(1924-2007) Général français. Officier de cavalerie, docteur en histoire, habilité à diriger des recherches, spécialiste de l'Amérique latine.
On parle beaucoup en ce moment de l'affaire Elian Gonzalez, cet enfant cubain réfugié aux États-Unis. À cette occasion, l'auteur, spécialiste de l'Amérique latine, nous présente la situation, peu brillante, de cette île que Fidel Castro, le lider maximo, dirige, tel un caudillo ignorant la démocratie, depuis plus de quarante ans.
Depuis le passage de la colonne Quilichini, rentrée de Chine en 1946, le pays thaï est devenu une zone agitée avec la présence de maquis français et de forces tonkinoises adverses. En novembre 1953, tandis que des unités régulières de parachutistes sautent sur Diên Biên Phu, les partisans thaïs mènent des opérations de guérilla très utiles pour le commandement français. C’est la suite de l’opération Castor, pendant laquelle les partisans reçoivent un semblant d’instruction. Après l’encerclement du camp retranché, des compagnies locales sont jumelées avec des unités du corps expéditionnaire. À l’exception de quelques compagnies qui éprouvent des faiblesses pour le retour au village, les partisans essayent de rompre leur cercle de feu. On ne peut qu’admirer ceux qui ont refusé la capture et regagné les terres hospitalières du Laos avec l’aide du GCMA (groupement de commandos mixtes aéroportés). ♦ Lire les premières lignes
L’Amérique latine est une région incapable de s’unir. Aussi nous paraît-il plus sage, pour mieux la comprendre, non pas de conduire une étude exhaustive de tous les problèmes rencontrés, mais d’analyser dans le désordre certaines failles. Des crises de régime, des économies atrophiées, des personnalités qui ont fait parler d’elles, des questions de défense : voilà sans doute des cas intéressants à examiner en dehors des chemins battus. Vu l’étendue des deux masses océaniques qui l’enserrent, elle est apte, cependant, à multiplier le nombre de pays qui lui apportent la vie. Lire la suite
La justice ne sortira pas grandie du « procès du siècle », en l’occurrence celui d’Anwar Ibrahim, président adjoint du parti au pouvoir, vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, renvoyé du gouvernement le 2 septembre 1998, exclu de l’Umno (United Malays National Organization) le lendemain, et jeté en prison trois semaines plus tard sous les inculpations de corruption et de sodomie. La chronique « Asie » du mois de novembre 1998 de notre revue avait développé les raisons politiques de ce limogeage. Dans son numéro du 23 avril 1999, Asiaweek consacre un dossier complet à ce procès qui, commencé le 2 novembre, s’est achevé le 14 avril par la condamnation d’Anwar Ibrahim à six ans de prison pour quatre motifs de corruption. Ce procès fut un véritable feuilleton, avec ses rebondissements plus ou moins scabreux, comme la présentation au tribunal d’un matelas d’hôtel sur lequel Anwar aurait eu des relations sexuelles avec l’épouse de son secrétaire particulier. Lire la suite
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