Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Brèves
  • Ukraine-Russie : 5 mars – 10e jour de guerre

Ukraine-Russie : 5 mars – 10e jour de guerre


(© Barks / Adobe Stock)

Une semaine sans écrire une ligne sur cette guerre. Une semaine où chaque jour est pire que le précédent dans la montée aux extrêmes imposée par Moscou. Une semaine à essayer de décrypter et de comprendre ce qui se passe sur le terrain du point de vue militaire. Bien sûr, il sera temps demain de réfléchir aux causes et donc aux responsabilités des uns et des autres dans cette crise majeure qui frappe l’Europe. Mais le temps n’est pas au bilan mais à regarder la réalité en face.

Une Russie dont le taux d’agressivité croît de jour en jour avec un Vladimir Poutine inflexible sur ses exigences politiques. Une Ukraine entièrement mobilisée avec une union nationale fédérant avec l’énergie du désespoir tout le pays. Une Europe – que ce soit l’Union européenne ou l’Otan – qui se rend compte que l’histoire est tragique et que le temps des dividendes de la paix est définitivement révolu ; des États-Unis qui semblent paralysés par le maître du Kremlin, alors que le Pentagone pensait davantage Asie et Pacifique.

Une semaine où les mots « dissuasion » et « nucléaire » ont plus été prononcés que durant la dernière décennie, suscitant dès lors un effroi dans les opinions publiques et une mobilisation complète des plus hautes autorités de l’État autour de cette crise. Car qui dit dissuasion, implique forcément Washington, Londres et Paris, les seuls États nucléaires occidentaux. Paradoxalement, certains responsables et commentateurs ont dû réviser très vite leur grammaire de la dissuasion, car chaque mot compte.

Une semaine où les images se sont accumulées, démontrant l’intensité des combats. Oui, il s’agit de haute intensité où les Russes n’hésitent pas à frapper pour détruire afin d’essayer d’obtenir un succès indispensable, tant le Rubicon a été franchi par Poutine. Plus de marche en arrière possible, ce qui signifie une fuite en avant utilisant toute la palette de la puissance militaire.

Une semaine où les Ukrainiens ont su résister et s’organiser pour défendre pied à pied leur territoire, malgré les pertes et les destructions. Certes, les forces russes progressent et obtiennent des victoires tactiques, dont la jonction entre les unités venant de Crimée et celles venant du Donbass, isolant la ville de Marioupol et confortant l’annexion de la mer d’Azov.

Alors quelles perspectives pour les jours à venir ? Au sud, une poussée vers Odessa privant l’accès à la mer pour l’Ukraine. Au nord, la poursuite des offensives vers Kharkiv et Soumi et l’encerclement de Kiev. Pour les Russes, il est impératif de gagner à la fois du terrain et d’essayer de briser le moral des Ukrainiens, en espérant une rupture des fronts organisés et donc un écroulement du pays. Pour les Ukrainiens, chaque heure de gagnée est une victoire, au moins morale. Pour les Occidentaux, il s’agit d’éviter une extension de la guerre à toute l’Europe. Et il reste une inconnue : comment l’opinion russe va-t-elle réagir après 10 jours d’une « opération spéciale militaire » qui ne fonctionne pas du tout comme Poutine l’avait envisagée depuis des mois ? ♦

Publié le 05 mars 2022

Jérôme Pellistrandi

Partagez...

  • Accéder aux brèves

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.