Docteur en histoire.
Les faiblesses structurelles de l’économie chinoise (T 1309)
- Roberto Nayberg - 5 pagesBien qu’à l’origine de la pandémie de la Covid 19, la Chine a réussi à surmonter la crise sanitaire et à reprendre sa marche en avant dans la course à la puissance qui l’oppose au reste du monde. Pékin ne cesse de vouloir affirmer sa volonté d’être la première économie d’ici à 2049, centenaire de la fondation de la République populaire. La reprise en main par le Parti communiste chinois sous la férule du président Xi Jinping des grandes entreprises comme Alibaba démontre la préoccupation croissante de Pékin pour contrôler le marché en développant un capitalisme d’État capable de contrôler les flux financiers. Toutefois, on peut s’interroger sur la capacité réelle de la Chine à répondre aux aspirations de sa population bientôt confrontée à un vieillissement important et des inégalités croissantes et criantes.
Le dilemme du joueur de cartes (T 1295)
- Roberto Nayberg - 7 pagesCe n’est pas un hasard si de nombreuses études relatives à la conflictualité s’intéressent à la théorie des jeux, et à commencer par le célèbre jeu d’échecs, dont les forces en présence sur l’échiquier représentent une capacité militaire. Avoir un rapport de force favorable avec les cartes est similaire à celui sur le terrain, et il convient toujours de conserver une capacité de manœuvre pour contrer l’adversaire. Le risque est de perdre au fil de la partie l’objectif final recherché. Au jeu, au pire, c’est perdre et la faillite. À la guerre, la défaite n’en est que plus dramatique.
Le choix d’une « grande stratégie » pour la France ou les détours de la puissance (T 1244)
- Roberto Nayberg - 10 pagesDans ce texte, Roberto Nayberg analyse le déclin de la puissance française, amorcé dès le XVIIIe siècle, en mettant en lumière les choix stratégiques hésitants de l’époque. La France oscille alors entre une stratégie continentale, visant l’expansion en Europe, et une stratégie maritime et coloniale, axée sur l’affrontement avec la Grande-Bretagne. Ce constat invite à réfléchir sur la nécessité, encore aujourd'hui, d’une vision claire et adaptée aux évolutions géopolitiques pour préserver la place de la France sur la scène internationale.
Le prix de l'indépendance (T 1182)
- Roberto Nayberg - 9 pagesLa crise sanitaire actuelle a montré des lacunes dans certaines ressources qui se sont révélées stratégiques et qui nécessitent donc une action de l’État. L’exemple des pétroles au cours de la décennie 1920 en est une illustration, où les pouvoirs publics de l’époque avaient mis en place des mécanismes permettant de sécuriser notamment le raffinage pour un pays aux ressources limitées en hydrocarbures.
La rationalité des décideurs politiques en situation de crise internationale (T 964)
- Roberto Nayberg - 8 pagesDécider en temps de crise est une responsabilité souvent écrasante pour le décideur politique. Dans l’urgence, il doit assumer des choix parfois décisifs sans pour autant y être totalement préparé. Dès lors, la dimension psychologique de l’individu peut jouer tant positivement que négativement, au risque alors de l’échec.
Le poids démographique de la France : hier, aujourd’hui, demain (T 939)
- Roberto Nayberg - 7 pagesL’auteur met en perspective le poids démographique de la France de 1950 à 2100, que ce soit vis-à-vis des 3 grands (États-Unis, Russie et Chine), des Nations européennes ou du reste du monde. Si la France va reculer au 37e rang mondial par population, son poids en Europe va augmenter, notamment face à l’Allemagne.
Le débat autour de l’identité nationale suscite beaucoup d’interrogations. Il impose de s’appuyer alors sur des données démographiques permettant une approche moins idéologique. Au-delà des faits et des tendances analysées, la question reste la capacité d’intégration, vrai défi politique. Lire les premières lignes
Les conditions d’une guerre civile en France (T 836)
- Roberto Nayberg - 7 pagesDurant sa longue histoire, notre pays a connu à plusieurs reprises le fléau de la guerre civile. Qu’on pense aux affrontements entre Armagnacs et Bourguignons pendant la guerre de Cent Ans, aux guerres de Religion dans la seconde moitié du XVIe siècle ou bien aux révoltes royalistes et fédéralistes en 1793, nul doute que ces événements ont profondément et douloureusement affecté les contemporains et marqué de leur empreinte durable les générations qui leur ont succédé
Les évolutions possibles de la politique étrangère des États-Unis auront de facto des conséquences sur notre propre politique avec plusieurs options envisageables. Une réflexion approfondie sur la définition de nos intérêts devient nécessaire pour mieux répondre aux changements qui pourraient arriver de Washington. Lire les premières lignes
L’Europe au jour de Brigadoon (T 817)
- Roberto Nayberg - 7 pagesLa démographie reste un enjeu majeur et détermine, outre les rapports de force entre nations, les capacités des territoires à soutenir leur développement. L’analyse comparée des courbes démographiques entre l’Europe et l’Afrique montre une divergence exponentielle dont les conséquences, complexes, auront un impact de part et d’autre.
La désintégration de la Syrie et de l’Irak au profit d’un proto-État, l’État islamique, remet en question de nombreuses certitudes, en particulier pour le mode de pensée français se référant au concept d’État-Nation. La revendication identitaire de Daech est d’un autre ordre et obéit à des ressorts politiques et culturels de nature fondamentalement différente. Lire les premières lignes
Belgique : fin de partie ? (T 732)
- Roberto Nayberg - 7 pagesLa Belgique est confrontée à un communautarisme fédéral fort, pouvant remettre en cause certains principes constitutifs de l’histoire de ce pays, dont la création politique répondait à des exigences d’équilibre européen. La tentation séparatiste – actuellement forte dans certains pays de l’Union européenne – n’est pas à négliger et mérite réflexion.
La quête d’alliance a été une constante de la politique étrangère de la France, de l’Ancien régime à nos jours. Avec des alliances profitables et d’autres contre-productives. À l’heure où les équilibres mondiaux changent, il n’est pas inutile de réfléchir à notre situation et à revoir notre positionnement en étant plus ambitieux tout en proposant un projet national. Lire les premières lignes
Rapports franco-allemands : les plateaux de la balance (T 691)
- Roberto Nayberg - 6 pagesDepuis l’unité allemande en 1871 réalisée contre la France, la question de la puissance démographique et économique a toujours hanté la relation franco-allemande avec globalement un avantage à l’Allemagne, accrue après la réunification de 1989-1990. Or, il n’est pas exclu, au vu des évolutions actuelles, qu’à l’horizon 2050, la France dépasse sa voisine, créant de facto un nouvel équilibre en Europe.
La vertu pédagogique de l’exemple constitue l’attrait de l’histoire, même si c’est souvent à titre rétrospectif. On évoque peu, parce qu’apparemment trop lointaines, les conditions spéciales de la guerre d’Espagne, sous le premier Empire, pour en tirer des leçons sur l’actuelle guerre d’Afghanistan. Pourtant nous aurions intérêt à méditer cette expérience pour tenter d’éviter de reproduire certaines erreurs néfastes et coûteuses, qui procèdent également d’hypothèses de départ fausses ou imprécises.
La France, en réintégrant la structure militaire intégrée de l’Alliance atlantique, prend une décision lourde de conséquences parce que chargée de sens. La faible intensité du débat public suscité par cette décision montre que l’opinion a perdu de vue et d’entendement les arguments qui avaient motivé le choix du général de Gaulle. Une mise en perspective historique s’imposait donc pour rappeler qu’à l’ère des ruptures de tous ordres, la raison et le bon sens demeuraient des valeurs fondamentales pour guider la France.
Le conflit russo-géorgien est l’occasion de se poser la question du renoncement en politique internationale. Nombreux sont les exemples qui nous montrent qu’une politique d’abandon systématique ne constitue pas le moyen le plus efficace de contrer les empiétements d’une puissance agressive. Plus qu’une politique de simple réaction aux événements, laissant à l’adversaire l’initiative des coups portés, la meilleure parade consiste à anticiper ses actes et y répondre avec courage et détermination.
Deux conceptions de la fonction policière sont possibles : une qui privilégie l’aspect répressif, l’autre qui préfère user de méthodes plus discrètes pour prévenir les délits. Les États-Unis, actuelle puissance dominante et gardienne de l’ordre du monde, ont choisi ces dernières années la première voie. Mais, sous un débat apparemment technique, gît une représentation inconsciente des modalités de l’action divine.
Après s’être livré dans un précédent article à une analyse des « pays sous-continents » (Bric et États-Unis) en termes de puissance relative dans le passé, l’auteur tente une prévision de l’évolution dans le proche futur (jusqu’en 2050), toujours par comparaison à la France. Cette tentative, résolument prudente, met en lumière les changements des rapports de puissance, calculés selon la méthode de l’indicateur composite de puissance, mais aussi la relative permanence de la hiérarchie des États considérés.
Les États sous-continents satisfont à un double critère de superficie et de population qui les place hors du lot des puissances communes. Au nombre de cinq actuellement – les États-Unis et les quatre BRIC (Brésil Russie Inde et Chine) – ils sont analysés dans cet article selon la méthode de l’indicateur composite de puissance sur une période de 1961 à 2005, qui permet de dégager à grands traits l’évolution de leur puissance et d’esquisser la problématique des rapports de force dans cette première décennie du XXIe siècle.
Les ruptures géostratégiques présentent des caractères communs qui les déterminent. La considération de trois moments forts de l’histoire diplomatique de la France (renversement des alliances de 1756, constitution de la triple entente dans les premières années du XXe siècle et naissance de la République fédérale d’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale) permet de les dégager et d’en fixer l’enchaînement logique. On comprend dès lors que ces décisions majeures répondent à une nécessité profonde.
La France connaît depuis 1815 un processus continu de déclin. Cet article tente d’en analyser les causes, en distinguant celles qui tiennent à des caractéristiques structurelles internes, celles qui ressortissent à des motifs structurels externes et, sans entrer dans un détail hors de propos, celles qui ont un caractère conjoncturel. Les premières touchent à la démographie, l’économie, la sociologie et les mentalités, les secondes à la diffusion du sentiment national, dans sa forme moderne, en Europe, puis dans le monde.
Tout le monde vous le dira : les nationalisations sont une catégorie de la tératologie économique, comme les enfants monstrueux du bolchevisme et de la technocratie. Lire la suite
Le produit stratégique : définition et conséquences Lire la suite
La question posée dans le titre pourra sembler volontairement provocatrice. Telle n'est pas l'intention de l'auteur qui souhaite seulement montrer, à partir d'un exemple, celui de l'industrie du raffinage pétrolier, que dans ce domaine le concept d'indépendance nationale a considérablement évolué au cours des dernières décennies et qu'un même terme recouvre une conception différente en 1928 et de nos jours. L'auteur a déjà écrit un article très documenté sur les importations pétrolières françaises en février 1994. Lire les premières lignes
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