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  • Revue n° 869 Avril 2024
  • Le démiurge et le chaos, Faits et défaites du président des États-Unis au Moyen-Orient

Le démiurge et le chaos, Faits et défaites du président des États-Unis au Moyen-Orient

Eugène Berg, « Le démiurge et le chaos, Faits et défaites du président des États-Unis au Moyen-Orient  » Revue n° 869 Avril 2024 - p. 131-132
Auteur(s) de l'ouvrage : Goutalier Marc Éditions du Félin, 2024, 464 pages

Le démiurge et le chaos, Faits et défaites du président des États-Unis au Moyen-Orient

Deux mois après avoir été investi, le nouveau Président des États-Unis prend la décision d’envoyer des navires de guerre en Méditerranée. Il le fait sans l’accord explicite du Congrès, pourtant requis par la Constitution, car il juge la situation urgente et la guerre inévitable. Ce qu’il ignore, c’est que cette guerre lui a déjà été déclarée. Elle sera décisive pour l’avenir de son pays. Peu d’Américains et encore moins d’étrangers savent que cette opération – la première intervention armée des États-Unis, eut pour cadre l’Afrique du Nord, connue aux États-Unis comme la Barbarie (Barbary) et fut l’œuvre de Thomas Jefferson. Ni le pétrole, ni Jérusalem ne déchaînaient alors les passions outre-Atlantique. En fait, il faudra attendre que Franklin Delano Roosevelt ait une politique globale à l’égard de ce grand Moyen-Orient qui, pour Washington, s’étire du Maroc au Caucase. À ceci près qu’une esquisse a auparavant été ébauchée sous la présidence de Woodrow Wilson, le père de la SDN et de la diplomatie publique. Car déjà les États-Unis, juste entrés en guerre, eurent à se prononcer sur la déclaration Balfour prévoyant l’instauration d’un « foyer national » juif en Palestine. Si Wilson, un moment, hésita à apporter son soutien, ce fut sous l’influence de Louis Brandeis, le premier juif à intégrer la Cour suprême. Puis se posa la question de la fondation d’un État arménien, à propos de laquelle la Maison-Blanche entendit préserver sa neutralité afin d’éviter que l’opinion turque ne se tourne contre les États-Unis.

Nous avons déjà évoqué le Pacte de Quincy, qui scella l’alliance américano-saoudienne, jusqu’à son délitement ces dernières années. Bien connue est également l’attitude du président Harry Truman qui fit pencher la balance et ce, contre l’avis du Département d’État et celui de la Défense, en faveur de la création de l’État d’Israël que Washington reconnut le 14 mai 1948 à 18 h 11, onze minutes après l’expiration du mandat britannique. On pensait, sans en être certain, que les Juifs établiraient la « Judée » sur la carte du Moyen-Orient. À la dernière minute, le Président raya la mention « nouvel État juif », dans le texte, il écrivit, à sa place : « État d’Israël ».

C’est sous la présidence du peu belliqueux président Dwight Eisenhower qu’eut lieu, sous l’instigation des Britanniques désireux de sauvegarder les intérêts de la BP, étatisée par le docteur Mossadegh, catalogué d’« agent communiste » l’opération Ajax qui sauva le trône du jeune shah d’Iran et se solda par l’éviction du nationaliste et patricien que fut Mossadegh. C’est de cette date – fondatrice – que l’on peut faire remonter la revendication du Tiers-Monde sur la récupération de sa souveraineté sur ses ressources naturelles, et le contentieux irano-américain qui n’a fait que s’approfondir jusqu’à nos jours… La triste affaire de Suez, bien mal ficelée par Guy Mollet et Anthony Eden en pleine guerre d’Algérie, provoqua l’ire d’Eisenhower qui y mit le holà !

Ah, que l’on regrette que les puissants États-Unis n’aient pas été en mesure d’appliquer ces sages paroles du jeune sénateur du Massachusetts en août 1960 : « Le Moyen-Orient a besoin d’eau, pas de guerre. De tracteurs, pas de chars. De pain, pas de bombes ». Les guerres s’enchaînèrent, Six Jours en 1967, Kippour en octobre 1973, Liban, 1982. Henry Kissinger se livra à la diplomatie de la navette. Il ne peut y avoir de règlement imposé au Moyen-Orient, ce que déclara, en mai 1969, Gerald Ford à la communauté juive. De fait, des accords d’Oslo (1993) à ceux d’Abraham (le « deal du siècle » signé à Washington le 15 octobre 2020) les plans, conventions, se succédèrent. Bill Clinton fut à deux doigts d’arracher un compromis global à Yasser Arafat, quelques jours avant de quitter la Maison-Blanche, en janvier 2021. Barack Hussein Obama, fils d’un Kenyan musulman, ne réalisa pas son rêve d’aller à Téhéran comme Richard Nixon s’était rendu à Pékin en 1972. L’accord nucléaire avec Téhéran du 14 juillet 2015 fut déchiré par Donald Trump en mai 2018 et son successeur Joe Biden n’est pas parvenu à le remettre sur les rails.

Depuis le 7 octobre 2023, les nuages sombres se sont amassés à nouveau au-dessus des déserts du Moyen-Orient, cette terre sacrée qui produit plus de drames qu’elle ne peut en absorber. Voilà les présidents américains rappelés par le refoulé, alors qu’ils voulaient s’en dégager depuis Obama. On attend le jour d’après. ♦

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