La rencontre Trump-Zelensky à Washington, influencée par un échange préalable Trump-Poutine, révèle une stratégie américaine pragmatique et déséquilibrée. Trump, focalisé sur les réalités de terrain et les intérêts économiques, marginalise l’Ukraine et l’Europe, favorisant un cessez-le-feu qui risquerait de légitimer les conquêtes russes. Zelensky, affaibli par des tensions internes et des erreurs diplomatiques, peine à défendre une position fondée sur le droit international. La perspective d’une rencontre Trump-Poutine à Budapest, sous l’égide d’Orban, accentue les divisions transatlantiques et isole davantage l’Ukraine, tout en offrant à Moscou une opportunité de dicter les termes d’un accord.
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La littérature consacrée à la crise malienne et à l’opération Serval de 2013 est déjà abondante mais l’ouvrage collectif proposé par le Centre de recherche des Écoles de Coëtquidan sous la direction d’Olivier Hanne se distingue par une approche originale.
Au moment où tous les regards se braquent – tout au moins en Europe – sur l’Ukraine et sur l’Europe centrale et alors que l’on se demande où Vladimir Poutine s’arrêtera dans son ambition de reconstituer la Grande Russie et d’y réintégrer les minorités russes de cette région, un livre, un livre hallucinant, terrible, vient nous rappeler une période historique dramatique de ces « terres de sang ». Ce livre est indispensable à tous ceux, et celles, qui veulent comprendre les événements actuels et leurs ressorts profonds.
L’un serait catalogué comme philosophe homme de gauche, l’autre comme journaliste du Figaro, tout un programme. Et pourtant, ces 140 pages se lisent d’une traite. Organisé comme un échange épistolaire, l’ouvrage s’interroge sur le déclin de l’Occident, qu’il soit avéré ou perçu comme tel. À l’image d’une société française en proie aux doutes depuis déjà si longtemps, l’Occident est en crise d’identité, ayant le sentiment de ne plus autant peser sur les affaires du monde que par le passé. Après la bipolarisation de la guerre froide, le monde évolue vite et dans un sens où le classique modèle occidental est remis en cause, y compris dans ses fondements.
L’Institut de la démocratie et de la coopération (IDC) et l’Action pour une confédération paneuropéenne ont été à l’initiative de ce colloque qui eut lieu à l’Assemblée nationale, le 10 juin 2013. L’IDC est un Institut de réflexion géopolitique qui fut créé par une initiative russe en 2008. Il a des locaux à Paris.
Lâchez le livre que vous lisez et saisissez celui-ci, toutes affaires cessantes. C’est qu’il y a urgence : les barbares sont dans les murs et nous sommes tous en danger de barbarisation. Alessandro Baricco, Italien célébré dans le monde entier, dit dans les mots de tous les jours des choses fort subtiles, et certaines terribles. Qu’est-ce donc que ces barbares dont il nous parle ? Une espèce nouvelle et envahissante que l’auteur s’est donné pour tâche d’observer, comme le colonial du siècle passé étudiait ses Bantous.
Le titre est grinçant, la conclusion pessimiste : « Le principe du tout-gratuit est en train de tuer notre pays ». Il s’agit de la vague d’immigration mal maîtrisée, objet d’un colloque organisé au printemps 2014 par l’Institut de géopolitique des populations sous la houlette de son président. On arrive en France (directement ou grâce à Schengen, une fois le pied posé quelque part en Europe) pour étudier, pour se faire soigner, pour rejoindre la famille, pour fuir les persécutions, pour éviter la misère… Il en résulte chez nous un véritable « tsunami d’étrangers » qui grossit d’année en année. 











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