Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 362 Janvier 1977
  • Les mouvements insurrectionnels de Provence entre 1596 et 1715

Les mouvements insurrectionnels de Provence entre 1596 et 1715

P. F., « Les mouvements insurrectionnels de Provence entre 1596 et 1715  » Revue n° 362 Janvier 1977 - p. 189-190
Auteur(s) de l'ouvrage : René Pillorget Éditions Pedone, 1975 ; 1 044 pages

En soutenant sa thèse de doctorat d’État sur les mouvements insurrectionnels de Provence d’Henri IV à la Régence. René Pillorget, professeur à l’Université de Tours, a voulu montrer la nature exacte des révoltes survenues dans une province française. Cette problématique des mouvements insurrectionnels avait été clairement établie dans une polémique qui opposait l’académicien russe Boris Porchnev, aujourd’hui décédé, au professeur Roland Mousnier : ces révoltes pouvaient-elles être expliquées par le choc de deux « fronts de classe » ou bien résultaient-elles de l’opposition de groupes sociaux à l’emprise étatique ? Dans son travail de recherche, René Pillorget a renvoyé les adversaires dos à dos, pour tenter une approche personnelle des révoltes provençales. Bénéficiant d’une assise documentaire abondante, l’auteur s’est refusé à intégrer ses sources dans un schéma préconçu.

De cet ouvrage essentiellement analytique il est possible de tirer quelques conclusions. La première est que la Provence au XVIIe siècle, a connu de nombreux mouvements insurrectionnels présentant un caractère sporadique et peu dévastateur. L’auteur distingue des « périodes d’accélération et des périodes d’accalmie », tout en s’efforçant d’apprécier les degrés de gravité de ces mouvements. En fait, au terme de cette étude, il s’ensuit que la Provence n’apparaît nullement comme un pays mis à feu et à sang. Plus nombreux dans les villes que dans les villages, les mouvements insurrectionnels affectent davantage la Basse que la Haute-Provence.

Une deuxième idée à retenir de ce travail de recherche est la multiplicité des formes, et surtout des facteurs de ces soulèvements. Émeutes et rassemblements se déroulent surtout les dimanches et jours de fête, suivant par là le rythme des semaines et du calendrier liturgique, plus que le rythme saisonnier. Au-delà de la conjoncture céréalière, il faut rechercher l’origine des soulèvements dans des facteurs d’ordre politique, religieux et surtout dans le contexte international. Mettant l’accent sur l’hétérogénéité sociale des émeutiers, René Pillorget montre par là que les luttes au sein des communautés n’opposent nullement les dominés aux dominants, les pauvres aux riches, les roturiers aux nobles, mais opposent entre eux « des clans de nobles » ou « des factions de notables roturiers ». Nous sommes ici en présence de luttes politiques, émanant de clans, de factions, et non de luttes de « classes ». En effet, d’après René Pillorget, il n’existe pas de « classe » dans la Provence du XVIIe siècle. Ce sont les « corps » qui constituent les groupes sociaux.

En définitive le problème majeur de la Provence au XVIIe siècle, est celui de l’inadaptation d’une province longtemps autonome au poids de la centralisation sans cesse croissant.

On peut regretter l’absence de cartes, tableaux, textes qui auraient rendu la lecture de ce gros ouvrage plus attrayante pour le profane et son utilisation plus aisée pour le spécialiste. ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.