Auteur : André Zeller

(1898-1979) Général français. Engagé volontaire pour la durée de la Première Guerre mondiale, il suit le stage d’Élèves officier de réserve (EOR) d’artillerie et achève la guerre avec le grade de sous-lieutenant. Maintenu dans l’armée, il participe à la campagne de Cilicie (1920-1921), avant d’intégrer l’École de Guerre (1931). Il sert au Grand quartier général (GQG), comme spécialiste des transports. Muté en Afrique française du Nord (AFN) après l’armistice, il est sous-chef d’état-major du Corps expéditionnaire français (CEF) en Italie (1943-1944), avant de prendre l’artillerie divisionnaire de la 1re Division blindée (DB) en France en 1944. Promu brigadier en 1946, divisionnaire en 1951, il prend le commandement de la 3e Région militaire (RM), d’où, promu général de corps d’armée, Kœnig, ministre de la Défense, lui confie les fonctions de Chef d’état-major de l’armée en 1955. Il en démissionne, en solidarité avec le général Guillaume, un an plus tard. Revenu au pouvoir, de Gaulle le rappelle dans ce poste, jusqu’à sa limite d’âge en 1959. Très attaché à l’Algérie française, il prend part au putsch des généraux d’avril 1961, ce qui lui vaut une condamnation à quinze ans de réclusion criminelle. Il est libéré par anticipation, en 1966, et amnistié en 1968.

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N° 170 Juin 1959 - p. 957-966

L’Armée de terre liée à la Nation - André Zeller

L’Armée de terre a toujours fait l’objet de soins attentifs de tous les Français. Elle est connue, aimée, et aussi observée avec vigilance. Ligne traditionnelle, dont le tracé passe par les milices bourgeoises de Louis le Gros et les Gardes Françaises sorties du peuple, puis s’affirme ensuite dans toutes les formes de « Nation Armée » issues des régimes modernes. Lire les premières lignes

N° 150 Août/Sept 1957 - p. 1235-1249

Le prix de la défense - André Zeller

Les guerres ont toujours coûté cher. Lire la suite

N° 146 Avril 1957 - p. 499-517

Armée et Politique - André Zeller

Aux yeux de beaucoup de Français, les deux termes d’Armée et de Politique semblent peu faits pour s’associer. De vieux préjugés en sont responsables, qui nous assurent en effet que l’Armée doit tirer sa force de l’isolement moral et spirituel. Il faut, dit-on, la maintenir en dehors des remous de la politique. Et, avec une logique un tantinet boiteuse, on prétextera aussi du manque d’aptitude des militaires aux affaires publiques (alors qu’il s’agit précisément de les y rendre entièrement aptes), ou encore du danger des dictatures (lesquelles ne sont pas, dans l’histoire, l’apanage du soldat). Lire la suite

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