Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 023 Avril 1946
  • Comment étudier la Seconde Guerre mondiale ?

Comment étudier la Seconde Guerre mondiale ?

Lionel-Max Chassin, « Comment étudier la Seconde Guerre mondiale ?  » Revue n° 023 Avril 1946 - p. 431-442

Il n’est pas rare d’entendre dire aujourd’hui, dans certains milieux militaires, qu’il est absolument inutile d’étudier l’histoire de la dernière guerre mondiale. Cette théorie, singulière au premier abord, s’appuie sur le fait que, pendant les six années de conflit, les belligérants ont utilisé — à peu près uniquement — du matériel « classique » : chars d’assaut, canons, mitrailleuses, avions, sous-marins, cuirassés, porte-avions. C’est seulement tout à fait à la fin que sont apparues les armes « révolutionnaires » : avions à réaction, engins télécommandés et, enfin, bombe atomique. Pour des raisons diverses, les belligérants ont à peine eu le temps de s’en servir, et on n’a aucune expérience de leur maniement et des parades qui auraient pu être mises en action. Pour l’avenir, on en est donc réduit aux conjectures. Étudier une guerre menée avec un matériel entièrement périmé serait perdre son temps. Il vaut mieux réfléchir et faire preuve d’imagination.

D’un autre côté, des théoriciens de valeur prétendent que les lois de la guerre sont éternelles, et que la bataille de Tunisie de 1943, par exemple, ressemble comme une sœur à la bataille d’Arbelles [NDLR 2023 : Gaugamèles] de 331 av. J.-C. Quoique les armes employées aient changé du tout au tout, les « principes » de la stratégie ou de la tactique sont toujours valables. Les Britanniques, qui ont beaucoup écrit, depuis quelques années, sur la théorie de la guerre, ne viennent-ils pas de rééditer récemment le « Livre de la guerre » du général chinois Sun-Tzu, qui vivait il y a 2.400 ans et chez lequel on trouve clairement mis en valeur les immuables principes qui régissent l’art des combats.

En effet, l’emploi des armes a toujours exigé la mise sur pied de forces armées plus ou moins organisées, et dont l’évolution peut être facilement suivie au cours de l’histoire. Après une première période, caractérisée par des « batailles » d’une durée généralement inférieure à une journée, livrées entre des hordes mal disciplinées et se terminant par le massacre des vaincus, on est passé à la période des « campagnes » longtemps limitées à la belle saison, et menées par des armées professionnelles, pour en arriver finalement à la guerre « totale », amenant la mobilisation complète des forces du pays, l’intérieur alimentant les armées chargées d’obtenir la décision. Dans toutes ces luttes entre armées, quelle que soit leur importance, l’art de la guerre s’est toujours appuyé sur un certain nombre de « principes ». Certes, selon les auteurs, leur présentation est différente. Pour le maréchal Foch, quatre suffisent : économie des forces, liberté d’action, liberté de disposition des forces, sûreté. Certains écrivains militaires modernes portent ce nombre à neuf : poursuite d’un objectif unique, primauté de l’offensive, concentration, mobilité, surprise, coopération, économie des forces, sécurité, simplicité. Pour d’autres enfin, tout peut se résumer en une seule règle qui contient toutes les autres : « s’assurer le maximum de forces pour la bataille décisive ».

Il reste 87 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

2nd WW, histoire, Wintringham, Fuller

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.