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  • Revue n° 292 Août/Sept 1970
  • Puissance de feu et manœuvre en 1870-1871

Puissance de feu et manœuvre en 1870-1871

Henry Contamine, « Puissance de feu et manœuvre en 1870-1871  » Revue n° 292 Août/Sept 1970 - p. 1310-1318

Après cent années, après maintes profondes transformations dans l’armement, nous avons quelque peine à comprendre comment combattait le fantassin de la guerre franco-allemande. Les tableaux de bataille ne manquent pas, qui retracent des épisodes au cours desquels il luttait en ordre relativement serré. Moments exceptionnels, car le plus souvent la puissance des feux amenait la dispersion en petits groupes d’hommes qui, agenouillés ou couchés, cherchaient à se confondre avec la nature, malgré les couleurs tranchées de leurs uniformes, bleu foncé ou rouge. Divers dessins évoquent parfaitement cet aspect ordinaire de l’affrontement.

Des récits de troupiers le disent aussi, par exemple ceux qui terminent un ouvrage du commandant H. de Sonis, Le 17e corps à Loigny. Ce livre ayant paru en 1909, il s’agit là de souvenirs plus ou moins déformés d’anciens zouaves pontificaux. Référons-nous donc plutôt à L’armée de l’Est - Relation anecdotique de la campagne de 1870-71, publié en 1895 sous la signature de Grenest. On y trouve la traduction d’une lettre écrite à Dijon, le surlendemain du combat de Nuits-Saint-Georges, par un grenadier badois à sa famille. Le document a donc une valeur exceptionnelle.

Il s’agit d’une affaire qui se déroula au pied de la Côte-d’Or, à vingt kilomètres au sud du chef-lieu du département de ce nom, à quinze au nord de Beaune. Elle opposa la division badoise (quatre régiments d’infanterie et deux de dragons) à celle que commandait le général Cremer (deux régiments de marche, les deux légions du Rhône, un bataillon des mobiles de la Gironde, des corps francs et trente canons). Numériquement équivalentes, les deux forces ne se ressemblaient pas. D’un côté, le commandant du XIVe corps d’armée, le Prussien von Werder, sexagénaire, et le prince Guillaume de Bade, qui a exactement quarante et un ans le 18 décembre, jour du combat. En face, un capitaine qui vient d’entrer dans sa trente et unième année et dont Gambetta a fait un général de division. Hostile aux souvenirs républicains de la Défense nationale, et arrimée de l’esprit réactionnaire de son président, le vieux Changarnier, la commission de révision des grades le fera descendre, après la guerre, au rang de chef d’escadrons. C’était provoquer l’indignation de ce Lorrain de l’extrême frontière, de ce brillant sujet de l’école d’état-major, de cet échappé de Metz : il quitta l’armée pour tenter, à gauche, une carrière politique dont une mort soudaine empêcha le développement. Énergique au point de faire fusiller un suspect d’espionnage sans preuves suffisantes, affirmant sa foi en la nécessité de la poursuite de la lutte, il avait été un des meilleurs chefs de la seconde période de la campagne. Certes, ses troupes étaient improvisées. Mais cet officier de carrière avait la force d’âme de ne pas trop s’en plaindre. Les Badois, ces réguliers, n’avaient d’ailleurs pas beaucoup plus d’expérience, n’ayant éprouvé jusqu’alors que des pertes relativement faibles devant Strasbourg, dans les Vosges et lors de leur occupation de Dijon : presque aucune pendant la période napoléonienne, cas tout à fait exceptionnel ; 150 tués et blessés en septembre, 685 au cours des deux mois et demi suivants. La nouvelle rencontre va en ajouter 940, y compris 55 officiers, dont 18 furent frappés mortellement.

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