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  • Revue n° 872 Été 2024
  • Azerbaïdjan : une puissance (du) « Pacifique » ? Anachronisme géopolitique et répercussion d’une escalade diplomatique avec la France

Azerbaïdjan : une puissance (du) « Pacifique » ? Anachronisme géopolitique et répercussion d’une escalade diplomatique avec la France

Pierre-Christophe Pantz, « Azerbaïdjan : une puissance (du) « Pacifique » ? Anachronisme géopolitique et répercussion d’une escalade diplomatique avec la France  » Revue n° 872 Été 2024 - p. 65-70

L’Azerbaïdjan montre une hostilité croissante à la France en instrumentalisant les Kanak en Nouvelle-Calédonie. Le régime de Bakou veut ainsi nuire à Paris pour son soutien politique et militaire à l’Arménie, en conflit ouvert avec les Azerbaïdjanais. Le président Aliyev utilise la désinformation contre les intérêts français et soutient directement des groupuscules indépendantistes, aggravant une situation déjà difficile.

Azerbaijan: a ‘Pacific’ Power? A Geopolitical Anachronism and Repercussions from Diplomatic Tension with France

Azerbaijan is showing growing hostility to France by exploiting the Kanaks in New Caledonia. The regime in Baku continues to denigrate Paris for its political and military support to Armenia, which is in open conflict with the Azerbaijanis. President Aliyev is using disinformation against French interests and is directly supporting independence groups, thus aggravating an already difficult situation.

Après plusieurs jours de violences insurrectionnelles en Nouvelle-Calédonie, l’état d’urgence a été décrété par le président Emmanuel Macron le 15 mai 2024. Ce régime d’exception – utilisé pour la septième fois depuis 1955 – est une réponse juridique, politique et militaire pour répondre à la vague massive de violences qui a mis Nouméa à feu et à sang. Le lendemain, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin accuse formellement l’Azerbaïdjan d’ingérence dans les émeutes qui secouent la Nouvelle-Calédonie. 13 830 kilomètres : c’est pourtant la distance qui sépare l’Azerbaïdjan, État gazier et pétrolier du Caucase, vestige de l’empire soviétique, de la Nouvelle-Calédonie, collectivité française d’outre-mer sui generis située à l’ouest de l’Océanie.

Sur le papier, rien ne semble a priori relier ces deux territoires. Pour rappel, la Nouvelle-Calédonie s’est engagée dans un processus de décolonisation (1) depuis l’Accord de Nouméa (2) en 1998, tandis que la république d’Azerbaïdjan est indépendante depuis l’éclatement de l’URSS en 1991. En ce qui concerne le processus néo-calédonien, la situation bégaye. Après trois référendums d’autodétermination (2018, 2020, 2021) où le « Non » à l’indépendance l’a emporté, le dialogue entre l’État et les partenaires locaux (partis indépendantistes et non-indépendantistes) quant à l’avenir institutionnel de l’archipel patine depuis plus de deux ans. En cause, un troisième référendum pour lequel le camp indépendantiste avait vainement demandé un report suite à la pandémie de Covid-19 (septembre-octobre 2021). Face au refus de l’État, il avait appelé à ne pas participer et le considère désormais comme illégitime. Depuis ce référendum du 12 décembre 2021, et malgré plusieurs tentatives de Paris, le dialogue est toujours au point mort. Et si le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a naturellement cherché du soutien aux échelles régionale et internationale, le soutien de l’Azerbaïdjan – si loin de sa sphère d’influence – a de quoi surprendre.

Le manque de crédibilité et de légitimité de ce partenaire sulfureux (3), notamment en matière de lutte contre le colonialisme, interroge sur la pertinence de la stratégie indépendantiste et sur son éventuel isolement sur la scène internationale. Parallèlement, même si les relations franco-azerbaïdjanaises n’ont jamais été au beau fixe depuis l’indépendance de l’Azerbaïdjan, ces dernières ont été particulièrement dégradées depuis la reprise de la guerre entre l’Azerbaïdjan et son voisin arménien en 2020. Fort d’une diaspora arménienne estimée en 2011 à 600 000 personnes et d’une relation historique, Paris a réaffirmé ces dernières années son soutien à l’Arménie. De quoi provoquer l’ire du président Aliyev et amorcer une crise diplomatique entre les deux pays. À la lumière de cette récente situation géopolitique, on peut s’interroger sur les réelles motivations azéries à apporter son soutien au mouvement indépendantiste calédonien. S’agit-il d’un réel intérêt de l’Azerbaïdjan pour la lutte du peuple kanak ou d’une simple opportunité de nuire aux intérêts de la France en guise de représailles ? Cette contribution propose d’analyser le « dessous des cartes » en rappelant les intérêts géopolitiques et géostratégiques azerbaïdjanais. Pour ce faire, nous reviendrons dans une première partie sur les causes de cette crise diplomatique sans précédent où la Nouvelle-Calédonie apparaît comme une victime collatérale. Dans une seconde partie, nous tenterons de montrer en quoi le rapprochement entre le FLNKS et Bakou est une des répercussions de cette escalade diplomatique s’inscrivant dans une volonté globale d’ingérence et de nuisance vis-à-vis de Paris.

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Plan de l'article

La Nouvelle-Calédonie, victime collatérale de cette crise diplomatique

L’Azerbaïdjan, un acteur politique en Nouvelle-Calédonie

Conclusion

 
 

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