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  • Revue n° 189 Mars 1961
  • Le sous marin, arme absolu (I)

Le sous marin, arme absolu (I)

Alexandre Korganoff, « Le sous marin, arme absolu (I)  » Revue n° 189 Mars 1961 - p. 437-448

Sous-marin américain conventionnel du type Balao transformé en porteur de fusée Regulus
Sous-marin américain conventionnel du type Balao transformé en porteur de fusée Regulus

LES faux prophètes, ceux qui avaient annoncé que la Marine était condamnée, se sont trompés. Une nouvelle marine est en train de naître. Plus puissante que jamais, elle dominera notre avenir tant dans la paix que dans la guerre. La propulsion nucléaire a réalisé le rêve vieux de près d’un siècle du moteur unique capable de propulser le sous-marin à grande vitesse aussi bien en surface qu’en plongée. Le submersible atomique a révolutionné la technique de la navigation et de la stratégie sous-marine non seulement par son endurance aux grandes vitesses et son très grand rayon d’action, mais encore par le privilège de l’invisibilité totale que lui confère son moteur unique.

Qui ne se souvient des récents et retentissants exploits, déjà légendaires du USS Nautilus (1) et de ses frères qui ont étonné le monde et glorifié à juste titre leur père, l’Amiral H.-G. Rickover. Le génie de cet homme audacieux a fait faire aux sous-marins un pas formidable. Débarrassés de leurs servitudes, dont la principale était leur étroite dépendance de l’air atmosphérique — à cause de la nécessité impérative de recharger périodiquement leurs batteries d’accumulateurs — le Nautilus a, au nom de tous ses congénères, pris véritablement possession de l’immense domaine marin qui nous entoure.

Ayant dompté l’énergie atomique, la Marine peut, selon les propres termes de l’Amiral Rickover « aller où elle veut, quand elle veut », à toute vitesse, sans dorénavant se préoccuper ni de la capacité des soutes à combustible, ni de la nécessité de conserver toute la puissance pour l’attaque et la dérobade. Mais toute innovation révolutionnaire présente dans la plupart des cas, du moins à ses débuts, certains inconvénients et dans l’état actuel de la technique cette remarquable réussite a également son revers de la médaille : le prix considérable des navires à propulsion nucléaire. Un submersible atomique d’un tonnage moyen coûte de 23,5 à 25 milliards d’anciens francs, alors qu’un sous-marin à propulsion classique ne revient qu’à environ 12,5 milliards d’anciens francs (2). Pour les navires de surface, les porte-avions en particulier, la différence de prix entre une unité à propulsion nucléaire et un bâtiment équipé de machines conventionnelles est encore plus sensible. L’Entreprise, porte-avions atomique de 75 700 tonnes, lancé l’été dernier, coûtera une fois terminé quelque 314 000 000 dollars, soit plus de 150 milliards d’anciens francs, alors que le Constellation de 60 000 tonnes qui vient de brûler, en décembre dernier, à Brooklyn — et qui pour des raisons budgétaires, contrairement à ce qui avait été d’abord prévu, est doté d’un appareil propulsif classique — ne dépassera pas 150 000 000 de dollars, soit environ 75 milliards d’anciens francs. La propulsion nucléaire n’apporte aux porte-avions, comme à tous les navires de surface, que des avantages relativement limités. Certes, l’Entreprise peut donner toute sa vitesse qui est de l’ordre de 33/35 nœuds durant un temps indéterminé et croiser cinq ans sans avoir besoin de se ravitailler. Mais ces avantages, non négligeables bien sûr, n’ont aucune mesure avec l’ampleur de la révolution de la technique sous-marine apportée par l’application de l’énergie atomique aux submersibles. Cela est tellement vrai que la marine américaine a résolument coupé les ponts avec les solutions traditionnelles et les trois sous-marins, Barbel, Blueback et Bonefish de la tranche navale de 1956 ont sonné le glas des submersibles conventionnels à double propulsion, diesel et électrique, naviguant sous la bannière étoilée. Il est vrai que le budget de la Marine américaine (3) à lui seul est à peu près équivalent au budget total de la France. De telles possibilités financières sont difficilement concevables pour des pays européens et limitent l’intérêt pratique, du moins pour les prochaines années à venir, quant à la constitution d’une force sous-marine nationale à propulsion nucléaire qui pourrait remplacer les bâtiments de toutes catégories : sous-marins d’attaque, sous-marins chasseurs de sous-marins, sous-marins de détection radar, sous-marins lanceurs d’engins subsoniques et supersoniques, etc.

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Plan de l'article

Les armes nouvelles des sous-marins : engins et fusées de moyenne et longue portée

Avantages de la force sous-marine de dissuasion

 
 

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