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  • Revue n° 816 Janvier 2019
  • Des « Canons de Paris » aux « Scud » de Riyad : quels enseignements d’un siècle de « Guerre des villes » ? (1/2)

Des « Canons de Paris » aux « Scud » de Riyad : quels enseignements d’un siècle de « Guerre des villes » ? (1/2)

Valéry Rousset, « Des « Canons de Paris » aux « Scud » de Riyad : quels enseignements d’un siècle de « Guerre des villes » ? (1/2)  » Revue n° 816 Janvier 2019 - p. 55-60

En 1918, l’armée allemande emploie des canons d’artillerie à très longue portée qui frappèrent Paris de manière aveugle. Si l’effet tactique fut réussi, le résultat stratégique fut un échec car ces bombardements n’entamèrent pas la détermination des autorités françaises à poursuivre la guerre jusqu’à la défaite allemande.

From Big Bertha to the Scud: Drawing Lessons from a Century of Warfare Against Cities(1/2)

In 1918, the German army used long-range artillery in order to strike Paris somewhat blindly. Whilst the action had tactical effect, the strategic effect was a failure since the bombardment did no harm whatsoever to the determination of the French authorities to pursue the war and to achieve defeat of Germany.

Note préliminaire : la seconde partie de cet article sera publiée dans la rubrique « Approches historiques » de la Revue Défense Nationale de février 2019. Elle concernera l’application des nouvelles technologies, principalement les missiles balistiques.
 

Le bombardement à longue portée des grandes villes n’est généralement pas associé à la mémoire collective de la Grande Guerre, qui évoque plus volontiers le sacrifice des « Poilus » dans les tranchées. C’est cependant en 1918, voilà cent ans, que s’est amorcée l’attaque indiscriminée des villes qui fait entrer les populations dans les guerres totales du XXe siècle. Aujourd’hui encore, ces bombardements d’artillerie sont le fait de belligérants frustrés d’une victoire rapide, ou épris de revanche sur un ennemi supérieur. La question reste donc posée de la réponse à opposer à ce type d’agression, qui semble jouir des mêmes prérogatives d’impunité et de certitude de frapper qu’à l’origine.

Les pièces super-lourdes déployées contre Paris il y a plus de cent ans, entre mars et août 1918 ont laissé dans la conscience populaire parisienne le souvenir des bombardements de la « Grosse Bertha ». Baptisée ainsi par imitation de la « Dicke Bertha », un mortier lourd allemand de 420 mm employé contre Anvers en 1914 (et peut-être inspiré par le prénom d’une fille de la famille Krupp), cette appellation désigne en fait sept pièces de Marine de très gros calibre et de très grande portée, qui avaient reçu outre-Rhin le nom plus prosaïque de « Parisener Kanonen ». Cinq positions successives furent installées de mars à août 1918 dans l’Aisne, à des portées variant au gré de la ligne de front, soit entre 90 et 120 km de la capitale. Leurs quelque 367 obus qui se sont abattus sur Paris et sa banlieue ont fait quelques centaines de victimes et terrorisé les Parisiens pendant plus de quatre mois. S’ils ont fait moins de morts que les bombardements nocturnes des dirigeables Zeppelins ou des bombardiers lourds Gotha qui annonçaient les bombardements massifs sur les villes du milieu du XXe siècle, ils ont cependant laissé un impact psychologique supérieur, en rapprochant la capitale et les villes de l’arrière des destructions du front au tonnerre du canon.

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Les Parisiens l’appellent « Grosse Bertha »

 
 

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canon, bombardement, défaite

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