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  • Revue n° 806 Janvier 2018
  • Le nouvel âge spatial – De la guerre froide au New Space

Le nouvel âge spatial – De la guerre froide au New Space

Jérôme Pellistrandi, « Le nouvel âge spatial – De la guerre froide au New Space  » Revue n° 806 Janvier 2018 - p. 117-118
Auteur(s) de l'ouvrage : Xavier Pasco CNRS Éditions, 2017 ; 192 pages

Le nouvel âge spatial – De la guerre froide au New Space

Le 60e anniversaire du lancement de Spoutnik 1, le 4 octobre 1957, est au final passé relativement inaperçu, hormis pour les spécialistes et passionnés d’astronautique. Alors même que l’utilisation de l’Espace est devenue indispensable pour de très nombreuses applications, y compris dans la vie quotidienne. De fait, le secteur est devenu un enjeu économique de premier rang alors qu’à l’origine il était d’abord d’ordre politique et s’inscrivait dans le contexte de la guerre froide entre les États-Unis et l’URSS.

Et, si pendant plus d’un demi-siècle, ce sont les États, avec les agences spatiales qui ont déterminé les politiques spatiales à mettre en œuvre, depuis quelques années, une nouvelle approche est apparue avec des opérateurs privés américains aux ambitions non seulement techniques, économiques mais aussi sociétales, remettant en cause de nombreuses certitudes, en particulier pour l’Europe et Arianespace.

Xavier Pasco, directeur de la FRS, nous propose ici une réflexion pertinente sur cette conquête spatiale au final mal connue et mal comprises aux yeux des opinions publiques. Le paradoxe est que l’Espace ne fait plus rêver. Ainsi, il est difficile de motiver les décideurs politiques à investir dans de grands projets, hormis ceux dont les retombées économiques semblent évidentes. C’est ainsi que l’on peut faire « passer » Ariane VI, mais par contre il est aujourd’hui plus difficile de réfléchir à l’après station spatiale internationale, dont la fin de vie est régulièrement repoussée en l’attente d’un projet crédible capable de fédérer les partenaires internationaux.

Il en est de même pour les missions scientifiques dans l’espace profond qui nécessite des années de préparation, puis des longues durées de voyage interplanétaire avant de glaner des premiers résultats. Il faut ici beaucoup de ténacité pour les équipes en charge de ces programmes qui font cependant avancer la science pour conduire ces projets dans le temps. Il faut ainsi fédérer les efforts et l’on voit s’accroître les coopérations internationales seules capables de réunir les financements et les compétences.

Certes, les États-Unis conservent un leadership majeur mais avec l’abandon volontaire de certaines capacités. Il en est ainsi du vol spatial habité depuis le retrait des navettes spatiales en 2011. La NASA confie ses astronautes au Soyouz russe, en attendant la mise en service d’une nouvelle génération de vaisseau de type capsule Apollo mais dont les détails de mise au point sont longs tant pour le programme Commercial Crew que Orion destiné à un hypothétique voyage martien, la mission Exploration Mission 1 étant prévue désormais en juin 2020.

Aux puissances spatiales classiques, États-Unis, Russie, Europe, Chine, Japon et Inde, de nouveaux acteurs veulent avoir accès à l’Espace. Soit avec des lanceurs, soit avec des satellites ou mieux encore en en maîtrisant toutes ces composantes. Le Club reste restreint mais s’agrandit. Ainsi, l’Iran, le Brésil, les deux Corée ont accès à l’Espace, avec plus ou moins de succès. Pour ces pays, et d’autres moins avancés sur la route de l’Espace, les objectifs sont souvent stratégiques et répondent à une exigence politique très classique d’affirmation de l’autonomie et de la non-dépendance par rapport aux autres pays fournisseurs de services spatiaux.

Xavier Pasco apporte également une réflexion nouvelle sur l’évolution de la politique spatiale américaine avec l’arrivée d’opérateurs privés aux ambitions très différentes et novatrices. C’est ce nouvel âge du « New Space ». L’initiative n’est plus issue de Washington et de la NASA. Elle vient de la Silicon Valley et s’inscrit pleinement dans l’état d’esprit des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). Les objectifs ne sont plus géopolitiques mais aussi économiques et avec la recherche de l’innovation au moindre coût. La NASA n’est plus l’unique opérateur mais le donneur d’ordre en exprimant des besoins. Ainsi, trois compagnies aérospatiales travaillent à cet accès Low Cost. Il faut ici souligner que la personnalité de leurs fondateurs s’inscrit dans cette philosophie très « californienne ». Ainsi, tant Elon Musk, PDG de Space X, que Jeff Bezos, patron d’Amazon, et ayant fondé Blue Origin ont une vision très différente de celle des ingénieurs de la NASA et n’ont pas peur de se lancer dans des projets différents et novateurs. Elon Musk est par exemple l’initiateur du projet de transport terrestre futuriste Hyperloop et un investisseur dans le constructeur de voitures électriques Tesla.

Pour cette nouvelle génération, l’Espace doit être une activité rémunératrice et contribuant à dépasser les approches classiques de la conquête spatiale. De fait, l’Europe avec Arianespace a dû revoir son modèle et lancer son programme Ariane VI qui doit remplacer le lanceur Ariane V, certes très performant mais coûteux. Le premier lancement est prévu le 16 juillet 2020 et Ariane VI sera pleinement opérationnelle dès 2023. La conception de la fusée Ariane VI, mais aussi du petit lanceur Vega, s’inscrit dans cette nouvelle compétition spatiale. Le livre de Xavier Pasco vient à point nommé pour souligner l’importance de l’Espace et de l’industrie aérospatiale. Alors que les objectifs de rentabilité économique et de privatisation accélèrent la mutation de ce secteur, la question de nouveaux projets porteurs d’un esprit pionnier se pose. Il faut relancer le rêve, car sans rêve, il n’y aura pas la volonté de dépasser les limites actuelles. ♦

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