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  • Revue n° 268 Mai 1968
  • Outre-mer - L'accession à l'indépendance de  l'île Maurice - L'organisation des États riverains du fleuve Sénégal - Gabon : l'exploitation du minerai de fer à Mékambo

Outre-mer - L'accession à l'indépendance de  l'île Maurice - L'organisation des États riverains du fleuve Sénégal - Gabon : l'exploitation du minerai de fer à Mékambo

René-Henri Rodolphe, « Outre-mer - L'accession à l'indépendance de  l'île Maurice - L'organisation des États riverains du fleuve Sénégal - Gabon : l'exploitation du minerai de fer à Mékambo  » Revue n° 268 Mai 1968 - p. 961-966

L’accession de l’Île Maurice à l’indépendance

Le 12 mars 1968, l’Île Maurice, colonie de la Couronne britannique, a acquis la souveraineté internationale, devenant ainsi le 40e État indépendant d’Afrique. Découverte par les Portugais, occupée ensuite par les Hollandais, l’île était devenue française en 1715 sous le nom d’île de France. Conquise par les Britanniques en 1810, en même temps que sa voisine l’île Bourbon, elle fut reconnue possession britannique par le Congrès de Vienne tandis que l’île Bourbon (aujourd’hui de La Réunion) était rétrocédée à la France. Initialement intégrée au groupe des Seychelles, l’île Maurice en fut séparée administrativement à partir de 1903 et dotée d’un statut de colonie de la Couronne. En 1961, une première conférence constitutionnelle, réunie à Londres, amorça l’évolution politique du territoire suivant un processus comparable à celui qui avait conduit à l’émancipation des possessions françaises du continent africain et aboutit en 1964 à l’octroi de l’autonomie interne. L’année suivante, l’île fut le théâtre de troubles provoqués par l’affrontement des partis locaux, en désaccord sur l’avenir de la colonie, et le gouvernement britannique décida la réunion d’une seconde conférence constitutionnelle. Le principe de l’indépendance du territoire y était admis et une procédure assez complexe définie pour sa réalisation. C’est ainsi qu’une étape décisive était franchie le 7 août 1967 avec l’élection au suffrage universel de la première assemblée législative mauricienne à laquelle il appartenait de demander à la métropole la complète indépendance de l’île pour que celle-ci fût acquise au terme d’une période de six mois.

La composition de l’assemblée, où le « parti de l’indépendance » avait obtenu la majorité absolue, ne laissait aucun doute sur la volonté de la majorité des Mauriciens de prendre en charge les destinées de leur pays. L’un des premiers actes de l’assemblée fut donc de voter une résolution favorable à l’indépendance complète dans les délais prévus par les décisions de Londres de 1965. Il demeure qu’une forte opposition dans le pays et à l’assemblée (27 députés sur 70) estime prématurée cette mutation radicale. Les préférences du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) de M. Gaëtan Duval allaient en effet à un statut de large autonomie avec maintien d’une association étroite avec la Grande-Bretagne qui aurait conservé la responsabilité de la défense et des relations extérieures. Dans les semaines qui ont précédé la proclamation officielle de l’indépendance, des troubles graves ont été suscités par les éléments créoles, principale clientèle de M. Duval, contre les membres de la communauté musulmane qui se sont ralliés au Parti de l’indépendance après avoir reçu des assurances des chefs de ce Parti en majorité indiens. Des renforts de troupes britanniques ont dû être dépêchés dans l’île pour y rétablir l’ordre avant le 12 mars. Si les cérémonies officielles se sont déroulées ce jour-là sans incidents sérieux, le PMSD ayant donné de simples consignes de non-participation, la tension demeure et la présence des forces britanniques semble seule empêcher des troubles graves dans l’immédiat.

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