Professeur agrégé de Droit à la Faculté de Montpellier, auteur d'une thèse sur Expérimentation des armes nucléaires et droit international public (1966) puis d'études sur « La non prolifération des armes nucléaires » (1967) et la « République fédérale d'Allemagne et les armements nucléaires » (1970).
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En dépit de son refus d'alignement sur les blocs, affirmé à Bandoeng en 1955, et de sa volonté de jouer un rôle médiateur entre eux, le Tiers-Monde n'a pas réussi à infléchir l'action des grandes puissances et il reste encore en marge du jeu de l'équilibre nucléaire. Pour la plupart de ses membres d'ailleurs, leur renonciation à la production d'armes nucléaires est purement formelle puisqu'ils seraient dans l'incapacité de les produire. Il n'en va pas de même pour des pays comme l'Inde et le Pakistan ou encore certains États du Moyen-Orient. Le rôle croissant de la Chine sur la scène internationale est susceptible de modifier sensiblement les positions de principe de certains gouvernements du Tiers-Monde à l'égard de la possession d'armes nucléaires.
L'auteur traite aujourd'hui du délicat problème de la positon du Vatican devant les armements nucléaires. Il importe de remarquer combien cette position est nuancée, contrairement à ce qui est présenté quelquefois comme une condamnation ex abrupto. En particulier, la détention de ces armes est tolérée dans la mesure où elles s'avéreraient nécessaires à assurer la légitime défense d'un pays contre des armes du même type, tant qu'un désarmement universel, progressif et contrôlé n'est pas réalisé. C'est vers ce désarmement dans le cadre d'organisations internationales que tendent tous les efforts de la papauté.
Spécialiste des questions de droit concernant les armes nucléaires, l'auteur s'efforce de discerner les objectifs stratégiques que la Chine populaire assigne à la réalisation de son appareil thermonucléaire, objectifs de propagande interne et externe aussi bien que de dissuasion tant à l'égard des États-Unis auxquels elle est affrontée dans le Sud-Est asiatique qu'à l'égard du voisin soviétique devenu « frère ennemi ».
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Un an après le début de l’invasion de l'Ukraine par la Russie, quel est le bilan de l’action de l’Union européenne, de sa politique de sécurité et de défense et de sa solidarité avec l’Ukraine ? Le centre Europe Direct de la mission Europe du département de Seine-et-Marne initie un dialogue participatif entre le public, des élus et des experts sur le campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas (Paris 2)
Avec la présence de :
Jean-Louis Thiériot, député de Seine-et-Marne, vice-président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale
Anne de Tinguy, historienne et politologue, spécialiste de la politique étrangère de la Russie et de l’Ukraine
Jean-Vincent Holeindre, professeur de sciences politiques, directeur du Centre Thucydide, centre de recherches en relations internationales (Paris 2)
Modération des débats par Marie-Christine Vallet, journaliste spécialiste des questions européennes.
À 18 h 30, amphithéâtre Reine Blanche du campus de Melun de l’Université Paris-Panthéon-Assas – 19, rue du Château 77000 Melun
Sur inscription : https://www.seine-et-marne.fr/fr/inscription-conference-conflit-russo-ukrainien
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