Mai 1951 - n° 081

Puissance aérienne et puissance maritime ont au moins une caractéristique commune : elles font l’objet de constants malentendus, surtout chez les nations accoutumées à penser sous la forme de la guerre sur terre. Pourtant pas de problème militaire plus important aujourd’hui que d’utiliser comme il convient la puissance aérienne. Pour mettre un peu de clarté dans cette confusion, examinons quelques-uns des aspects fondamentaux sous lesquels se présente ce problème en ce milieu de notre malheureux siècle. Lire les premières lignes

  p. 503-517

Depuis 1940, les fronts n’ont pas bonne presse en France. On leur reproche d’aboutir à un étirement des forces disponibles en un dispositif linéaire qu’il est facile à l’ennemi de crever au jour et au point qu’il a choisis, surtout s’il est abondamment pourvu de chars et d’avions. On préconise souvent de substituer aux lignes de défense des dispositifs « en profondeur » barrant des « axes » principaux et couverts par des « rideaux légers ». Il est à craindre que toute cette géométrie ne nous mène pas très loin. Les « rideaux » destinés à assurer la liberté de manœuvre des masses réservées en les couvrant sur tous leurs flancs vulnérables risqueront fort d’avoir une étendue et une minceur incompatibles avec leur mission. Le souci de les étoffer conduira finalement à les établir sur des positions naturellement avantageuses améliorées par la fortification et liées les unes aux autres en une chaîne continue aussi courte que possible. Lire les premières lignes

  p. 518-528

Le capitaine Viannay a étudié la science de l'homme au service de l'organisation d'une armée moderne (cf. numéros d'avril et mai 1950 de la Revue de Défense Nationale). La psychologie militaire a d'autres champs d'application que l'organisation technique de l'armée. Elle contribue également à tenter d'organiser scientifiquement le moral à l'intérieur même des Armées : c'est l'objet du présent article. Lire les premières lignes

  p. 529-547

Sainte-Hélène, 15 octobre 1840 Lire les premières lignes

  p. 548-563

On a consommé sur la surface du globe en 1947 plus de 400 millions de tonnes de pétrole, soit 500 milliards de litres. Rapportée à la ration du travailleur de force qui a été évaluée, ces dernières années, à 350 gr. par jour, la consommation moyenne de pétrole, même en France, qui n’est que le quatrième pays consommateur, est plus importante que celle du pain. Lire les premières lignes

  p. 564-577
  p. 578-587

Nous avons reçu, au sujet de l’article paru dans notre numéro de février 1951 : « Pour un nouveau système de mobilisation » par Marcel Vernoux, la lettre suivante : Lire la suite

  p. 588-589

Chroniques

  p. 590-594
  p. 594-599
  p. 599-604
  p. 604-608
  p. 608-613
  p. 613-617

Bibliographie

Colonel Edmond Blanc et le Dr Léon Delhoume : La vie émouvante et noble de Gay-Lussac  ; Éditions Gauthier-Villars, 1950 ; 300 pages - Edmond Delage

Lorsque Bonaparte écrivait à la Société d’Arcueil, sorte d’Académie des Sciences en miniature, « vous avez prouvé des choses plus précieuses que la pierre philosophale », il saluait déjà avec Arago, de Humboldt et d’autres savants illustres, le génie de Gay-Lussac. L’École Polytechnique, où il fut élève, puis professeur, et qu’il a tant aimée, a, d’autre part, rendu à Gay-Lussac, dans son pays natal, pour les fêtes du Centenaire, l’été dernier, un fervent hommage par l’éloquence du colonel Le Roux, après que le professeur Pierre Jolibois, au nom de l’Institut, eut salué ce prestigieux ancêtre qui fut académicien à 28 ans et pair de France. Les fêtes de Limoges et de Saint-Léonard, en Haute-Vienne, prirent ainsi, avec le concours de l’Armée, du Parlement, de la Magistrature et de l’Université, une telle ampleur dans un si grand enthousiasme qu’il sembla qu’on assistait à une sorte de « résurrection ». Lire la suite

  p. 618-619

Gaston Bardet : Mission de l’Urbanisme  ; Éditions ouvrières, 1947 ; 592 pages - E. M.

Nous avons déjà eu l’occasion d’attirer l’attention de nos lecteurs sur l’importance des recherches de Gaston Bardet sur l’urbanisme moderne. Il s’agit dans ce livre, comme dans les autres, d’une vaste entreprise qui déborde largement le cadre purement architectural et industriel, puisque Gaston Bardet envisage l’aménagement de l’espace du triple point de vue de ses fonctions économique, sociale et spirituelle. Lire la suite

  p. 619-619

Commandant Pierre Chalmin : Guide bibliographique sommaire et méthodique d’histoire militaire à l’usage des officers  ; Service historique de l’Armée, 1950 ; 99 pages - E. M.

Quel est l’homme d’étude – et tout particulièrement le néophyte – qui, à la poursuite d’une documentation, n’ait pas été décontenancé jusqu’au découragement par la complexité et l’obscurité des répertoires de nos bibliothèques. Il se trouve en face d’une double difficulté qui, dès l’abord, lui paraît insurmontable : découvrir les ouvrages susceptibles de lui offrir la documentation recherchée et apprécier leur valeur respective. Cette seconde inconnue revêt une importance particulière au cours des prospections historiques ? Lire la suite

  p. 619-619

Rear-Admiral Henry G. Thursfield : Brassey’s Naval Annual  ; William Clowes and Sons, 1949 ; 212 pages - Edmond Delage

Le Brassey’s Naval Annual de 1949, édité comme ses prédécesseurs par le savant contre-amiral Thursfield, révèle l’évolution récente poursuivie par les marines depuis la dernière guerre [Seconde Guerre mondiale]. Son directeur n’a pas hésité à affirmer, dans le chapitre liminaire, que l’importance de la puissance navale n’a pas diminué au cours de la lutte précédente : la publication du second tome de la grande œuvre de Winston Churchill semble lui donner raison. Comme les tomes antérieurs l’œuvre contient, au chapitre III, une revue très exacte des flottes étrangères à celle de la Grande-Bretagne. Elle est due au lieutenant-commander P.K. Kemp, qui remplace M.F.E. McMurtrie, malheureusement décédé. Lire la suite

  p. 619-620

Constantin de Grunwald : Le Duc de Gramont  ; Librairie Hachette, 1950 ; 255 pages - Edmond Delage

Encore un livre à verser au dossier, déjà très riche, de l’histoire du Second Empire, qui attire aujourd’hui tant de bons historiens. Le livre que M. Constantin de Grunwald, à qui nous devons un ouvrage si documenté sur Bismarck, a consacré au Duc de Gramont, gentilhomme et diplomate, est puisé dans la documentation familiale des descendants de l’ancien ministre. Il y manque, malheureusement, la correspondance, personnelle et confidentielle, du duc Agénor, détruite par l’incendie au château de Mauvière pendant la dernière invasion. Lire la suite

  p. 620-620

Revue Défense Nationale - Mai 1951 - n° 081

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Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

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