Pseudonyme du capitaine de corvette d’Ivernois alors en poste au Sirpa (Service d’informations et de relations publiques des armées).
La sécurité du territoire national repose à la fois sur la défense civile, en matière d’ordre public, et sur la défense militaire qui revêt des aspects terrestre, maritime et aérien. Les structures de la défense aérienne, définies par un décret de 1964, restent valables. Par contre, la mise en place progressive, et actuellement réalisée, des forces nucléaires stratégiques ainsi que l’évolution de certains concepts de défense ont conduit à refondre les textes organisant la défense terrestre et maritime. Cette mise à jour de notre appareil de défense fait l’objet de récents décrets dont il faut analyser la portée. Lire la suite
Après la promulgation de la loi du 13 juillet 1972 portant statut général des militaires, certaines dispositions de cette loi sont entrées immédiatement en vigueur, d’autres, par contre, nécessitent l’intervention de textes complémentaires. Lire la suite
Dans le cadre de la politique nationale d’aménagement du territoire, les Armées poursuivent, depuis 1958, une politique domaniale marquée par un souci de regroupement fonctionnel et de décentralisation. Malgré l’apparente incompatibilité de ces deux préoccupations, il a été néanmoins possible de réduire de 1 200 hectares en douze ans le domaine militaire immobilier dans la région parisienne. Cette réduction ne saurait évidemment se prolonger à cette cadence sans compromettre les impératifs de la Défense Nationale, mais les efforts d’adaptation des implantations militaires se poursuivent sous la forme d’aliénation, d’échanges compensés ou d’acquisition. Lire la suite
Dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion du centenaire de la fondation de l’École libre des Sciences politiques, aujourd’hui Institut d’études politiques de Paris, le président de la République a défini les principes inspirant la politique générale de la France. Il en découle par voie de conséquence la confirmation de certains aspects de la politique de défense. Lire la suite
Le dernier trimestre 1972 a été marqué par de nombreuses rencontres, soit au niveau du ministre, soit à celui du Chef d’état-major des armées (Céma), avec des autorités étrangères. Lire la suite
Un décret du 24 octobre 1972 crée les fonctions d’inspecteur des forces extérieures et en détermine les attributions. Venant après le décret du 10 décembre 1971 fixant les attributions des chefs d’état-major en temps de paix (1) et celui du 31 juillet 1972 déterminant celles des inspecteurs généraux des trois armées (2), ce texte s’inscrit dans le cadre de la réorganisation des structures des armées commandée par le souci d’efficacité opérationnelle. À ce titre, la création de l’inspection des forces extérieures illustre la conception nouvelle d’emploi des forces, sans considération de leur appartenance à une armée déterminée, et remédie de plus aux insuffisances d’une situation inadaptée. Jusqu’à présent il n’existait, pour l’outre-mer, que deux inspections interarmées : l’une pour les forces armées d’Afrique centrale, l’autre pour celles de l’océan Indien. Il en résultait que les forces stationnées aux Antilles-Guyane, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie ne relevaient que des inspecteurs de leur armée d’appartenance. Il en était de même des unités stationnées en métropole composant ou susceptibles de renforcer les forces d’intervention (11e Division d’infanterie, 9e Brigade, éléments navals de transport ou de soutien, éléments aériens de transport ou d’appui). Cette disparité n’allait pas sans provoquer des difficultés de coordination, nuisibles en particulier à la conception d’emploi de ces forces donc à leur efficacité en cas d’intervention. Lire la suite
Tel qu’il a été arrêté en Conseil des ministres le 15 septembre 1972, le projet de budget de la Défense nationale pour 1973 rompt avec la continuité des budgets antérieurs en ce sens que, pour la première fois depuis bientôt dix-sept ans, la part qu’il représente dans le budget général de l’État a cessé de décroître. Lire la suite
C’est au début des années 1950 que la Société nationale de constructions aéronautiques du Sud-Est (SNCASE) acquit en Grande-Bretagne la licence de fabrication de l’avion à réaction Vampire. À partir de cet appareil, elle devait mettre au point, en accord avec la société britannique De Haviland, le Mistral, premier avion militaire français de l’après-guerre. Les deux firmes venaient de réaliser pour la première fois ce qu’on a appelé depuis la coopération technique en matière de fabrication d’armements (1) qui en vingt ans a connu de grands développements. Pourquoi une coopération ? M. Michel Debré répond : « Parce qu’elle est certainement souhaitable et probablement nécessaire ». Si, dans le passé, la relative simplicité des armes autorisait des fabrications qui se voulaient exclusivement nationales pour des raisons d’indépendance, il n’en va plus de même de nos jours : la complexité des systèmes d’armes modernes et leur prix de revient élevé poussent naturellement à rechercher des ententes entre firmes ou entre gouvernements, visant à mettre en commun les possibilités d’études, les connaissances technologiques et les capacités industrielles. On devine aussitôt les bénéfices mais aussi les risques d’une telle association. Lire la suite
En rétablissant la Préparation militaire élémentaire au mois de novembre 1970, le ministre d’État chargé de la Défense Nationale [Michel Debré] a, en quelque sorte, reconnu les services qu’elle avait rendus depuis près de cent ans et dont la suppression avait été provoquée, en 1962, par les manifestations d’activisme qui marquèrent la fin de la guerre d’Algérie. Lire la suite
Après la réorganisation de la formation professionnelle et de la promotion sociale (voir RDN, novembre 1971, p. 1715), le bilan pour l’année 1971 de l’ensemble des actions socio-éducatives, d’enseignement, de formation professionnelle et d’information des cadres paraît satisfaisant. Lire la suite
Au cours de ses quatre séances du mardi 2 et mercredi 3 mai 1972, l’Assemblée nationale a discuté et adopté par 378 voix contre 94 le projet de loi portant statut général des militaires. Lire la suite
Du 6 au 9 mars, la 2e Brigade de nos forces de manœuvre en route pour le camp de la Courtine en passant par l’Orléanais et le Berry, a saisi cette occasion pour montrer à chaque étape aux populations des régions traversées ce qu’était leur armée. Lire la suite
Après le ministre d’État chargé de la Défense nationale (Michel Debré) qui s’est adressé le 17 février 1972 aux trois Écoles supérieures de Guerre, c’est le président de la République Georges Pompidou qui a fait, le 11 mars 1972, sa visite traditionnelle à l’École militaire, visite au cours de laquelle le Chef des armées a l’occasion de s’adresser directement à tous les cadres et stagiaires de l’Enseignement militaire supérieur (EMS). Lire la suite
Un décret du 11 janvier 1972 vient de modifier celui du 3 janvier 1964 fixant l’organisation des responsabilités territoriales de défense dans les Départements et territoires d’outre-mer (DTOM). Le changement comporte essentiellement la création d’une 5e zone de défense par dédoublement de la zone du Pacifique entre Nouméa et Papeete. L’organisation de la défense des DTOM se présente donc désormais de la façon suivante. Lire la suite
En un temps où le citoyen a pris l’habitude de vivre une période de paix, où ses souvenirs de guerre, quand il en a, s’estompent, et où il ne se sent pas directement menacé par les crises politiques qui agitent le monde, il a de plus en plus de difficultés à admettre ce qu’il appelle le fardeau du budget militaire, surtout s’il nourrit, pour son avenir économique, des incertitudes voire des inquiétudes. Cependant il ne met pas en cause le budget de ces services publics que sont les ministères de la Justice et de l’Intérieur, et la Gendarmerie. Il ne conteste pas non plus le bien-fondé de celui de l’Administration pénitentiaire qui procède pourtant de la même nécessité que celui de la Défense nationale : protéger la collectivité. Lire la suite
Le 4 décembre 1971, à Cherbourg, au cours d’une cérémonie présidée par M. Fanton, secrétaire d’État auprès du ministre d’État chargé de la Défense nationale, a été lancé Le Foudroyant, troisième Sous-marin nucléaire lance-missiles (SNLM). Lire la suite
Le 22 octobre 1971, le président de la République était à Brest en tant que chef de l’État, puisqu’il devait prononcer à l’Hôtel de ville un discours de portée nationale, mais aussi en tant que chef des Armées. Lire la suite
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