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  • Revue n° 799 Avril 2017
  • La technologie des sous-marins

La technologie des sous-marins

Emmanuel Desclèves, « La technologie des sous-marins  » Revue n° 799 Avril 2017 - p. 125-126
Auteur(s) de l'ouvrage : Alain Bovis Éditions Heimdal, 2016 ; 130 pages

La technologie des sous-marins

C’est un ouvrage à caractère didactique sur la conception et la construction des sous-marins les plus modernes que nous offre l’ingénieur général de l’armement Alain Bovis, ancien directeur R&D de DCNS et professeur d’hydrodynamique à l’Ensta, l’un des meilleurs connaisseurs de ce domaine confidentiel de très haute technologie. Nous sommes là en effet dans un monde restreint, celui des concepteurs-constructeurs de ces engins particuliers parmi les plus complexes jamais construits par l’homme.

Historiquement, le bâtiment de guerre a toujours été l’une des réalisations matérielles les plus compliquées de son temps. C’était déjà le cas du temps des Phéniciens et les Romains qualifiaient eux-mêmes cet art de semper summa tecnica. Cela reste vrai aujourd’hui, notamment avec les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins ou les porte-avions. Les sociologues qualifient d’ailleurs les bâtiments de guerre de systèmes socio-techniques les plus complexes qui soient, mettant en jeu un matériel très sophistiqué avec un équipage hautement qualifié, les deux étant indissociables à la mer. Au niveau mondial, seuls trois ou quatre grands industriels sont capables de concevoir et de construire de tels outils, ce qui suppose aussi une exceptionnelle capacité de maîtrise d’œuvre des systèmes complexes. De façon incidente, on observera d’ailleurs que la cybernétique – science des systèmes complexes – était à l’origine la science de la manœuvre des vaisseaux.

Les arsenaux de marine et les écoles d’ingénieurs du génie maritime marquent le début de l’ère industrielle moderne. La recherche scientifique et technique franchit des étapes décisives avec les grands voyages de circumnavigation, puis avec l’avènement de la construction navale métallique, la propulsion à vapeur, les sous-marins, le radar et le sonar, la pénétration humaine sous la mer, la propulsion nucléaire, les systèmes de navigation et de communication par satellites ; et désormais les systèmes de combat intégrés, qui constituent le « cerveau » informatique des bâtiments modernes les plus performants dont les programmes comptent des millions (parfois plus de vingt-cinq) de lignes de code, ce qui place ces logiciels en temps réel parmi les plus élaborés au monde.

La pénétration sous la mer a longtemps alimenté des mythes et des rêves inaccessibles si bien mis en scène par Jules Verne, jusqu’à la toute fin du XIXe siècle qui a vu le début de l’ère des submersibles. Depuis lors, une succession de révolutions technologiques a permis de passer d’un simple véhicule de surface susceptible de plonger épisodiquement, à un redoutable sous-marin opérationnel complètement affranchi de la surface, capable de rester quasi indéfiniment sous l’eau et pratiquement indétectable.

L’ouvrage illustré d’Alain Bovis nous ouvre les portes des principales barrières techniques qu’il a fallu franchir pour accéder à l’état de l’art actuel, au niveau le plus élevé de performances représenté par les sous-marins de type Barracuda conçus et construits par DCNS à Cherbourg, dont le premier de série devrait commencer prochainement ses essais.

Les différents chapitres couvrent l’essentiel des domaines, en commençant par quelques données de base sur la conception d’un sous-marin puis sur le concept d’hydrodynamique qui commande à la fois les formes de carène et la manœuvrabilité. On poursuit par les systèmes de propulsion et de génération d’énergie, notamment nucléaire et anaérobique. Les concepts de furtivité et de discrétion acoustique, déterminants au regard de la supériorité opérationnelle recherchée, font l’objet des trois chapitres suivants. Vient ensuite le système de combat, qui couvre à la fois le cerveau informatique et les effecteurs (senseurs et armes) ; puis la conduite automatisée avec son corollaire, l’optimisation des équipages. Les deux chapitres suivants sont consacrés aux drones et engins filoguidés ainsi que la construction et la maintenance. L’ouvrage se termine par un panorama des concepts futurs.

Rédigé de façon très didactique et parfaitement illustré, ce document en couleurs de 130 pages format A4 est édité à la fois en français et en anglais. Il constitue désormais un remarquable ouvrage de référence pour tous ceux qui souhaitent comprendre les enjeux et les perspectives ouvertes par ce domaine de haute technologie, très confidentiel.

La maîtrise de ces technologies de pointe parfaitement intégrées dans un même navire est déterminante au niveau stratégique comme tactique, et on sait bien que le rang et la crédibilité d’une puissance navale reposent pour beaucoup sur les performances de ses forces sous-marines. S’appuyant sur plusieurs témoignages de responsables opérationnels, Alain Bovis ne manque pas de souligner l’importance capitale des équipages sans lesquels naturellement ces outils sophistiqués resteraient des rêves d’ingénieurs. ♦

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