Le démantèlement des organisations du Front de libération nationale (FLN) s’est poursuivi au cours du mois de mars 1957 grâce à de nombreuses arrestations tant en Algérie que dans la métropole. Les milieux musulmans les plus divers ont été touchés par ces arrestations, et on a pu constater à cette occasion que la rébellion avait gagné à sa cause une partie importante de l’élite intellectuelle musulmane. Lire la suite
Si les opérations militaires se sont ralenties en Algérie au cours du mois de décembre 1956, par contre, les actes de terrorisme se sont multipliés. Ils ont soit frappé aveuglément et souvent sauvagement la population européenne et musulmane, soit visé des personnalités algériennes de premier plan : c’est ainsi que, le 1er décembre, deux bombes explosaient à Nedroma faisant 25 victimes européennes et musulmanes et 11 blessés ; au milieu du mois, 8 femmes et enfants musulmans étaient trouvés brûlés vifs par les rebelles auprès de Tiaret ; le 25, le Bachaga Aït Ali, président du conseil général d’Alger, était grièvement blessé par un terroriste, et le 28, le président de la Fédération des maires d’Algérie, M. Amédée Froger, était assassiné en plein centre d’Alger. Lire la suite
Les événements survenus au cours du mois d’octobre en Afrique du Nord font de plus en plus apparaître la liaison étroite qui existe entre les problèmes intéressant les trois pays. Lire la suite
Le renforcement des effectifs par l’envoi des disponibles en Algérie et la reconversion tactique permettent désormais aux troupes françaises de marquer un net avantage chaque fois qu’elles réussissent à accrocher les bandes rebelles. Sentant sa position de plus en plus critique sur le plan des opérations militaires, la rébellion accentue son action terroriste dans le but d’effrayer les colons français et dans l’espoir de provoquer un contre-terrorisme qui rendrait impossible une réconciliation des deux éléments de la population. Le 7 mai 1956, 40 fermes ont été attaquées entre Oran et la frontière marocaine et 20 Européens ont été assassinés ; le 26 mai, 12 Européens ont été égorgés à Oumache, au sud de Biskra. L’énergie du ministre-résidant, M. Robert Lacoste, et la confiance qu’il a fait renaître parmi la population européenne ont évité les réactions dangereuses d’une colère légitime. Lire la suite
Algérie. — Le vote des pouvoirs spéciaux, la discussion au sein du gouvernement des problèmes de la reconversion tactique et de l’accroissement des effectifs, la déclaration de M. Pineau [ministre des Affaires étrangères] devant la presse anglo-américaine, le 2 mars 1956, et les réponses des Ambassadeurs de Grande-Bretagne et des États-Unis ont reporté l’attention, au cours du mois de mars, de l’Algérie à la métropole. Lire la suite
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