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  • Revue n° 535 Octobre 1992
  • Algérie, guerre et paix. Défense et illustration d’une victoire oubliée sur la révolution

Algérie, guerre et paix. Défense et illustration d’une victoire oubliée sur la révolution

Michel Klen, « Algérie, guerre et paix. Défense et illustration d’une victoire oubliée sur la révolution  » Revue n° 535 Octobre 1992 - p. 200-201
Auteur(s) de l'ouvrage : Bertrand Dupont de Dinechin Nouvelles Éditions Latines, 1992 ; 290 pages

Ce livre se propose de réhabiliter la victoire militaire de l’armée française aux prises avec la guerre révolutionnaire qui déchira l’Algérie de 1954 à 1962. Le général (CR) Dupont de Dinechin a vécu la quasi-totalité du conflit dans les unités les plus diverses : 26 mois de commandement d’un peloton, puis d’un escadron de spahis à cheval, formation montée autochtone chargée de missions dites de pacification, 12 mois consacrés à l’instruction de cadres de jeunesse destinés à seconder les officiers responsables des Sections administratives spécialisées (Sas), et 30 mois à la tête d’un escadron de parachutistes, unité relevant des réserves générales et participant à ce titre aux opérations d’ensemble menées contre les groupes rebelles. Grâce à la variété et à l’étendue de toutes ces expériences, l’auteur est en mesure d’apporter au lecteur de nombreux témoignages sur les différents aspects de cette guerre.

Cet ancien combattant averti décrit avec une précision remarquable les différents modes d’action du quadrillage qui, en dépit de quelques insuffisances, prouva son efficacité sur un terrain pourtant difficile. À cette occasion, il souligne l’importance majeure du renseignement, malgré les dérives regrettables qu’il a entraînées. Sans les excuser, il fournit notamment trois explications sur la pratique de la torture : l’application irréfléchie de la loi du talion à l’égard de certains adversaires qui pratiquaient le terrorisme, la difficulté de contrôler de multiples détachements répartis sur un vaste territoire et surtout une certaine faiblesse quantitative et qualitative de leur encadrement (car une troupe bien entraînée ne se livre pas à de tels débordements). Les nombreux cas de conscience vécus par les militaires français ont été provoqués par des ambiguïtés. Les lois que l’armée était chargée de faire appliquer se sont en effet révélées souvent inadaptées à la situation créée par l’adversaire. Cette distorsion a contribué à fausser le combat. Pour la loi, c’était le temps de paix, alors que les faits s’acharnaient à démontrer qu’il s’agissait d’une guerre, subversive certes, mais guerre tout de même.

L’ouvrage met en exergue les actions décisives qui ont considérablement affaibli l’adversaire : la bataille d’Alger (1957) qui a mis fin à un certain terrorisme urbain, la bataille du barrage (1958) qui a stoppé les infiltrations aux frontières, les opérations du plan Challe (1959-1961) qui, s’appuyant sur le principe fondamental de la concentration des moyens sur des objectifs identifiés avec précision, a permis de reprendre l’initiative sur le terrain, et l’emploi de l’arme psychologique. Pour ce dernier aspect, il s’agissait d’utiliser avec finesse les informations détenues sur l’ennemi pour le démoraliser en créant chez lui un climat de suspicion et en exacerbant les causes de division. Les occasions furent multiples : rivalités entre Front de libération national (FLN) et Mouvement national algérien (MNA), le parti de Messali Hadj, entre Kabyles de la montagne et Arabes de la ville ou de la plaine, entre les différentes wilayas, entre les combattants de l’intérieur et ceux de l’extérieur stationnés au Maroc et en Tunisie, entre les politiques et les militaires, etc. C’était en quelque sorte rendre à l’ennemi la monnaie de sa pièce en retournant contre lui les manœuvres d’intoxication sur lesquelles il avait en grande partie fondé sa guerre révolutionnaire.

Le général (CR) Dupont de Dinechin prend fermement position sur la solution qui, selon lui et compte tenu de la victoire militaire acquise, aurait permis à la France d’éviter le déshonneur et de répondre à sa mission. Dans cette optique, il préconise l’intégration à l’époque d’une province algérienne conservant toutes ses spécificités dans un ensemble fédératif franco-algérien. Cette issue, qui était celle prônée par le maréchal Juin, un enfant du pays, ménageait une évolution ultérieure, soit vers une assimilation, soit vers une indépendance à terme garantissant les intérêts des deux pays. Évitant toute polémique stérile, l’auteur conclut sur l’évocation des trois leçons fondamentales à tirer de l’événement : le défi de la décolonisation, le défi de l’islam et le défi de la révolution qui portent en germe, selon les réponses apportées, la physionomie du monde de demain. Certains commentateurs trouveront peut-être que cet ancien militaire à la carrière prestigieuse va trop loin dans son analyse, mais la plupart verront dans ce nouvel écrivain un homme de conviction et d’honneur, qui reste profondément attaché à son armée et qui, à ce titre, se propose de lui rendre justice et hommage dans cette période difficile de son histoire. ♦

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