Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • e-Recensions
  • Opération Bagration

e-Recensions

Opération Bagration

Jean Lopez, "Opération Bagration " Économica, 2014, 410 pages
<em>Opération Bagration</em>

Grand spécialiste de la guerre germano-russe de 1941-1945, Jean Lopez persiste et signe. Après Stalingrad, Koursk et le « chaudron » de Tcherkassy, et avant Berlin (dont nous avons rendu compte il y a quelques années), il livre ici un récit détaillé de la campagne d’été de 1944 centrée sur la Biélorussie.

Plus qu’une opération, « Bagration » (du nom d’un prince tsariste tué à la Moskowa, baptême témoignant de la référence à la Sainte Russie) couvre en fait une série de gigantesques coups de boutoir infligeant à l’Armée allemande des pertes comparables à celles qu’elle fit subir à ses adversaires en 1941.

Comme dans ses autres ouvrages, l’auteur procède à un récit détaillé des affrontements, appuyé sur de nombreux croquis où l’on retrouve « notre » Berezina, les Vitebsk, Moguilev ou Minsk… tant cités à l’époque dans les communiqués. On parle de la Vistule et on pense déjà à Königsberg. À la séparation des eaux entre Baltique et mer Noire, le terrain est particulièrement difficile, et ceci pour les deux adversaires. Ce sont les « infects » marais du Pripet, des forêts denses, la rareté des voies de communication. Bref, « des conditions abominables à travers un univers spongieux et barré d’innombrables cours d’eau ». Autant dire que la logistique crée des retards, voire des impossibilités, une situation peut être plus sensible du côté allemand que chez leurs adversaires, plus rustiques. « Pour la seule nourriture des 700 000 chevaux utilisés par les deux armées, il faut utiliser 10 % du parc de wagons ».

Les Allemands conservent leur « agilité tactique », des chefs de premier plan comme le maréchal Model et d’excellents blindés lourds : « À Daugavpils, 8 Tigre détruisent 27 Staline et 23 T-34 en peu de temps ». Ils se défendent pied à pied « avec le sens de la discipline et le professionnalisme qui les caractérisent ». En face, les Soviétiques bénéficiant d’une forte supériorité numérique, utilisent l’artillerie en masse (on cite des densités de 244 pièces au kilomètre) et redécouvrent le barrage roulant. Ils font effort sur le génie et bénéficient d’un appui aérien massif.

Précis et détaillés, les ordres viennent d’en haut, OKH et Stavka. Hitler fait appliquer la méthode des « Festen Plätze ». Il impose de s’accrocher au terrain ; les reculs doivent lui être « extorqués », privant les commandants d’armée de toute souplesse. Il tient à conserver l’alliance finlandaise, les minerais estoniens et les routes maritimes de la Baltique. Staline veut installer « ses » Polonais à Varsovie, quitte à laisser les insurgés à leur triste sort.

Cependant, un événement considérable s’est produit à l’Ouest : Overlord. Les Alliés contre l’Allemagne se regardent en chiens de faïence. Certains rêvent à Berlin de paix séparée. Lopez n’hésite pas à parler de « premier vrai combat de la guerre froide ».

On retrouve ici la précision, le souci du détail, les jugements et les portraits qui caractérisent chez l’auteur l’étude approfondie d’un conflit inexpiable. En couverture, la photo poignante du défilé des prisonniers allemands dans les rues de Moscou fait songer en même temps à la rapidité avec laquelle nos voisins ont retrouvé leur place dans le concert mondial.

Pierre MorisotDate de publication : 05 septembre 2014    

Partager...

  • Retour à la liste

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.