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La pression militaire et les promesses de Trump échouent face à Poutine. La Chine et la Russie réécrivent l’histoire, tandis que l’Ukraine subit des frappes ciblant son gouvernement. Washington doit agir pour rester crédible.
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Nous reproduisons ci-dessous l’allocution prononcée par M. Jacques Chirac, Premier ministre, à l’occasion de l’ouverture, le 16 septembre, de la XXVIIIe session de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale. Ayant rappelé que la défense ne s’improvise pas et que le colonel de Gaulle écrivait déjà en 1934 : « Dans les quelques journées où, deux ou trois fois par siècle, le destin d’un peuple est joué sur les champs de bataille, le jugement, l’attitude, l’autorité des chefs dépendent surtout des réflexes intellectuels et moraux qu’ils ont acquis pendant toute leur carrière… La véritable école du commandement c’est la culture générale », M. Jacques Chirac a souhaité à ses auditeurs : « une féconde année de réflexion en toute liberté dépensée et d’expression », puis il a poursuivi : Lire la suite
Allocution du Chef d'État-major des armées au Centre des hautes études militaires le 4 septembre 1975 à l'occasion de sa nouvelle session annuelle. Le CHEM admet chaque année une vingtaine d’officiers supérieurs ou généraux des trois armées et leur fournit l’occasion d’une ultime préparation à des postes de responsabilité importants. Lire la suite
Les récentes oppositions du Congrès à la politique du Président américain traduisent-elles le simple désir de rééquilibrer les pouvoirs ou la volonté d'imprimer à la politique extérieure un nouveau cours ? Le poids de l'establishment et du système mondial sur lequel les États-Unis ont basé leur puissance permet-il un infléchissement ?
En Asie du Sud-Est où la conjoncture est en pleine évolution après le dénouement des conflits indochinois, l'attitude de la Chine semble dictée par sa volonté de contrecarrer les entreprises et l'influence soviétiques. C'est ainsi qu'elle s'avère favorable aux initiatives tendant à la stabilisation ou à la neutralité de la région et qu'elle va même jusqu'à souhaiter que l'effacement américain n'y soit pas trop rapide. Elle accorde aux mouvements révolutionnaires locaux un soutien plus verbal qu'efficace, sans perdre de vue toutefois la possibilité de les utiliser à plus longue échéance.
Puissance jusqu’ici essentiellement continentale, la Chine s’affirme patiemment et prudemment sa présence dans les îles et chez les riverains du Pacifique et y développe ses relations commerciales. Il existe cependant un décalage notable entre les ambitions de son idéologie et la faiblesse de son appareil aéromaritime civil et militaire qui n’est nullement à la mesure de cet océan. Lire les premières lignes
Après l'effondrement américain en Indochine et devant les incertitudes qui pèsent sur l'avenir de cette région, Tokyo manœuvre en souplesse et rééquilibre ses rapports en Asie du Sud-Est de façon à sauvegarder des positions économiques importantes pour son industrie. La même attitude prudente peut être notée dans les relations de Tokyo avec Pékin et Moscou tandis que le Japon se préoccupe de l'avenir de la péninsule coréenne et qu'il obtient, au prix de contreparties que l'on aperçoit, confirmation de l'engagement américain en Extrême-Orient. Lire les premières lignes
Au lendemain du nouvel accord de dégagement conclu le 4 septembre à Genève, l'auteur analyse les réactions provoquées dans le reste du monde arabe par la signature égyptienne, s'interroge sur les chances d'un accord similaire portant sur le Golan et souligne la montée de l'influence américaine et la discrétion sinon même l'effacement de l'Union soviétique au Moyen-Orient. Lire les premières lignes
L’accord intérimaire israélo-égyptien (1) paraphé le 1er septembre 1975 et signé le 4 ne constitue pas une surprise. Depuis que le Secrétaire d’État des États-Unis avait engagé son prestige personnel et celui des États-Unis dans un rôle d’intermédiaire sinon de médiateur, on pouvait escompter qu’il réussirait. L’échec de sa deuxième tentative de rapprochement entre Le Caire et Jérusalem au mois de mars 1975, si pénibles qu’en aient été les conditions, ne signifiait pas et ne pouvait signifier qu’il abandonnait sa mission. Ainsi que je l’ai écrit à plusieurs reprises, le Président Ford et le parti républicain affaibli par l’élimination de Richard Nixon, Henry Kissinger à titre personnel, avaient besoin d’un succès diplomatique majeur après la faillite de la politique américaine au Vietnam, au Cambodge et au Laos (2). Ce succès, les États-Unis devaient et pouvaient l’obtenir au Moyen-Orient. Ils le devaient pour des raisons psychologiques, l’opinion américaine étant infiniment plus sensible aux problèmes posés par les relations d’Israël avec ses voisins, par les relations des États-Unis avec les pays arabes exportateurs de pétrole et accessoirement par les droits des Palestiniens qu’à tout autre problème international. Ils le pouvaient, car une analyse de la situation faisait apparaître que Washington seul, détenait les clés permettant de sortir de l’impasse. Lire les premières lignes
Le mot « libération ». Voilà, désormais, l’un des maîtres-mots du langage de l’humanité. Un mot quasi magique, qui retentit au plus profond du cœur de nombre de nos contemporains dans le monde entier, qui est capable de susciter d’étonnantes énergies, de soulever les masses et de les conduire à l’acceptation de sacrifices héroïques. Lire les premières lignes
Chroniques
Alors que les vacances s’étaient ouvertes sur les équivoques de la conférence paneuropéenne d’Helsinki, les premiers jours de l’automne ont été dominés par l’intransigeance du gouvernement espagnol à l’égard d’opposants accusés d’avoir abattu des membres de la Guardia civil et de la police armée. Leur exécution a suscité des réactions telles que l’Espagne se trouve politiquement isolée, et que ses rapports avec la Communauté européenne sont remis en cause. Lire les premières lignes
Prenant la parole le 19 août à Minneapolis, le président Ford a déclaré qu’il demanderait au Congrès d’augmenter de 20 à 30 % le budget des armements stratégiques nucléaires si la prochaine phase des négociations SALT avec l’URSS n’aboutissait pas. Au lendemain du Sommet d’Helsinki cet avertissement a pu surprendre. Il apparaît en fait que la signature à Washington d’un accord SALT II, liée à la prochaine visite de M. Brejnev, pourrait ne pas être réalisée avant 1976, bien qu’elle ait été initialement prévue pour le printemps 1975 puis reportée à l’automne de la même année. Lire les premières lignes
Le projet de loi de finances pour 1976, déposé par le Gouvernement sur le bureau des assemblées et à l’examen duquel sera consacré l’essentiel de la session parlementaire d’automne, prévoit pour la Défense un total de 50 milliards de francs de crédits de paiement, ce qui traduit, par rapport au budget de 1975, une augmentation globale de 14,19 %, compte non tenu des crédits accordés à la Défense par le Plan de soutien voté en septembre dernier dont nous allons parler dans un instant. Lire les premières lignes
En prenant son commandement le 1er avril 1975, le général Lagarde, Chef d’état-major de l’Armée de terre (Cémat), avait défini les principes selon lesquels il entendait mener son action, soulignant notamment qu’il ne pourrait se départir de son style façonné tout au long d’une carrière dominée par de nombreux temps de commandement et de contacts étroits avec les hommes. « Par tempérament, je ne suis à l’aise que lorsque j’ai vu le visage de mes soldats » a-t-il affirmé à plusieurs reprises. Lire la suite
Le plan de relance voté le 12 septembre 1975 par le Parlement comporte un crédit de 460 millions de francs destiné à l’industrialisation et à la constitution des moyens nécessaires à la production du moteur M53-02 ainsi qu’à des travaux complémentaires de développement destinés à amorcer l’évolution de ses performances au-delà des 8 500 kg de poussée actuellement atteinte. Après le lancement du banc volant rapide Mirage F1 M53, cette mesure marque une nouvelle étape importante dans la réalisation du programme M53. Cette décision rend possible la livraison des premiers moteurs de série à partir de fin 1978 et permet à la Société nationale d’étude et de construction de moteurs d’aviation (Snecma) de proposer des délais concrets pour l’obtention de commandes de moteurs M53-02. D’autre part, conformément à l’esprit du plan de relance, cette décision conduira la Snecma à passer rapidement des commandes à l’industrie française pour la réalisation d’outillages et l’acquisition d’équipements industriels, et notamment de machines-outils. Enfin la Snecma va pouvoir amorcer – avec l’accroissement des performances – la création à partir du M53-02 d’une famille de moteurs aptes à équiper au cours des prochaines années les avions de combat, monomoteurs ou bimoteurs, hautement supersoniques destinés aux forces aériennes française et étrangères. Lire les premières lignes
Le porte-avions Nimitz (91 400 tonnes), le croiseur South Carolina (10 000 t) et le sous-marin d’attaque Sea Horse, tous trois récemment entrés en service, ont effectué de fin août à fin septembre 1975, soit durant cinq semaines, une croisière d’essais et de prestige en Europe. Lire les premières lignes
La cinquième conférence des ministres des Affaires étrangères des pays non-alignés s’est réunie à Lima du 26 au 30 août 1975 pour préparer la conférence des chefs d’État et de gouvernement qui se tiendra à Colombo (Sri Lanka) en août 1976 et pour définir une attitude commune à adopter au cours des débats de la session extraordinaire de l’ONU qui, à partir du 1er septembre, devait traiter du développement et de la coopération internationale. 88 États africains, américains ou asiatiques participaient à cette Conférence en tant que membres du groupe. Parmi eux, les pays de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), à l’exception des Comores, constituaient à eux seuls la majorité ; l’Asie comptait 13 États participants dont le plus important était l’Inde ; le Proche-Orient 12, à savoir tous les pays de la péninsule arabique, plus Bahreïn, la Syrie, le Liban, l’Irak et la Jordanie ; l’Amérique latine 6 ; étaient présents en outre Chypre, Malte et la Yougoslavie, cofondatrice du groupe en 1956 avec l’Inde et l’Indonésie, Les observateurs étaient représentés par 8 États d’Amérique latine ou des Antilles, par les Comores, par tous les mouvements africains de libération de l’Angola (à l’exception de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola ou UNITA), des Seychelles, de la Namibie, de la Somalie, de l’Afrique du Sud et de la Rhodésie (Zimbabwe African National Union ou ZANU et Zimbabwe African People Union ou ZAPU et non l’African National Congress ou ANC qui regroupe ces partis depuis décembre 1974), par le Parti socialiste de Porto Rico et par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Lire les premières lignes
Bibliographie
Ce sixième volume, rédigé par Rolf Björnerstedt, Carl-Göran Heden et Robert Neil avec l’aide d’une équipe de spécialistes internationaux, clôt la série des études que le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) a consacrées aux problèmes de la guerre chimique et biologique, reprenant ainsi à son compte une idée jadis lancée par le Comité Pugwash (1) groupant des scientifiques de tendance pacifiste. Lire la suite
Ce livre, d’une étonnante densité, s’inspire de deux préoccupations qui ne coïncident pas toujours : d’une part c’est un plaidoyer convainquant en faveur du renforcement de la protection des libertés en France et une critique souvent pertinente des carences en cette matière ; d’autre part c’est une étude historique et juridique d’une remarquable précision sur l’évolution et l’état présent de quelques problèmes concernant les libertés en France : liberté de l’information, protection juridictionnelle des libertés, droits économiques et sociaux, notamment en matière syndicale, protection de la vie privée, droit des minorités, action internationale pour la protection des droits de l’homme. Lire la suite
Les trente-cinq chefs d’État signataires de la déclaration d’Helsinki ont-ils tous été plus ou moins consciemment les acteurs d’un vaste carnaval destiné, comme le redoutait le président Pompidou, à « l’apothéose » du leader soviétique bien plus qu’à « l’ouverture » de son régime ? Telle est l’opinion que Pierre Marie Gallois formulait en ces termes à la veille de la réunion finale de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) : « Si solennelle que soit l’heure des paraphes, elle n’effacera ni les annexions ni les occupations arbitraires. Des hommes de gouvernement auront seulement trompé l’attente des opinions publiques en leur laissant croire que de ce genre de rencontres sortiraient la paix et la sécurité ». Lire la suite
Si les données statistiques concernant les budgets militaires et les effectifs en personnels et matériels permettent de mesurer l’effort de défense d’une Nation, elles ne suffisent pas à en saisir les motivations ni à apercevoir les lignes de son évolution probable. Il est indispensable de les replacer dans leur contexte politique et stratégique, de les éclairer par les éléments tirés de la situation historique, démographique et économique. La défense forme un tout dont la compréhension nécessite un effort d’analyse qui ne fait pas seulement appel aux seules données militaires. C’est bien ainsi que procède Paul-Marie de La Gorce, historien et journaliste connu, dans ces études portant sur les quatre puissances dont l’action en ce domaine est capitale pour la paix du monde et dont la France doit tenir compte à un moment où elle entend rénover sa défense. Lire la suite
Bien qu’il s’agisse d’un ouvrage paru il y a plus de deux ans, nous croyons utile de le signaler aux lecteurs de la revue. Ils y trouveront en effet la réponse à la plupart des questions que tous les non-Américains se sont posées, et n’ont sans doute pas cessé de se poser, depuis qu’a éclaté l’affaire du Watergate qui perturba si profondément la vie politique américaine. Cette affaire a révélé aux non initiés l’originalité et l’extrême complexité des rouages des différents pouvoirs aux États-Unis. Il n’était possible d’en suivre et d’en comprendre les péripéties que dans la mesure où l’on était familiarisé avec la constitution du pays et le fonctionnement de ses institutions. Lire la suite
« Allez donc savoir… ! », comme disait avec dépit ce joueur de bridge lorsqu’il s’était trompé sur la place d’un honneur dans la main adverse. Telle est la réflexion qu’on ne peut s’empêcher de faire en refermant le petit livre de Simon Leys, surtout quand on a lu et qu’on s’est passionné pour les reportages, études, articles, etc. parus pendant et après la Révolution culturelle prolétarienne en Chine, que les auteurs en aient été Peyrefitte, Massip, Illiez, Karol ou autres Féjtö. Lire la suite
Il s’agit d’une deuxième édition d’un ouvrage paru en 1964, mis à jour par des notes de bas de page et complété par deux études en annexe (l’une sur un dieu populaire tamoul et l’autre sur la communauté de village). Consacré à la société indienne traditionnelle d’hier et d’aujourd’hui, ce petit livre atteint pleinement le vœu exprimé par l’auteur de rendre le sujet parfaitement accessible aux non-spécialistes. Lire la suite
D’une lecture facile, ce livre sur l’histoire de l’Inde au XXe siècle satisfera tous ceux, étudiants ou non, qui désirent mieux comprendre ce pays. L’auteur consacre les deux tiers de l’ouvrage à la période qui précède l’indépendance 1900-1947, un tiers donc à l’Inde indépendante de 1947 à 1974. Lire la suite
On entend dire couramment que le goût de la lecture ne serait pas, ou ne serait plus, très répandu en France. Et ceux-là même qui n’en seraient pas dépourvus, ne trouveraient plus, dans la production actuelle, de quoi le satisfaire. Leur inclination serait ainsi contrariée, faute de stimulant. Lire la suite
Pour nous parler de l’Indochine qu’il connaît bien, Olivier Todd, indifféremment journaliste ou romancier, n’a pas voulu choisir entre deux genres qu’il affectionne également et qu’il pratique avec le même bonheur. Son nouveau livre utilise les techniques du reportage tout autant que celles du roman. Aucune des deux n’est suffisante à elle seule, pense-t-il sans doute, pour rendre compte d’une réalité aussi déroutante, décrire un pays aussi attachant et comprendre un peuple aussi angoissé par son devenir. Lire la suite
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Le colloque
Quelle autonomie pour les robots armés de demain ?
organisé par le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d'expérimentations (CICDE) et l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan avec son centre de recherche le CReC
se tiendra le
lundi 13 octobre 2025 de 9 H 00 à 16 h 00
à l’amphithéâtre Lacoste de l’École militaire
17 place Joffre, 75007 Paris
Le programme de ce colloque est accessible sous le lien Internet : https://www.terre.defense.gouv.fr/crec/evenements/quelle-autonomie-robots-armes-demain
Ce colloque est réservé aux personnes de nationalité française travaillant sur les questions de Défense.
Pour participer à l’ensemble du colloque, inscription gratuite mais obligatoire sous le lien Internet https://www.paris-ecole-militaire.fr/fr/forms/colloquecicdecrecsaintcyrsurlessystemesrobotiquesarmees
La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) vous invite le lundi 22 septembre 2025, de 14 h à 18 h, au colloque « La CNCTR : 10 ans de contrôle ».
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...
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