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  • Revue n° 500 Juillet 1989
  • Afrique - Afrique australe : du nouveau à l'Est

Afrique - Afrique australe : du nouveau à l'Est

Bernard Brionne, « Afrique - Afrique australe : du nouveau à l'Est  » Revue n° 500 Juillet 1989 - p. 190-193

Pour les Sud-Africains qui examinent le continent africain en partant du Sud vers le Nord, l’Est a beaucoup plus d’importance que l’Ouest, en raison de la géographie et de l’histoire d’abord. Les hautes terres et les voies d’eau qui pénètrent ces espaces ont attiré de tout temps les colons européens venus du Cap : les Boers ont choisi cette direction pour fuir la domination britannique, puis les regards de Cecil Rhodes se sont portés sur elle lorsqu’il rêvait de rejoindre, aux sources du Nil, ceux qui auraient remonté la vallée de ce fleuve en partant d’Égypte ; les Bantous avaient aussi emprunté cette voie à contresens lors de leur migration d’Afrique centrale vers les mers du Sud. Pretoria s’y intéresse ensuite pour des raisons de sécurité.

La partie orientale de l’Afrique du Sud, c’est-à-dire le Nord-Est du Transvaal et le Natal, est la région où le peuplement blanc pourrait se trouver placé en contact le plus direct avec les populations noires des États voisins, surtout depuis l’indépendance du Zimbabwe ; des bantoustans, appelés à s’arrondir avec le temps, y ont été constitués pour devenir, en quelque sorte, une zone de peuplement exclusivement noir, morcelé en ethnies plus ou moins rivales, et contrôlée indirectement par Pretoria, qui s’offrait ainsi une barrière protégeant, des influences extérieures, les Noirs vivant au sein de la communauté blanche. Avec l’évolution des territoires voisins et l’immobilisme passé de la politique intérieure de Pretoria, la barrière s’était d’ailleurs avérée rapidement poreuse : les Sud-Africains n’avaient pas cru devoir donner aux États ainsi formés les moyens d’afficher et de faire reconnaître leur autonomie.

À l’Ouest en revanche, la partie la plus active du territoire sud-africain est séparée des États voisins, même de la Namibie, par une zone désertique qui la rend moins vulnérable aux influences extérieures. D’ailleurs les relations économiques qui ont existé entre elle et l’Angola par exemple n’ont jamais pris le caractère d’interdépendance que connaissent les rapports avec le Mozambique et le Zimbabwe. L’imbrication des économies à l’Est interdit les tensions excessives mais elle rend plus difficile le règlement des problèmes survenant entre les États ; chaque interlocuteur cherchant à devenir seul maître de sa destinée avant de commencer à discuter, il ne peut avoir l’illusion de le faire qu’en maintenant un minimum de tension. À l’Ouest, en dehors du problème de la SWAPO (South West African People’s Organisation) que l’on pourrait considérer comme relevant de la politique intérieure, Pretoria est en mesure de négocier avec Luanda un accord franc et durable. En est-il de même à l’Est ? Les affrontements militaires y sont plus improbables mais des inflexions subtiles ont fait que tous les accords publics ou les ententes officieuses ont conservé jusqu’ici un caractère ambigu et précaire. L’interdépendance économique a permis l’établissement d’influences réciproques qui sont, de part et d’autre, mal contrôlées par les gouvernements ou dont l’existence est utilisée par ces derniers pour faire croire qu’ils sont impuissants à supprimer la cause des tensions.

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