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  • Revue n° 080 Avril 1951
  • Le destin tragique de la ligne Maginot

Le destin tragique de la ligne Maginot

P. G., « Le destin tragique de la ligne Maginot  » Revue n° 080 Avril 1951 - p. 497-498
Auteur(s) de l'ouvrage : Général André Prételat Éditions Berger-Levrault, 1950 ; 277 pages

Ce livre fort intéressant et très instructif ne traite de la ligne Maginot elle-même que dans le cadre beaucoup plus général de la préparation de l’Armée française à la Seconde Guerre mondiale et des opérations du 2e Groupe d’armées du 1er septembre 1939 à l’armistice. Et c’est très bien ainsi.

En ce qui concerne la défense de la ligne Maginot elle-même, le général Prételat semble réfuter avec succès certaines accusations portées contre lui par le général Gamelin. Celui-ci lui avait reproché de résister à la volonté du général George qui désirait faire des économies sur les effectifs affectés en permanence à cette défense. Il semble bien à la lecture de ce livre que ces accusations soient inexactes. Mais on n’en demeure pas moins étonné du nombre considérable de divisions qui, le 10 mai 1940, étaient stationnées dans la zone du GA/2. Les calculs que l’on nous présente pour prouver le contraire ne sont guère convaincants.

Tout ce qui traite de la préparation à la guerre est particulièrement instructif. On voit que bien avant son déclenchement et dès septembre 1934, il fut prouvé au cours d’une manœuvre exécutée à Mourmelon, que les divisions de formation du type « B » « ne pourraient être engagées dans la bataille avant un délai plus ou moins long » par suite de l’insuffisance de leur entraînement et de la médiocrité de leur encadrement. Mais le Haut Commandement se refusa, malgré l’action du général Prételat à tirer les leçons de cette manœuvre, leçons qui demeurent encore parfaitement valables aujourd’hui.

Par ailleurs l’esprit n’est pas satisfait non plus par le récit des opérations elles-mêmes : ni l’Armée française, ni ses chefs ne semblent en effet vraiment plus posséder la foi, le dynamisme et l’audace qu’aurait dû susciter le drame qui se jouait. Devant la carence du Haut Commandement et les dangers chaque jour plus menaçants, on est quelque peu surpris par le manque de réactions offensives du Commandant du GA/2, surtout quand la IIe Armée est placée sous ses ordres. Il donne alors un peu trop l’impression d’attendre simplement les ordres qui successivement lui enlèvent les grandes unités, que le Commandement destine à constituer un front, qui ne pourra d’ailleurs être solidement tenu parce qu’il est trop étendu. Cette absence de réaction (qui ressort bien des paragraphes intitulés par l’auteur « action du commandement »), cette attente des ordres, ce manque d’initiative, c’est là qu’apparaît « l’esprit de la ligne Maginot ».

Bien que traitée en trop peu de pages à notre gré, la partie la plus intéressante, à notre avis, est sans doute, celle où l’auteur parle de la ligne Maginot et, d’une façon générale, des fortifications qu’il défend énergiquement en invoquant à juste raison les deux principes suivants :

« 1) la fortification a été de tous les temps et elle s’imposera encore à l’avenir… »
« 2) la fortification n’est que le bouclier, qui permet de parer les coups en attendant d’en pouvoir porter soi-même à l’ennemi. Mais cette action offensive exige une armée de campagne instruite, manœuvrière et disposant de moyens de combat comparables à ceux de l’adversaire ».

Et il lui est facile de montrer que les Allemands, en construisant la ligne Siegfried, n’ont pas perdu pour cela l’esprit offensif. Car c’est bien en effet, dans les esprits que se trouvent toujours la passivité et le manque d’initiative et ces défauts ne sont pas la simple conséquence de la construction de fortifications. Napoléon en a toujours défendu le principe. Puissent ceux qui demain seront chargés d’organiser notre défense ne pas l’oublier.

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