagne, Serrano Súñer, beau-frère du Caudillo.

  p. 283-284

Wilhem Röpke : La Crise de notre temps  ; Éditions de la Baconnière, 1945 ; 327 pages - J. D.

Il a été rendu compte, dans la Revue de Défense Nationale (mars 1947) de l’ouvrage de Wilhem Röpke paru récemment à la Librairie Médicis qui présentait comme la synthèse de ses recherches relatives à la réforme économique et sociale. Il convient de mentionner particulièrement, parmi ses travaux antérieurs, l’étude approfondie, sur La crise de notre temps, dont Hugues Faesi et Charles Richard présentent une adaptation française. Lire la suite

  p. 284-284

Revue Défense Nationale - Août 1947 - n° 039

Revue Défense Nationale - Août 1947 - n° 039

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Août 1947 - n° 039

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