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  • Tour de France 2022 : 20e étape – 23 juillet – Lacapelle-Marival – Rocamadour : répression et base aérienne

Tour de France 2022 : 20e étape – 23 juillet – Lacapelle-Marival – Rocamadour : répression et base aérienne


Cité religieuse de Rocamadour (© Ben.ditto / Base Mérimée - Ministère de la Culture - Wikimedia commons)

Le dernier contre-la-montre se poursuivra dans le Lot.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes installées à Cahors savaient que la région était délicate à gérer, les forêts sont denses, épaisses favorables aux maquisards qui pouvaient s’y cacher. À Figeac, la Résistance s’organisa et avait pour objectif d’attirer l’attention de la Gestapo. De leur côté les Allemands voulaient briser la Résistance, ils menèrent donc différentes actions dans les villages du Lot comme Figeac ou Gramat par lequel l’étape passera. Le but était d’occuper ces petits villages pour les dissuader de continuer ou de s’engager dans la Résistance.

Lacapelle-Marival fut également occupée. Un jour les hommes durent se rassembler sur la place. Soixante-dix-sept d’entre eux furent arrêtés et chargés avec les autres prisonniers de la région. Les visites se multiplièrent, et durant ces dernières des pillages furent exécutés, des atrocités commises, des maisons dévalisées, des femmes violentées, etc.

Cité religieuse de Rocamadour (© Rilda / Wikimedia Commons)

Après une course contre la montre de 40 kilomètres, les coureurs arriveront à Rocamadour où se trouve l’ancienne base aérienne 265, utilisée par l’Armée de l’air. La base fut mise en construction en 1939 par le service des poudres mais les travaux furent interrompus à cause de la guerre et le projet ne sera donc pas exploité. En 1947, l’entrepôt de l’Armée de l’air n° 607 de Saint-Astier procéda aux premiers travaux d’organisation et d’aménagement en vue d’y installer du personnel et de stoker des munitions. L’année suivante, cette annexe passa dans le domaine de l’Armée de l’air sous le nom de dépôt de munitions n° 646, administré par l’EAA 607 de Saint-Astier. À l’origine la base comptait 12 magasins et était équipée d’un chemin de fer. Au début des années 1950, de nouveaux magasins furent construits pour atteindre le nombre de 90 en 1954. Le dépôt se diversifia avec la construction d’une salle d’artifices. En outre, des zones de stockages de munitions furent construites et reliées au réseau ferré de la base, lui-même relié au réseau de la région. En 1954, le dépôt prit le nom officiel de « Base aérienne 265 ». Au début des années 1980, la base fut parfaitement équipée : un héliport, un stand de tir, une piscine et évidemment des avions comme des Fouga CM-170 Magister, des Dassault Mystère IV et MD 315 Flamant.

DassaultDassault Mystère IV (© fsll2 / Flickr)

Le dépôt cessa son activité au milieu des années 1980. Le site fut repris par la Délégation générale pour l’armement (DGA) en 1987, qui utilisa la base pour mener des études sur les effets du souffle nucléaire ainsi que pour l’analyse des actions terroristes contre les avions. En 2004, le site fut cédé au Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat. La base servit pour la formation et les entraînements des maîtres-chiens. Depuis, la base a fait l’objet de plusieurs projets de reconversion civile mais aucun d’entre eux n’a abouti. ♦

Carte
Carte du parcours de la 20e étape du Tour de France (© ASO)

Publié le 23 juillet 2022

Jérôme Pellistrandi, Marie Toiron

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