À l’occasion de la réunion de l’Otan, qui aura lieu au siège de l’Organisation à Bruxelles le 14 juin, regroupant les chefs d’États et de gouvernements des pays membres de l’Alliance, la RDN partage ce mémoire – qui a remporté le prix Eisenhower – sur le thème de la projection de stabilité.

Sous la direction du colonel Julien Moreau, le groupe de travail qui réunit des officiers français, britannique, grec, turc, hongrois, italien et taïwanais a répondu à la question : « Is NATO fit for purpose when it comes to projecting stability? ».

Deux thèmes en ressortent : « L’Otan est-elle encore adaptée à ses objectifs en ce qui concerne la projection de la stabilité, compte tenu d’un contexte géopolitique entièrement renouvelé et de l’élargissement de l’Alliance ? » ; « Comment l’Organisation peut-elle faire face aux défis multiformes actuels pour sa sécurité ? ».

Si les auteurs reviennent dans un premier temps sur la genèse de la notion de projection de stabilité, à travers ses différents modes opérationnels selon les périodes, ils analysent dans un second temps la façon dont les pays membres de l’Otan envisageaient la projection de cette notion dans les années 1990.

Des limites sont a posteriori listées et détaillées face à l’approche globale qu’impliquent le nouveau contexte géopolitique et l’élargissement de l’Alliance, mais les auteurs ne mettent un terme à leur raisonnement qu’après avoir proposé une kyrielle de solutions potentielles à adopter et de réponses à apporter – par lieux et niveaux de priorité – aux questions que les enjeux contemporains soulèvent et soulèveront dans les années à venir concernant la projection de stabilité. ♦

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Publié le 12 juin 2021

Noah Maddalon