Auteur : Michel Fourquet

(1914-1992) Général français. Polytechnicien. Il choisit l’armée de l’Air en 1933. Durant l’Occupation, il rejoint Londres et les Forces aériennes françaises libres (FAFL), et devient commandant en second, puis commandant du groupe Lorraine. À la Libération, il est nommé à l’État-major de l’Air où il participe à la reconstruction d’une Armée de l’air moderne. En Algérie, il est commandant Air du Constantinois, où il s’oppose au putsch des généraux (21 avril 1961). Après le cessez-le-feu, il succède au général Ailleret comme commandant supérieur interarmées. À l’issue, comme général de corps aérien, il est nommé Secrétaire général de la Défense nationale (SGDN), puis, en 1966, général d’armée aérienne, il devient Délégué ministériel pour l’Armement. En 1968, à la mort du général Ailleret, il lui succède comme Chef d’état-major des armées. Il quitte ces fonctions en 1971, placé en congé du personnel navigant.

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N° 514 Novembre 1990 - Le général de Gaulle et la défense de la France - p. 25-32

La nouvelle organisation de la défense - Michel Fourquet

Le général de Gaulle ne voulait pas se retrouver dans la situation du président de la République Albert Lebrun en 1940, dénué de tout pouvoir réel face au désastre. Il a donc proposé et fait voter par la nation tout entière une Constitution donnant au président de la République les pouvoirs voulus pour agir dans des circonstances dangereuses pour le pays. Lire la suite

N° 278 Mai 1969 - p. 757-767

Emploi des différents systèmes de forces dans le cadre de la stratégie de dissuasion - Michel Fourquet

Conférence prononcée le 3 mars 1969 à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) par le Chef d'état-major des armées (Céma). Lire les premières lignes

N° 257 Mai 1967 - p. 745-757

La politique d’armement à long terme - Michel Fourquet

Dans un passé encore bien proche de nous, l’effort militaire se mesurait par le nombre de divisions que chaque nation pouvait aligner. Les temps sont changés ; les moyens de combat ont évolué, mais les vieilles règles demeurent : ne peut gagner que celui qui, agressé, se donne les moyens d’attaquer. Ainsi, un pays qui dispose de moyens et de la volonté d’attaquer a plus de chance d’éviter une agression qu’un pays qui se cantonne dans la défensive. Lire la suite

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