Usée par l'exercice du pouvoir dans des conditions économiques et sociales difficiles, la démocratie-chrétienne a subi des pertes sensibles aux élections régionales du 15 juin dernier tandis que le Parti communiste italien (PCI) enregistrait une progression de plus de 5 % des voix et enlevait 47 sièges supplémentaires. Ce renversement de l'équilibre politique italien dépasse la portée locale de ces élections. Comment les partis l'analysent-ils ? Quelle stratégie vont-ils adopter ? L'ouverture vers le PCI semble à la fois nécessaire et dangereuse. Dans cette analyse, l'auteur le souligne, le facteur relations internationales et notamment l'aide américaine jouent un rôle important qui limite les marges d'initiative des acteurs ; le PCI, pas plus qu'un autre parti, ne saurait les négliger.