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  • Revue n° 478 Juillet 1987
  • Institutions internationales - L'option zéro : l'Union de l'Europe occidentale (UEO) plus circonspecte que l'Otan

Institutions internationales - L'option zéro : l'Union de l'Europe occidentale (UEO) plus circonspecte que l'Otan

Bernard Guillerez, « Institutions internationales - L'option zéro : l'Union de l'Europe occidentale (UEO) plus circonspecte que l'Otan  » Revue n° 478 Juillet 1987 - p. 159-162

Pour avoir nettement conscience que l’objectif de l’Union soviétique est de parvenir à une élimination totale des armes nucléaires en Europe occidentale, les membres de l’UEO (Union de l’Europe occidentale), réunis à la fin d’avril 1987 à Luxembourg, ont été d’avis qu’il convenait de ne pas se hâter de donner une réponse aux propositions de M. Gorbatchev. Certes, une telle attitude avait sans doute l’avantage de masquer l’embarras des pays européens et de ne pas les astreindre à trancher inconsidérément un problème sur lequel l’unanimité était loin d’être faite, mais elle témoignait aussi de l’importance accordée aux enjeux. Les membres de l’UEO sont en effet persuadés que la partie qui s’engage est aussi décisive pour l’avenir du Vieux Continent que le furent en leur temps les Accords de Yalta et de Potsdam (1945).

L’effort de défense accompli depuis la création de l’Alliance atlantique ne risque-t-il pas d’être anéanti ? La crainte en a été ressentie par les pays de l’UEO puisqu’ils ont tenu, dans leur communiqué final, à insister sur la nécessité de maintenir le couplage entre la sécurité de l’Europe et celle de l’Amérique du Nord. Il leur apparaît clairement que la présence d’armements nucléaires américains en Europe est tout à la fois une garantie de ce couplage et un impératif de la riposte graduée. En cela n’avaient-ils pas l’appui de Richard Nixon et d’Henry Kissinger qui, le dimanche précédent, avaient cosigné une mise en garde dans la presse américaine ? Écrire, comme l’a fait dans un magazine ouest-allemand le directeur de l’Agence américaine pour le contrôle des armements, Kenneth Lee Adelman, que les Européens « se plaignent quand nous déployons des missiles et qu’ils se plaignent quand nous parlons de les retirer », n’est-ce pas tout bonnement confondre l’opinion occidentale avec les minorités pacifistes ?

L’option zéro, surtout étendue aux armes à courte portée comme l’entend Moscou, est un sujet des plus sérieux qui ne doit pas être traité avec désinvolture. Les responsables politiques européens n’ont d’ailleurs pas ménagé leurs efforts, au cours du mois de mai 1987, pour parvenir à une attitude commune. Le pays le plus soucieux reste, bien entendu, l’Allemagne fédérale. Le 7 mai 1987, devant le Bundestag, le chancelier Kohl tenait à préciser que Bonn acceptait une élimination totale des missiles à portée intermédiaire, totale c’est-à-dire qu’aucun SS-20 ne pourrait être stationné dans la partie asiatique de l’URSS. Cette exigence a, du reste, été entendue par Washington puisqu’une semaine plus tard, lors de la réunion de l’Otan en Norvège, Caspar Weinberger (Secrétaire à la Défense des États-Unis) la reprenait à son compte alors qu’auparavant les États-Unis admettaient, comme le souhaite Moscou, qu’une centaine de têtes nucléaires fussent conservées en Asie.

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