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Tout d’abord, quelles sont ces nouvelles menaces ? La Russie, qui peut évoluer de différentes manières, peut-elle en représenter une ? À court terme, la disparition quasi totale des menaces que faisait peser, tant sur le plan militaire que politique, l’Union Soviétique est un fait objectif. Il faut néanmoins noter que la capacité nucléaire de la Russie reste considérable, mais c’est aussi un fait que la marine est en état de désorganisation, que les instituts de recherche ne sont plus en état de fonctionnement comme auparavant, faute notamment de dotations budgétaires suffisantes. Il convient donc de constamment réévaluer la menace, aussi bien d’un point de vue technologique que politico-stratégique. Il nous faut éviter de nous protéger insuffisamment, mais aussi de surestimer les capacités de la partie adverse. Se forger une cuirasse principalement contre une menace qui peut-être n’existe pas reviendrait à nous priver d’une protection nécessaire ailleurs. Lire la suite
Si l'accord SALT II dont la signature interviendra sans doute prochainement ne modifie pas l'équilibre nucléaire global des deux Grands, il ne manquera pas cependant d'affecter les niveaux stratégiques inférieurs, ceux qui précisément concernent l'Europe, et l'on peut se demander s'il n'affaiblira pas encore la crédibilité d'une riposte nucléaire américaine déjà en question. Les Européens, et notamment les Allemands, redoutent que certaines des dispositions qui seraient inscrites dans SALT II – en particulier la limitation de portée des missiles de croisière mer-sol et sol-sol – ne constituent des concessions dangereuses faites par les Américains dans un domaine où les Alliés auraient souhaité qu'ils se montrent fermes, celui des systèmes avancés, domaine dans lequel les Soviétiques n 'ont cessé de se renforcer et où la dissymétrie géographique loue en leur faveur et au détriment de l'Europe.
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Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
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