Capitaine de vaisseau (er) de la marine suédoise, membre de l’Académie royale suédoise des sciences navales et de l’Académie royale des sciences de guerre. Il est aussi membre associé à titre d’étranger de l’Académie de marine française.
18 résultats (13 articles - 4 Tribunes - 0 e-Recension - 1 article cahier)
La Suède, traditionnellement neutre, a choisi – face à la menace croissante de la Russie – de demander dans l’urgence, simultanément avec la Finlande, à pouvoir adhérer à l’Otan. Cela permettrait d’accroître le niveau de sécurité de la région scandinave au regard des ambitions de Moscou. Lire les premières lignes
« Je ne crois pas qu’il y ait une île plus importante ailleurs » (1) Lire la suite
La Suède applique une politique de neutralité depuis 1810 qui s’appuyait sur une défense forte. Pendant la guerre froide, les Suédois ont maintenu un appareil militaire solide qui fut cependant réduit à partir des années 1990. Avec la guerre contre l’Ukraine, la question d’une adhésion à l’Otan devient centrale. Lire les premières lignes
La défense suédoise : un lent réarmement (T 1365)
- Lars Wedin - 6 pagesEn prolongement de son récent article sur la crise Ukraine-Russie et l'île de Gotland, l'auteur présente un état des lieux de la défense suédoise. Après des années d'affaiblissement et face au renforcement russe, la Suède a pris la voie d'un lent réarmement qui pourrait s'accélérer compte tenu du contexte actuel.
L’île de Gotland et la crise ukrainienne (T 1362)
- Lars Wedin - 5 pagesSi le monde a les yeux rivés sur l'Ukraine, c'est bien l'ensemble de ses approches que la Russie souhaite figer. De fait, la problématique se pose aussi pour la Suède, notamment vu l'importance capitale de l'île de Gotland pour des opérations en mer Baltique pour qui que ce soit.
La Suède se déclara neutre pendant la Grande Guerre. Mais elle dut utiliser sa marine pour garantir sa neutralité dans une région marquée par l’affrontement entre la Russie et l’Allemagne. La flotte suédoise sut également protéger ses routes maritimes et préserver la liberté de navigation. Lire les premières lignes
Christian Buchet est vice-doyen de la faculté des lettres de l’Institut catholique de Paris et membre de l’Académie de marine. Il a surtout été le directeur scientifique du projet Océanides. Ce projet a rassemblé 260 chercheurs de 40 pays pendant cinq ans afin d’écrire une histoire mondiale maritime couvrante les derniers 5 000 ans. Ce projet a entraîné la parution de quatre grands volumes : The Sea in History/La mer dans l’histoire (Boydell & Brewer). Chaque volume traite une période : l’Antiquité, le Moyen-Âge, l’histoire moderne ainsi que l’histoire contemporaine. Lire la suite
L’ouvrage raconte l’histoire, souvent tourmentée, de la marine française du Moyen-Âge jusqu’à nos jours. Il est évident que ce sujet est extrêmement vaste ; l’auteur l’a fort bien traité. Lire la suite
La Baltique constitue une zone de crispation avec la Russie. La Suède, inquiète face aux démonstrations de force de Moscou, a décidé de réinstaurer une présence militaire sur l’île de Gotland dont le positionnement géographique lui confère un rôle stratégique en cas de crise. Lire les premières lignes
L’Arctique voit son rôle stratégique s’accroître avec le réchauffement climatique. Certes, le milieu naturel reste hostile mais les pays riverains – en particulier la Russie – voient un intérêt croissant à y disposer de nouvelles capacités, principalement militaires, obligeant à une vigilance renouvelée. Lire les premières lignes
Le réalisme en matière de dissuasion doit désormais prévaloir avec le réarmement de la Russie. La prise en compte du fait nucléaire dans la guerre hybride ne doit donc pas être occultée. Lire les premières lignes
Billet – Petit plaidoyer pour le futur du porte-avions (T 552)
- Lars Wedin - 2 pagesL’auteur explore, de l’extérieur, les conséquences qu’aurait sur la posture militaire française et européenne le choix de renoncer au PA (porte-avions), véritable « capital ship » stratégique des armées françaises.
Pour formuler la stratégie maritime d’un État, il faut une conscience de la « maritimisation » de la planète. Pour parler de stratégie navale, il faut une perception de la dualité des marines de guerre, outils d’affirmation en mer de l’État et de ses intérêts. Pour leur conserver une cohérence d’ensemble, il faut une méthode. Lire les premières lignes
Russie et Union européenne : un chaînon manquant ? (T 442)
- Lars Wedin - 5 pagesL’auteur conteste la logique d’une thèse défendue dans le numéro d’été 2013 sur la part que la Russie pourrait prendre dans les questions de sécurité et de défense européenne. Argumentant que les projets de sécurité sont loin de converger, il dispose que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est déjà un cadre pertinent qu’un traité de sécurité pourrait consolider.
L’histoire de Kaliningrad en fait une ville symbole de l’articulation stratégique entre l’Allemagne et la Russie, entre la Baltique et le continent. Aujourd’hui enclavée, elle est le point focal d’une possible tension régionale qu’explore l’auteur avec un scénario de crise. Lire les premières lignes
C’est à une approche intégrale de la stratégie maritime qu’il faut procéder aujourd’hui pour coordonner les activités maritimes et les nécessités navales, penser la politique maritime intégrée de l’Union européenne et reconnaître à la mer son unité, sa globalité et sa centralité dans la mondialisation. Lire les premières lignes
Les études préliminaires du futur Livre blanc (1) suédois ont commencé. Il sera approuvé en 2014 et couvrira le développement des forces armées jusqu’en 2024. Lire la suite
Dans un article intitulé « La place des femmes dans les armées » (1), Michel Klen explique que seuls le Canada et la Norvège « ont tenté une expérience militaire au féminin sous la surface de l’eau ». Pourtant, la Marine suédoise a affecté des femmes à bord de ses sous-marins dès 1990. Aujourd’hui, il y a même une femme qui en commande un. Il s’agit du capitaine de corvette Paula Wallenburg qui commande actuellement le HMS Södermanland. Lire la suite
18 résultats
Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...