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  • Revue n° 508 Avril 1990
  • The Peacekeepers

The Peacekeepers

Pierre Le Peillet, « The Peacekeepers  » Revue n° 508 Avril 1990 - p. 209-210
Auteur(s) de l'ouvrage : John Mackinlay Éditions Unwyn Hyman, 1989 ; 239 pages

« Une évaluation des opérations de maintien de la paix menées entre Arabes et Israéliens » : le sous-titre de cet ouvrage en langue anglaise en définit bien l’objet.

Depuis son affectation en 1982 à l’état-major de la force multinationale du Sinaï, où il a découvert l’étonnant univers du maintien de la paix, le lieutenant-colonel britannique John Mackinlay a voulu élargir sa propre expérience de « peacekeeper » en visitant et étudiant toutes les forces de ce type déployées au Proche-Orient, interrogeant leurs chefs et dépouillant leurs archives. C’est le fruit de ses observations et de ses réflexions, passées au crible d’un esprit critique aiguisé, qu’il nous livre dans cet ouvrage à la fois clair et bien documenté. Il espère éclairer les états-majors des grandes nations sur un type d’activités qu’ils ignorent largement et qu’ils considèrent comme un art militaire mineur.

Quatre forces (Fnuod, Finul, FMO, FMSB) (1) – dont trois sont « intégrées » et une « fédérale » (la FMSB) selon la terminologie de l’auteur – nous sont ainsi présentées, avec les conditions politiques de leur engagement, leurs traits communs et leurs différences, leurs succès et leurs échecs.

Pour l’auteur, la prééminence du facteur politique, dans la réussite d’une opération de maintien de la paix, ne fait pas de doute. La force n’étant pas autorisée à utiliser ses armes pour s’imposer, c’est aux négociateurs politiques qu’il appartient de créer, avec l’accord des parties en présence, les conditions indispensables, d’abord à son déploiement, puis à l’exécution de sa mission. Si ces conditions préalables ont bien été réalisées pour les forces du Golan et du Sinaï – d’où leur succès –, il n’en a malheureusement pas été de même pour la Finul ni pour la FMSB.

John Mackinlay estime que la hâte qui a présidé à la création de ces deux forces a largement contribué à leur échec. En ce qui concerne la Finul, le handicap dû à l’adoption d’un mandat tout à fait inadéquat a été aggravé par l’injection des unités au compte-gouttes, au fur et à mesure de leur arrivée, privant la force de l’effet de choc que son entrée en masse aurait pu produire sur les miliciens. Il aurait mieux valu, pense l’auteur, la concentrer à l’extérieur (à Chypre, par exemple) jusqu’à réalisation complète de ses effectifs. Son chef aurait eu le temps de procéder aux reconnaissances nécessaires, de mettre sur pied sa logistique, d’imposer, surtout, à ses commandants de bataillon une vue unique de leur tâche.

Bien que secondaire, le facteur militaire contribue donc de façon importante au succès d’une opération de maintien de la paix. Si une force, aussi bien commandée et organisée qu’elle soit, ne peut mener à la réussite une opération mal enclenchée politiquement, le contraire est tout à fait possible. Une opération bien préparée par les politiques pourrait échouer par la faute d’un engagement initial manqué ou d’un mauvais comportement sur le terrain. Tirant les leçons des dix années de maintien de la paix (1974-1984) sur lesquelles porte son étude, l’auteur dresse l’inventaire des points de faiblesse (le particularisme des contingents nationaux n’étant pas le moindre) et dégage les principes qui devraient présider désormais à l’engagement de telles forces. Sa démonstration vise en particulier le secrétariat général, qui, selon lui, n’accorde pas au facteur militaire toute l’importance qu’il mérite. Il en juge notamment par son refus obstiné de recourir aux services d’un état-major permanent, seul capable pourtant de planifier et de conduire avec compétence les opérations militaires de l’ONU.

Il n’est pas possible de s’étendre davantage sur le contenu de ce livre, qui fourmille d’observations pertinentes (notamment sur la FMSB, à laquelle sont consacrées une cinquantaine de pages) et de propositions novatrices. Cette brillante étude constitue une documentation précieuse pour les officiers, mais aussi pour les hommes politiques, qui auront la tâche de préparer et de mener les prochaines opérations de maintien de la paix. ♦


(1) Fnuod : Force des Nations unies pour l’observation du désengagement (Golan) ; Finul : Force intérimaire des Nations unies au Liban ; FMO : Force multinationale et observateurs (Sinaï) : FMSB : Force multinationale de sécurité à Beyrouth.

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