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  • 17e étape – 14 juillet – Muret–Saint-Lary-Soulan : Thermalisme et réservistes

17e étape – 14 juillet – Muret–Saint-Lary-Soulan : Thermalisme et réservistes


Col du Portet (© Wikicommons)

L’étape du 14 juillet, jour de Fête nationale, est toujours particulière, avec l’espoir d’une victoire française pour franchir la ligne d’arrivée. Souvent, le trajet est spectaculaire : ce qui sera encore le cas cette année en partant de Muret, au sud de Toulouse, à 198 m d’altitude pour arriver au col du Portet à 2 215 m. Les Pyrénées constituent cette barrière naturelle qui a protégé le territoire de ce qui allait devenir la France. D’où une histoire militaire moins dense que dans le Nord-est, mais heureusement moins dramatique.

Muret fut le lieu d’une bataille essentielle en 1213 dans la construction du Royaume de France, qui vit Raymond VI, Comte de Toulouse et ses alliés venant d’Espagne battus par Simon de Montfort. La conséquence de cette victoire sur fond d’hérésie cathare sera le rattachement définitif de la région languedocienne au Royaume de France.

Muret est aussi la ville de la famille Niel, dont Adolphe Niel (1802-1869), Maréchal de France, fut ministre de la Guerre de Napoléon III à partir de 1867 et qui entama la rénovation de l’armée. Sa mort prématurée eut certainement des conséquences quant à l’issue dramatique de la guerre de 1870. Le Maréchal Niel fit notamment adopter le fusil Chassepot, à chargement par la culasse et qui surclassa ses équivalents germains.

illustrationClément Ader (BNF)

Clément Ader (1841-1925) est une autre des personnalités originaires de Muret. Inventeur prolifique, il fut animé par la passion de l’aéronautique avec des réalisations originales aboutissant à la naissance de l’aviation, dont le mot serait issu des réflexions de Clément Ader. Très vite, celui-ci perçut la dimension militaire du « plus lourd que l’air » permettant à la France d’être, avec les États-Unis, le pays de naissance de l’aéronautique.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le juge Reboul, refusant la fin de la zone libre en novembre 1942, constitua un maquis qui prit le nom de Maquis de Rieumes. Celui-ci se renforça au cours de l’année 1943, et entra en action à partir de juin 1944 avec de nombreux sabotages visant à freiner les déplacements des unités allemandes. À la fin du mois de juin, le juge Reboul a rejoint les Corps Francs Pommiès, avec 200 hommes pour contribuer à la libération du Sud-Ouest. Muret fut libéré le 20 août 1944.

Après Saint-Gaudens, déjà évoqué, la route descend plein sud vers Bagnères-de-Luchon dont la fortune de la ville est liée au thermalisme. Au XVIIIe siècle, les bienfaits des eaux firent l’objet de l’attention de l’administration militaire, qui décida d’y envoyer ses soldats blessés ou convalescents. Un décret du 20 août 1792 renforça le dispositif pour permettre une meilleure prise en compte des militaires blessés. Un hôpital militaire fut aménagé à Bagnères-de-Luchon. La chapelle des Dominicaines de Sainte-Hélène témoigne de ce passé qui prit un essor important au XIXe siècle avec deux phases d’expansion, liées au besoin de soins. La conquête de l’Algérie puis les suites de la guerre de 1870-1871 favorisèrent ce thermalisme militaire. Avant 1914, 10 hôpitaux thermaux militaires dont beaucoup dans les Pyrénées, pouvaient recevoir jusqu’à 6 000 patients en convalescence.

Au nord de Saint-Lary-Soulan, ville d’arrivée, la cité de Lannemezan eut une longue vie de garnison, de 1860 à 2000. Le Maréchal Niel, natif de la région, y fit construire un camp militaire sur 9 000 ha. entre 1860 et 1912, jusqu’à 10 000 hommes y séjournèrent. Un Centre mobilisateur, le CM 10, s’y installa en 1952, tandis qu’un établissement du matériel y stockait de l’équipement, dont des avions en caisse et qui furent envoyés en Indochine. Conséquence du choix en 1996 de la professionnalisation des armées, le CM 10 fut dissous le 30 juin 2000, au grand dam des habitants de la ville, qui voyaient ainsi s’éteindre la vie militaire dans cette ville des piémonts pyrénéens. Le CM 10 avait les équipements pour 4 950 réservistes, il entretenait 500 véhicules et 5 000 armes. ♦

Publié le 13 juillet 2021

Jérôme Pellistrandi

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