Auteur : Edmond Combaux

Ingénieur militaire général de 1re classe. Chef du « Planning » du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) de Londres pendant la Seconde Guerre mondiale.

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N° 842 Été 2021 - Renseigner au XXIe siècle : hier ne meurt jamais ? - Mémoire stratégique - p. 105-118

L’action militaire de la résistance française (décembre 1945) - Edmond Combaux

Jusqu’à la libération de l’Afrique du Nord, le lien entre la France résistante et son Empire s’est situé en Grande-Bretagne, dans les organismes créés par la France Combattante autour de l’homme dont l’inébranlable foi animait le combat, de l’État-major particulier du général de Gaulle, qui devait plus tard, à Alger, laisser la place au Comité de Défense nationale, traitant sur le plan supérieur toutes les questions militaires, aériennes et navales que la guerre posait aux quatre coins de notre Empire. Il ne s’occupait pas directement de la Résistance. L’action du général et du Comité français de la Libération nationale s’exerça, dans ce domaine, par l’intermédiaire du Comité d’action en France. Cet organisme disposa, dès l’origine, d’un instrument d’exécution qui devait prendre peu à peu un développement considérable : le Bureau central de renseignements et d’action de Londres (BCRA). Après la libération de l’Afrique du Nord, une filiale du BCRA fut créée à Alger. Enfin, peu avant le débarquement, cette organisation fut complétée par la création de deux commandements supplémentaires, la délégation zone Nord et la délégation zone Sud du Comité français de libération nationale (général Kœnig et général Cochet), qui devaient, chacun dans leur zone, coordonner l’action des Forces Françaises de l’Intérieur avec celle des Forces expéditionnaires françaises et alliées. Lire la suite

N° 752 Été 2012 - p. 165-173

Débat sur l’Alliance atlantique (mars 1966)  - Edmond Combaux

Crise de l’Otan (1) ! Depuis longtemps, tout le monde en parle. Des « flashes » s’inscrivent périodiquement sur les bandes des téléscripteurs : « La France dit non à la Force multilatérale – Non à la Force nucléaire atlantique – Non à la doctrine McNamara de riposte graduée – La France retire ses forces navales de l’Otan ».  Lire la suite

N° 422 Juin 1982 - p. 73-85

Le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) et l’opération Overlord  - Edmond Combaux

L'auteur a été le chef du « planning » du BCRA, le service de renseignements de la France libre à Londres. Si nous publions ce récit, fort vivant et très intéressant par lui-même, ce n'est pas tellement en raison de sa valeur de témoignage mais pour montrer que la logique de la stratégie opérationnelle est largement dominée par la géographie. Le plus curieux est de constater que quelques hommes travaillant sans information précise sont arrivés à la même solution que l'état-major d'Eisenhower, alors que les Allemands, qui avaient certainement effectué de leur côté le même travail, ont probablement été induits en erreur par l'« intox » savamment menée par les alliés, et ont ainsi cru que le débarquement du 6 juin sur les plages normandes pouvait ne pas être l'opération principale. Il est enfin sidérant de constater que cette étude a été, pratiquement jusqu'au 6 juin, tout ce qui avait été mis à la disposition du général de Gaulle au sujet du débarquement en France. Lire la suite

N° 272 Novembre 1968 - p. 1600-1618

Défense tous azimuts ? Oui, mais… - Edmond Combaux

Nous croyons bon de publier aujourd'hui, à la place même où l'a été l'article du général Ailleret sur la « Défense tous azimuts », une intéressante étude qui cherche à définir les limites et les conditions d'application d'une telle politique de défense, afin d'éviter qu'un déséquilibre ne s'instaure entre une force nucléaire puissante et le contexte national, politique et moral, dans lequel elle devrait nécessairement s'insérer. Il ne s'agit, bien entendu, là que d'une opinion personnelle. Lire la suite

N° 252 Décembre 1966 - p. 1891-1910

Vie ou mort de l’Alliance atlantique - Edmond Combaux

Débat imaginaire. Y participent, autour du meneur de jeu, l’Américain, le Français, le Britannique, l’Allemand, l’Européen, l’Homme de l’OTAN, le Philosophe. Lire la suite

N° 244 Mars 1966 - p. 403-432

Débat sur l’Alliance atlantique - Edmond Combaux

Dans cet article peu commun, l'auteur fait dialoguer sur l'Otan, autour d’un meneur de jeu, quelques interlocuteurs imaginaires : le philosophe, l’américain, le Français, l’Européen, l’homme de l’Otan, et l’ingénieur militaire. Lire les premières lignes

N° 180 Mai 1960 - p. 863-878

L’électronique et l’ordre politique - Edmond Combaux

N° 153 Décembre 1957 - p. 1814-1826

Nécessité d'une Eurafrique - Edmond Combaux

L’Union française est aujourd’hui en péril. Elle prétend réunir dans une communauté à la fois politique et économique les peuples de la Métropole et ceux de ses anciennes « colonies », qui n’ont pu encore atteindre ni le même niveau de vie, ni le même degré de civilisation. Pour y parvenir, il faut à la fois beaucoup de cœur et beaucoup de tête, une autorité forte et stable, du temps, des moyens d’investissements économiques importants. Et voilà qui donnera une grande importance aux efforts qui doivent être faits pour réformer profondément nos institutions politiques et leur donner les qualités indispensables : dynamisme, efficacité et prestige. Lire les premières lignes

N° 125 Mai 1955 - Armes nouvelles - p. 576-591

Invisibilité et rayonnements dans la guerre moderne - Edmond Combaux

N° 048 Mai 1948 - p. 607-627

Les télécommunications dans une troisième guerre mondiale (II) Tactique - Edmond Combaux

Le présent article traite des télécommunications dans le domaine tactique. Un précédent article était consacré à l’étude des télécommunications dans leur rapport avec la stratégie d’une troisième guerre mondiale. Lire les premières lignes

N° 047 Avril 1948 - p. 427-445

Les télécommunications dans une troisième guerre mondiale (I) Stratégie - Edmond Combaux

Le présent article est consacré à l’étude des télécommunications dans leur rapport avec la stratégie d’une troisième guerre mondiale. Un second article suivra qui traitera des télécommunications dans le domaine tactique. Lire les premières lignes

N° 029 Octobre 1946 - p. 435-452

Les télécommunications, arme de guerre - Edmond Combaux

Galilée, ayant inventé sa lunette, s’empressa d’en tirer monnaie en l’offrant comme instrument de guerre à la République de Venise. Il donnait à ses amiraux le moyen de voir à distance les vaisseaux de leurs adversaires avant que d’être vus. Ainsi, les progrès scientifiques ont bien souvent servi la guerre avant de servir la paix et nous ne nous étonnons pas d’apprendre que le premier appareil imaginé par l’homme pour porter plus loin son regard, devint presque aussitôt un instrument guerrier. Instrument bien inoffensif, diront certains, et qui a fait à l’humanité moins de mal que la poudre à canon. Est-ce bien sûr ? et s’est-on jamais avisé de peser avec précision le degré de nocivité des découvertes scientifiques ? Lire la suite

N° 025 Juin 1946 - p. 719-731

Les limites infranchissables de la force - Edmond Combaux

Il se trouvera peut-être un jour des historiens, assez oublieux des atrocités de notre époque, pour narrer les premières campagnes d’Hitler à la manière romantique dont on nous a conté depuis cent cinquante ans les débuts de l’aventure napoléonienne. Ils retrouveront, dans chacune des étapes triomphales qui marquent l’extension du troisième Reich : annexion de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie, campagne de Pologne et de Norvège, foudroyante invasion des Pays-Bas, de la Belgique et de la France, conquête des Balkans et de la Crète, certains caractères dominants de la stratégie révolutionnaire, extrapolée à l’échelle de notre temps : la force débridée, la violence poussée, selon le vœu de Ludendorff, jusqu’au paroxysme de la guerre totale, la victoire gagnée par la vitesse. Beau travail en vérité, mais qui conduisit Hitler à sa perte avec la même fatalité que le grand Empereur à Waterloo. Lire la suite

N° 019 Décembre 1945 - p. 723-742

L'action militaire de la résistance française - Edmond Combaux

Jusqu’à la libération de l’Afrique du Nord, le lien entre la France résistante et son Empire s’est situé en Grande-Bretagne, dans les organismes créés par la France Combattante autour de l’homme dont l’inébranlable foi animait le combat, de l’État-major particulier du général de Gaulle, qui devait plus tard, à Alger, laisser la place au Comité de Défense nationale, traitant sur le plan supérieur toutes les questions militaires, aériennes et navales que la guerre posait aux quatre coins de notre Empire. Il ne s’occupait pas directement de la Résistance. L’action du général et du Comité français de la Libération nationale s’exerça, dans ce domaine, par l’intermédiaire du Comité d’action en France. Cet organisme disposa, dès l’origine, d’un instrument d’exécution qui devait prendre peu à peu un développement considérable : le Bureau central de Renseignements et d’Action de Londres (B. C. R. A.). Après la libération de l’Afrique du Nord, une filiale du B. C. R. A. fut créée à Alger. Enfin, peu avant le débarquement, cette organisation fut complétée par la création de deux commandements supplémentaires, la délégation zone Nord et la délégation zone Sud du Comité français de libération nationale (général Kœnig et général Cochet), qui devaient, chacun dans leur zone, coordonner l’action des Forces Françaises de l’Intérieur avec celle des Forces expéditionnaires françaises et alliées. Lire la suite

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