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Grotte d'Ouvéa, la libération des otages

Général Jacques Vidal, "Grotte d'Ouvéa, la libération des otages " Volum-Éditions, 2010, 227 pages
<em>Grotte d'Ouvéa, la libération des otages</em>

Commandant supérieur en Nouvelle-Calédonie, le général Vidal fut le maître d’œuvre de l’opération qui sauva les otages de la grotte d’Ouvéa. Affaire connue, comme l’est la polémique détestable qu’a soulevée sa conclusion. Or le général qui, pendant quelque vingt ans, s’est abstenu de répondre aux perfidies dont il fut la cible, enfin, parle. Un documentaire diffusé sur France 2, le 8 mai 2008 sous le titre Ouvéa, autopsie d’un massacre l’a fait sortir de ses gonds… et du silence qu’il s’imposait. On le comprend : un avocat, pas moins, l’y traita d’assassin et de « honte de la République ». Voici donc, annonce le général et on peut l’en croire, « la stricte vérité ».

  Un petit rappel est opportun sur l’histoire extraordinaire de la Nouvelle-Calédonie moderne. Après les bons pères, premiers débarqués dans l’île mélanésienne et dont on retrouvera ici l’un d’entre eux peu à son avantage, voici les bagnards ancêtres des Caldoches, les mineurs que le nickel attire, les deux guerres mondiales où les autochtones ont beaucoup donné. La paix revenue, l’indépendance fait rêver les rêveurs.

  C’est le 29 février 1988 que le général Vidal prend son commandement. Mauvais moment : le 22 avril, la crise commence, deux jours avant l’élection présidentielle qui opposera François Mitterrand, président sortant, à Jacques Chirac, son Premier ministre. Le 22 avril, donc, la Brigade de gendarmerie de Fayaoué, sur l’île d’Ouvéa, est attaquée par un groupe d’indépendantistes emmenés par Alphonse Dianou. Une trentaine de gendarmes y stationnent, quatre d’entre eux sont assassinés, le reste pris en otages et les armes (une mitrailleuse et près de 60 armes individuelles) dérobées. Voilà notre maréchaussée tournée en ridicule, ce qu’elle n’aime pas du tout. Un premier groupe d’otages, emmenés au sud de l’île, est bientôt libéré. Reste au nord le second, 16 gendarmes aux mains de Dianou, qui seront localisés, quatre jours plus tard, dans la grotte « sacrée » d’Ouvéa. Le GIGN et son patron le capitaine Legorjus sont sur place et les négociations s’engagent avec les ravisseurs, sous l’égide de Bernard Pons, pendant qu’à Paris Chirac s’énerve et Mitterrand temporise. Les premières tractations ne sont pas heureuses, puisqu’on livre aux ravisseurs 9 otages de plus dont 6 gendarmes du GIGN, leur chef Legorjus et le courageux substitut du procureur de Nouméa, qui marche au canon. S’instaure un curieux modus vivendi où des « porteurs de thé » ravitaillent chaque jour otages et gardiens, va-et-vient qui permet d’affiner le renseignement et de faire passer aux otages deux revolvers et quelques cartouches. Legorjus lui-même peut faire liaison entre la grotte, le PC Vidal et Nouméa et prend contact avec l’Élysée, initiative qui lui sera beaucoup reprochée. Peu à peu et devant l’obstination des ravisseurs, l’opération de force se monte, à laquelle vont participer, outre le GIGN, le 11e Choc et le commando Hubert de la Marine nationale, bref la fine fleur de nos forces spéciales. Le général Vidal ne cache rien des pertes prévisibles. Le président Mitterrand donne enfin son accord, assorti, rapporte M. Giraud, ministre de la Défense, d’un affreux commentaire : « Si ça échoue, il faudra s’en prendre à l’armée ».

  L’assaut est donné en deux temps, face à des ravisseurs bien postés, la surprise n’ayant pu, pour cause d’erreur de mise en place, être préservée. Le bilan est précis : tous les otages libérés sains et saufs, deux tués au 11e Choc, 18 chez les ravisseurs. Parmi ceux-ci, Dianou qui, blessé lors de l’assaut, décédera ensuite dans des conditions mal élucidées, unique « bavure » qui alimentera la polémique qui va suivre.

  En effet, l’opération à peine terminée, notre presse se déchaîne, entraînée par Edwy Plenel, trotskiste subtil dont on peut tout craindre, et Charles Villeneuve, dont on attendait mieux. Legorjus, hélas, s’y mettra aussi, gendarme pointu sans doute, mais bavard. Avec sobriété, Vidal fait ici litière des accusations portées. Pour finir, il met en parallèle l’affaire d’Ouvéa avec trois prises d’otages fameuses : Munich 72, Entebbe 76, Marignane 94. D’où il apparaît que dans une prise d’otages, il n’y a pas de bonne solution et que celle mise en œuvre à Ouvéa n’est pas la plus mauvaise. Jacques Vidal fut relevé de son commandement, ce qui, le pouvoir ayant entre temps changé de mains, fut une sortie fort honorable.

Claude Le BorgneDate de publication : 06 novembre 2010    

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