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  • Revue n° 225 Juin 1964
  • Je suis un évadé de la Chine rouge 

Je suis un évadé de la Chine rouge 

Jean Némo, « Je suis un évadé de la Chine rouge   » Revue n° 225 Juin 1964 - p. 1125-1126
Auteur(s) de l'ouvrage : Robert Loh (avec la collaboration de Humphrey Evans) Éditions Plon, 1963 ; 304 pages

Un Chinois qui a choisi la liberté raconte les raisons pour lesquelles il a fui le régime communiste de Pékin. Appartenant à une riche famille de grands minotiers de Shanghai, Robert Loh a fait une partie de ses études aux États-Unis, où il se trouvait au moment du triomphe des communistes en Chine. Revenu dans son pays, hésitant sur la ligne à suivre, mais désireux d’aider ses compatriotes, il reste plusieurs années confronté avec le régime. Sa résolution de quitter son pays est cependant rapidement prise, mais l’occasion ne se présente pas de la mettre à exécution. D’ailleurs, il est retenu à Shanghai par son amour pour une jeune fille qu’il désirerait épouser, mais que le Parti, d’abord lui refuse puis voudra lui donner au moment où les deux jeunes gens ne sont plus libres d’agir à leur guise ; elle se mariera à un autre Chinois, membre du Parti, et finalement se suicidera, cependant que l’auteur gagnera Hong Kong, avec, semble-t-il, une semi-complicité de certains dirigeants communistes, dont celui qui est son rival en amour.

Cette autobiographie a donc un caractère romanesque prononcé, qui ne nuit pas à sa lecture ; celle-ci reste cependant un peu austère. La peinture de la Chine communiste est faite à partir d’une expérience individuelle, en fonction des contraintes que le Parti impose à l’auteur, et par une démonstration purement personnelle de l’impossibilité de vivre en Chine rouge si l’on veut conserver quelque indépendance d’esprit, quelque jugement objectif, quelque liberté d’action et de pensée.

À partir des incidents relatés par Robert Loh, on peut facilement extrapoler et comprendre les méthodes de pression employées par les dirigeants chinois. Le milieu de l’auteur est celui des « capitalistes d’État », conservés par le régime à ses débuts pour que l’industrie continue de fonctionner. Peu à peu, l’étreinte se resserre autour d’eux, pour les amener à servir fidèlement le régime et si possible, pour amener certains d’entre eux à une conviction communiste, soit volontairement, soit par lassitude. Ces pressions se font tous les jours, à l’occasion des incidents les plus minimes de la vie, les plus intimes aussi. Le Parti est toujours et partout présent ; il devient une hantise insupportable. Il élimine les hommes de valeur qui ne se plient pas assez vite à ses directives en leur donnant des postes très inférieurs à ceux qu’ils occupaient ou en les envoyant dans des camps de redressement dont ils ne reviennent pas. Il met à leur place des gens dont la principale qualité doit être leur fidélité inconditionnelle, même si leur compétence est médiocre ou nulle. Surveillés, espionnés, traqués, ceux que vise le régime n’ont que deux issues : une soumission totale ou la fuite.

Ce n’est pas la première fois que paraît un semblable témoignage. Celui-ci permet peut-être de mieux comprendre l’action dissolvante de l’appareil communiste sur un homme atteint dans ses pensées, dans ses désirs, dans ses projets les plus intimes. Le ton de ce réquisitoire reste modéré ; c’est ce qui, à la longue, fait sa force. ♦

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