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  • Revue n° 019 Décembre 1945
  • Marine marchande et Guerre mondiale

Marine marchande et Guerre mondiale

G. La Roërie, « Marine marchande et Guerre mondiale  » Revue n° 019 Décembre 1945 - p. 757-774

La marine marchande a toujours constitué un des principaux éléments de la défense nationale. Cela fut, de tous les temps, bien avant notre siècle de « guerres totales », où toutes les forces industrielles, économiques et autres, sont mobilisées sans exception. Les règlements, les mœurs et la langue n’ont pas cessé de refléter ce fait. En France, la marine de commerce était encore administrée par un département militaire en 1916 ; le personnel navigant reste soumis à un code disciplinaire spécial, ses salaires s’appellent des soldes et ses chefs des officiers.

Les raisons de cet état de choses ont considérablement varié au cours des âges, sans perdre pour cela de leur importance, bien au contraire. Au temps de l’insécurité des mers, le commerce se faisant souvent à main armée, il n’y avait guère de différence entre les flottes des États et celles des marchands. Au XVIIIe siècle, ceci n’est plus vrai quant au matériel, mais, comme les vaisseaux du roi n’arment qu’au moment des conflits, c’est le commerce qui leur fournit les équipages : la marine marchande est, avant tout, la réserve, immédiatement disponible, de la marine de guerre. Aujourd’hui, les forces navales ayant plutôt besoin de techniciens que de navigateurs, cette considération joue beaucoup moins ; la flotte commerciale garde très largement en temps de guerre un rôle du temps de paix : assurer les communications ; ce rôle se contente de s’amplifier démesurément avec l’importance qu’ont prise les transports dans les guerres modernes. Cela ne veut pas dire qu’il revêt un aspect pacifique : les pertes sont là pour dire le contraire ; on cite des cas, comme celui du débarquement à Mindoro, où les marins du commerce eurent plus de tués que le personnel de l’armée ou de la marine militaire.

Rappeler le caractère décisif du facteur « tonnage » dans cette guerre serait enfanter un lieu commun : tout le monde a vécu la « bataille de l’Atlantique ». Signalons seulement que ce même facteur n’a pas été moins primordial en des zones auxquelles on pense moins. L’issue de la guerre du Pacifique a été largement une question de tonnage. Si les Japonais avaient occupé les Hawaï en décembre 1941 — ce qui leur était facile, — le retour des Américains aurait été pour le moins retardé d’une couple d’années ; toutes les suppositions sont permises pour le cas où les Japonais auraient utilisé cette base aux fins d’une offensive contre les États-Unis. De leur propre aveu, les Nippons ne débarquèrent pas à Pearl Harbour parce qu’ils n’avaient pas assez de transports maritimes pour s’y maintenir. Plus tard, les Américains purent, sans inconvénient, « jouer à saute-mouton » avec les îles du Pacifique, négligeant sur leur route nombre de fortes positions japonaises. Ils le purent parce que le manque de communications stérilisait complètement ces bases isolées. Si le Japon avait gagné, ou seulement maintenu indécise la bataille du tonnage dans le Pacifique, les Américains auraient été obligés de reconquérir de proche en proche ; au taux d’Iwoshima ou d’Okinawa, cela aurait peut-être signifié pour eux des pertes de plusieurs millions d’hommes au lieu de 72.000.

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