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  • Revue n° 557 Octobre 1994
  • Marine - Marine nationale, plongée et intervention sous la mer

Marine - Marine nationale, plongée et intervention sous la mer

Adam Galbet, « Marine - Marine nationale, plongée et intervention sous la mer  » Revue n° 557 Octobre 1994 - p. 172-174

1865 : Le lieutenant de vaisseau Denayrouze conçoit le premier « détendeur à la demande ».
1926 : Le capitaine de corvette Le Prieur essaie le premier scaphandre autonome sur les bords de la Seine.
1962 : La Marine nationale réalise une plongée à 9 561 mètres dans la fosse de l’archipel des îles Kouriles, au moyen du bathyscaphe Archimède, seul engin européen capable d’atteindre tous les fonds sous-marins du globe.

Depuis cette période, le domaine civil international a largement acquis la maîtrise de l’intervention sous la mer, autrefois apanage pratiquement exclusif de la Marine, ne serait-ce que pour répondre à des besoins économiques et scientifiques, tant il est vrai que les ressources pétrolières, minérales et halieutiques des océans suscitent plus d’applications industrielles civiles que militaires.

Aussi, est-on en droit de se demander ce que représente aujourd’hui la compétence de la Marine en ce qui concerne la plongée et l’intervention sous la mer.

Deux modes d’action

La maîtrise du plateau continental, c’est-à-dire l’accessibilité à une profondeur n’excédant pas 300 m, au moyen d’hommes ou de véhicules sous-marins, constitue l’objectif prioritaire. Cette maîtrise s’articule sur deux modes d’action.

La plongée humaine, dans la tranche allant jusqu’à 80 m, permet en particulier de mener à bien des missions de sauvetage, des visites sous-marines d’entretien de bâtiments ou d’installations portuaires, mais aussi des missions à caractère offensif ou de lutte contre les mines.

L’intervention par robots, engins habités, ou encore par systèmes de plongée hyperbares dans la tranche 80-300 m, constitue le second mode d’action et doit en cela permettre de mener notamment des opérations de recherche, d’expertise, ou encore d’assistance à un sous-marin en difficulté sur le fond.

Ces quelques caractéristiques témoignent à l’évidence de la diversité des missions, en particulier dans le domaine de la plongée autonome, que la Marine doit assurer.

Un commandement spécifique

Confrontée à la disparité des unités parties prenantes de ces missions, aux différents niveaux de sélection et de formation des plongeurs, à leur suivi médical, aux problèmes à caractère technique liés à des équipements spéciaux, à la spécificité de l’intervention par grande profondeur, mais aussi à la définition du matériel futur, la Marine créait en 1981 le Commandement de la plongée et de l’intervention sous la mer (Comismer), commandement de force maritime indépendant, relevant à ce titre directement du Chef d’état-major de la Marine (CEMM).

Des contraintes et des choix

La plongée et l’intervention sous la mer n’ont pas échappé à l’effort de restructuration, de rationalisation de l’emploi des moyens défini par le plan Optimar 95, effort qui, dans ce domaine, s’est articulé sur trois axes.

Ainsi, jugée trop coûteuse, la capacité d’intervention par grande profondeur a été réduite. En contrepartie, les activités de l’état-major de Comismer se sont recentrées sur la plongée autonome. Enfin, le troisième axe a consisté à désigner ce commandement comme Autorité de direction générale (ADG) de la plongée. Cette dernière attribution lui confère non seulement un rôle d’expert dans la formation et l’emploi du personnel, dans la définition des normes d’entraînement, mais aussi un rôle de décision dans l’organisation de la conduite de la plongée et dans la politique de mise en œuvre du matériel.

De fait, libéré de sa charge d’autorité opérationnelle, Comismer, fort de moyens lui permettant d’exercer le contrôle de la sécurité de la pénétration humaine sous la mer, se voit renforcé dans son rôle d’inspecteur technique de toutes les unités de la Marine dans le domaine.

Des plongeurs en tous genres

Pour la plongée autonome, la Marine dispose d’environ 1 830 plongeurs. Bien que générique, ce terme recouvre une grande diversité de qualifications.

Les plongeurs de bord, de loin les plus nombreux (1 250), opèrent non seulement dans toutes les unités navigantes, mais également au sein des unités de soutien à terre. Il convient de préciser que la qualification de ces plongeurs ne se substitue pas à leur spécialité d’origine qui demeure leur activité principale. Dotés de matériels identiques à ceux qu’il est possible de trouver dans le secteur civil de la plongée sportive, leurs missions, limitées à la profondeur de 35 m, se concentrent sur trois pôles principaux : visites d’entretien des bâtiments ou installations portuaires, lutte contre les nageurs de combat, sécurité du bâtiment. Ils peuvent de surcroît être conduits à exécuter des travaux sous-marins élémentaires et participer à des opérations de service public de sauvetage de personnel.

Agissant eux aussi jusqu’à 35 m, les plongeurs d’hélicoptère sont destinés aux bases et formations de l’aéronautique navale. Ils sont plus particulièrement chargés de la sauvegarde et du sauvetage des équipages d’aéronefs, de l’évacuation sanitaire à bord de bâtiments militaires ou civils.

Essentiellement affectés dans des unités spécialisées et plus spécialement dans celles relevant de la guerre des mines, les plongeurs démineurs opèrent dans la tranche d’immersion allant jusqu’à 80 m. Équipés d’appareils respiratoires de plongée spécifiques, ils remplissent une part importante des missions de lutte contre les mines. Ils peuvent avoir également une compétence dans la neutralisation, l’enlèvement et la destruction d’engins explosifs de toutes natures. Enfin, ils sont aptes à toutes missions de génie sous-marin (expertise d’épaves, renflouement, soudure et découpage sous-marins).

Pour leur part, les nageurs de combat ont une vocation purement offensive et leurs missions s’inscrivent dans des actions de commandos contre des objectifs maritimes et terrestres.

Les médecins assistants ou spécialistes de plongée, certifiés « plongeurs démineurs » ou « nageurs de combat » ont la charge de traiter les accidentés de plongée et d’organiser le service de santé des unités spécialisées.

Les infirmiers hyperbaristes ont, outre leur formation d’infirmier, celle de plongeur de bord et reçoivent de plus une initiation à la plongée aux mélanges suroxygénés qui doit leur permettre de mieux connaître les risques physiologiques inhérents à cette pratique.

L’intervention par grande profondeur

Dans le domaine inaccessible à la plongée autonome (80-300 m), le recours à la technologie de la pénétration sous la mer par grande profondeur avait conduit la Marine à se doter, au cours de ces vingt dernières années, de véhicules sous-marins et de systèmes de plongée hyperbares à saturation regroupés au sein d’une unité spécialisée d’intervention sous la mer.

La maîtrise de cette capacité a été considérablement réduite par la Marine en raison de son caractère exceptionnel et ce, dans un contexte budgétaire difficile. Aussi, était-il nécessaire de trouver des solutions palliatives.

C’est ainsi qu’il est possible de faire appel à des sociétés civiles spécialisées dans ce domaine. Un sous-marin d’intervention, le Griffon et le robot Erato appartenant respectivement à la Marine et à la Délégation générale pour l’armement (DGA) ont été remis à l’Institut français pour l’exploitation des mers et des océans (Ifremer), qui est chargé de leur entretien et de leur mise en œuvre, à titre onéreux, pour des opérations essentiellement conduites au profit de la défense. Un détachement de personnels de la Marine nationale participe à ce type de mission et conserve ainsi un savoir-faire minimal dans la conduite des engins sous-marins.

À moyen terme, il sera possible d’avoir recours à des scaphandres atmosphériques, dont un exemplaire est actuellement en évaluation par la Marine. Ce nouveau type de scaphandre, qui semble prometteur, est un engin monoplace anthropomorphe dans lequel le pilote opère à la pression atmosphérique. Il se distingue des sous-marins d’intervention et des systèmes de plongée hyperbares par la faiblesse de son coût, sa légèreté et sa souplesse de mise en œuvre. Possédant bras, jambes et moteurs de propulsion, il peut évoluer librement dans l’espace sous-marin, relié à la surface par un câble d’alimentation en énergie électrique.

* * *

La Marine nationale a su conserver et renforcer des moyens de plongée autonome performants que lui envient, depuis le début du siècle, bon nombre de marines étrangères.

Avec la volonté de conserver comme domaine d’excellence la tranche 0-80 m, elle s’est fixé l’objectif d’optimiser sa capacité de pénétration sous la mer dans la tranche 80-300 m par l’adoption d’une politique de sous-traitance réaliste et en évaluant de nouveaux matériels dont l’investissement correspond mieux aux réalités budgétaires actuelles. ♦

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