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  • Le Souffle du canon brise le tabou du stress post-traumatique

Le Souffle du canon brise le tabou du stress post-traumatique

Le Souffle du canon, bientôt diffusé sur Public Sénat, offre une plongée dans l’intimité des soldats souffrant de stress post-traumatique (SPT). Présenté en avant-première au musée de l’Armée, au cœur des Invalides, le 9 mars, le film de Nicolas Mingasson nous emmène dans le parc national du Mercantour au sein du Centre de réentraînement des blessés de l'Armée de terre (CReBAT), où on y fait la connaissance de Romain, Lara, Stéphane et d’autres soldats.

Chefs de groupes ou infirmiers, ils ont été marqués à vie par ce qu’ils ont vu et vécu. Le film est saisissant, tant la souffrance du soldat se perçoit dans les yeux de ces hommes et femmes qui ont perdu une partie d’eux-mêmes au fin fond du Kosovo, de l’Afghanistan ou du Mali. Les paroles « crues » utilisées par ces soldats permettent de mieux comprendre leur enfer – sans, nous l’assure-t-on, aucune « censure militaire ». « Nous étions prêts à être blessés, c’est le boulot, mais pas à aller ramasser les copains ! », explique l'un d'eux.

Revenu des combats, rien n’a plus jamais été comme avant. Faire les courses ou prendre les transports en commun est devenu un véritable calvaire. Le soldat est hypervigilant, parfois violent. Il est impacté dans sa vie quotidienne, familiale et sexuelle. Il cherche des solutions pour trouver le sommeil. Cela passe par des cachets, l’alcool.

Le Parc du Mercantour, sa verdure, ses monts et vallées, d’où se dégage la sérénité des lieux aérés, devient un endroit de reconstruction pour ces soldats. C’est par le sport, et même par la construction en Lego que les psychologues de la Cabat (Cellule d'assistance aux blessés de l'Armée de terre – créée en décembre 1993) et les aidants de l’association Terre Fraternité parviennent à déclencher chez ces soldats l’expression de leur ressentiment.

Pourtant, « ils ne guériront jamais […] le syndrome de SPT n’est pas une maladie, c’est une blessure », a indiqué le colonel Antoine Brulé, commandant de la Cabat, lors du débat qui a suivi la projection.

Marc, un ancien chef de groupe de l’infanterie, dont l’émotion devant ce film était palpable, partage cet avis. Il identifie deux types de blessés par SPT : ceux qui veulent quitter l’Armée le plus vite possible, et ceux qui, comme lui, sont très fortement attachés à l’institution. Aujourd’hui, celui qui tente de se reconstruire dit servir la France différemment, « sans fusil ». L’entreprise Nexter, dans le cadre d’un pacte de réinsertion des blessés de guerre, lui permet de développer à nouveau une vie sociale et une vie professionnelle, étape nécessaire à la reconstruction. Il sert encore les hommes et les femmes qu’il a commandés, en « connaissant leur besoin », en s’occupant de la maintenance de chars.

La Cabat prend actuellement en charge environ 700 blessés de guerre. Le colonel Brulé le concède, ces chiffres ne prennent pas en compte tous les soldats touchés par ce traumatisme qui, par honte, méconnaissance ou échappant aux dispositifs mis en place par l’armée sont blessés mais non identifiés.

Le Souffle du canon sera diffusé pour la première fois sur Public Sénat (canal 13 de la TNT) le samedi 28 mars à 21 h et s’en suivront plusieurs rediffusions. 55 minutes pour mieux comprendre un sujet parfois encore tabou au sein de la troupe, mais dont la prise de conscience s’avère plus que nécessaire, dans la société civile et « à tous les échelons hiérarchiques », selon le gouverneur de Paris Bruno Le Ray, présent lui aussi lors de la projection, tout comme le Chef d’État-major de l’Armée de terre (CEMAT) Thierry Burkhard.

Pour voir la bande-annonce, cliquez ici.

Texte : Valentin Gruzelle
Photos : Look at Sciences

Publié le 11 mars 2020

Valentin Gruzelle

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