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  • Revue n° 245 Avril 1966
  • L’idée d’Europe dans l’histoire

L’idée d’Europe dans l’histoire

Jean Némo, « L’idée d’Europe dans l’histoire  » Revue n° 245 Avril 1966 - p. 769-769
Auteur(s) de l'ouvrage : Jean-Baptiste Duroselle Éditions Denoël, 1965 ; 341 pages

L’auteur, dans ce long essai, a voulu montrer quelle idée de l’Europe s’étaient faite les Européens depuis l’origine de l’histoire.

Dans l’Antiquité, « l’idée de l’Europe, écrit-il, nous paraît être restée un concept géographique sans signification politique réelle ». Le monde connu s’organisait alors autour de la Méditerranée, une large partie de l’Europe actuelle étant mal et peu pénétrée dans ses parties septentrionale et orientale. Le concept de l’Europe change pendant le IVe siècle, ce siècle qui voit aussi une rupture entre l’Orient et l’Occident. Plus tard, vers l’an 700, une autre rupture se produit : elle est l’effet de la conquête arabe en Afrique du Nord, qui marque la fin du monde méditerranéen et rejette l’Afrique du Nord en Afrique.

Mais, dès ce moment, ou un peu plus tard, apparaissent des thèses européennes qui sont d’origine religieuse : le monde catholique couvre l’Europe ou doit le couvrir ; c’est ce que tentera un moment de réaliser Charlemagne, faisant passer dans les faits politiques une aspiration missionnaire. Après lui, naît l’Europe des États, qui se constitue en masses territoriales d’un seul tenant et dont on peut imaginer qu’elle aurait pu tout aussi bien se former autour des mers. Ces États, dès leur création, vont se combattre, se déchirer, et par suite se particulariser.

La fin du XVe siècle voit des événements capitaux : la prise de Constantinople par les Turcs, la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb et ses successeurs, l’ouverture de la route du Cap de Bonne Espérance par Vasco de Gama. Dès lors, l’idée de l’Europe s’exprime par différence avec l’Empire musulman d’Orient et les terres nouvellement inscrites sur les cartes. La prise de conscience des Européens d’appartenir à une entité s’affirme au XVIIe siècle ; mais vers l’Orient, les limites de l’Europe restent indécises : la Russie qui, comme devait le dire Napoléon, « a l’avantage d’avoir un gouvernement civilisé et des peuples barbares » est-elle ou n’est-elle pas européenne ; les Turcs s’intégreront-ils ou non à l’Europe ?

Au début du XIXe siècle, au Congrès de Vienne par exemple, trois idées de l’Europe peuvent se partager les suffrages : une Europe traditionnelle, celle des États ; une Europe nouvelle, celle des nationalités ; une Europe hégémonique que Napoléon n’a pas réussi à former. L’Europe des États semble l’emporter, mais celle des nationalités va, durant le siècle, se développer, si bien qu’au début du XXe siècle, deux courants se partagent les esprits : celui du chauvinisme et celui du pacifisme. Le premier l’emporte et cause les guerres mondiales, cependant que certains diplomates et hommes d’États s’efforcent, pendant les années de paix, de faire triompher le second. Puis on arrive à la période actuelle, dont on connaît les diverses tendances.

Un livre riche d’idées, fertile en aperçus synthétiques, de lecture facile, mais dont la substance aurait pu avantageusement, semble-t-il, être présentée en un texte plus court, qui n’en aurait été que plus frappant. ♦

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