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  • Revue n° 636 Novembre 2001
  • Défense en Europe - Les pays baltes (2)

Défense en Europe - Les pays baltes (2)

Bernard Collin, « Défense en Europe - Les pays baltes (2)  » Revue n° 636 Novembre 2001 - p. 188-190

Après avoir passé en revue les institutions et les politiques de défense de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, nous présentons leurs capacités économiques et militaires afin de compléter la présentation comparative des États baltes.

Les capacités économiques des trois pays baltes

Économie générale et budget de défense

Si l’on prend le PIB par habitant comme indicateur principal, l’économie générale de l’Estonie l’emporte sur celle de la Lituanie, qui précède elle-même l’Estonie ; les écarts successifs étant de 10 %.

La situation économique et commerciale des trois pays n’est pas stabilisée ; elle est ouverte à de fortes aides étrangères tandis que les échanges avec la CEI ont tendance à diminuer. On notera que la couronne estonienne est rattachée au deutsche Mark tandis que le litas (lituanien) est rattaché au dollar.

Les données économiques sont les suivantes.

Estonie :

PIB (1999) : 4,9 Mds USD soit un PIB par habitant de 3 415 USD ; taux d’inflation : 5 % ; bud⁠get de défense 2001 en millions d’euros : 106 soit 1,8 % du PIB ; chômage en % population active (méthode BIT) : 13,7 ; principaux fournisseurs : Finlande, Suède, Russie, Allemagne, Lettonie ; principaux clients : Finlande, Suède, Russie, Lettonie, Allemagne.

Lettonie :

PIB (2000) : 6,8 Mds USD soit un PIB par habitant de 2 674 USD ; taux d’inflation : 1,8 % ; bud⁠get de défense 2001 en millions d’euros : 100 soit 1,3 % du PIB ; chômage en % pop. active : 7,8 mais la méthode BIT donnerait plutôt 15 % ; principaux fournisseurs : Allemagne (16 %), Russie (12 %), Finlande (9,5 %), Suède (7 %) ; principaux clients : Allemagne, Royaume-Uni, Russie, Suède.

Lituanie :

PIB (2000) : 11,2 Mds USD soit un PIB par habitant de 3 027 USD ; taux d’inflation : 1,5 % ; budget de défense 2000 en millions d’euros : 183 soit 1,95 % du PIB ; chômage en % population active : 11,58 ; principaux fournisseurs : Russie, Danemark, Allemagne, Pologne ; principaux clients : Russie, Allemagne, Lettonie, Biélorussie, Ukraine ; principales capacités industrielles.

 

Les capacités industrielles actuelles des pays baltes en matière de défense sont limitées mais en augmentation. La Lituanie revendique une certaine avance qui, au vu de l’inventaire ci-dessous, est sans doute justifiée car l’Estonie n’affiche que des simulateurs et des équipements pour ses propres besoins, et la Lettonie est encore plus modeste, ne produisant que quelques équipements nationaux.

Les capacités proposées par la Lituanie sont les suivantes : modernisation d’armes d’infanterie légères et munitions ; entretien et modernisation d’hélicoptères ; systèmes de télécommunications ; systèmes informatiques et électroniques ; industries laser et entraînement au tir ; systèmes radio et maintenance ; explosifs, cartographie ; dispositifs d’alimentation en énergie ; équipement du soldat.

Coopérations envisageables

La volonté de coopération en matière de R&D, de production et d’acquisition de chacun des trois pays est évidemment grande ; elle est raisonnablement proposée dans la mesure de leurs capacités et en fonction de leurs priorités d’armement. La Lituanie précise les domaines suivants :

R&D : laser, semi-conducteur, systèmes d’information et communications, matériels d’entraînement et simulateurs ; production : pour les produits qui correspondent à ses capacités indiquées ci-dessus ; acquisition : missiles antiaériens, missiles antichars, radars de surveillance aérienne en 3 dimensions, véhicules légers, mortiers, mitraillettes, services logistiques (chars, générateurs).

Les capacités militaires des trois pays baltes

Priorités de défense

Elles sont pratiquement identiques pour les trois pays : recherche de l’interopérabilité Otan-UE ; amélioration des capacités militaires (structures, entraînement, infrastructures, communications, logistique) ; préparation pour des opérations de maintien de la paix ; coopération internationale et régionale baltique.

Priorités d’armement

Estonie : systèmes de surveillance et de défense aérienne ; défense antichar ; équipement naval de lutte antimines ; système de commandement, de contrôle et de communication.

Lettonie : système de commandement, de contrôle et de communication ; armes d’infanterie légères, mortiers et munitions, armes antichars ; armes de défense antiaérienne ; capacités de déminage et de surveillance des côtes.

Lituanie : systèmes de défense anti-aérienne ; systèmes de défense antichar ; système de surveillance aérienne ; C4I ; véhicules blindés et de transport ; artillerie ; armes d’infanterie légères.

Partenariat pour la paix

Dès le premier trimestre 1994, la Lituanie puis l’Estonie et la Lettonie ont signé le document cadre du « Partenariat pour la Paix » (PPP). Ensuite, les trois pays se sont attelés au dossier du Membership Action Plan (MAP) dont l’actualisation annuelle se poursuit régulièrement en vue d’un accueil au sein de l’Alliance atlantique soumis au sommet de Prague en novembre 2002.

Chaque pays souligne le soutien de l’opinion publique manifesté dans les sondages fréquemment organisés sur ce sujet.

La Lituanie, très liée aux États-Unis, joue un rôle moteur dans la progression de ces dossiers qui comprennent cinq chapitres : projet politique et capacités économiques, doctrine de défense et aptitudes militaires, ressources budgétaires, procédures de sécurité, compatibilité des lois et règlements.

La Lettonie vient de proposer — le 18 septembre 2001 — sa mise à jour du MAP. L’accent est mis sur l’état de préparation de l’outil militaire et sur la réforme des forces armées. L’effort financier est établi sur une période courant jusqu’en 2008.

L’Estonie qui a — comme tous les membres du PPP — son bureau permanent au siège de l’Otan à Bruxelles-Evere, ne manque pas d’argumenter son dossier de candidature. Elle a, en plus, organisé une réunion, fin juin 2001, à Riga, pour harmoniser les MAP baltes.

Cette réunion montre qu’entre les trois États baltes il n’y a pas — du moins apparemment — de rivalité pour obtenir l’adhésion à l’Otan, mais plutôt une volonté de montrer que les États baltes, dans leur diversité, méritent d’être considérés comme un allié unique au sein de l’Alliance atlantique. La façon dont ils ont été traités en 1939 lors du pacte Ribbentrop-Molotov peut servir de précédent historique ; le « Protocole Secret Supplémentaire » du 23 août 1939 stipule en effet que : « Dans le cas d’un réarrangement territorial et politique dans les régions des États baltes (Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie), la frontière nord de la Lituanie représentera la limite des zones d’influence de l’Allemagne et de l’URSS. À cet égard, chaque Partie reconnaîtra l’intérêt de la Lituanie dans la région de Vilnius ». « Dans le cas d’un réarrangement territorial et politique des régions appartenant à l’État polonais, les zones d’influence de l’Allemagne et de l’URSS devront être limitées approximativement par la Narew, la Vistule et la San ».

Contributions fixées à Helsinki

Quelles que soient les volontés, intentions ou prétentions affichées, les contributions fixées à  Helsinki aux pays baltes dans le cadre d’une politique de sécurité commune demeurent modestes :

 

Personnel

unités terrestres

forces maritimes

forces aériennes

Estonie

450

1 régiment d’infanterie

2 bâtiments

nihil

Lettonie

85

1 compagnie d’infanterie

2 bâtiments

nihil

Lituanie

750 à 1 500

3 régiments d’infanterie

1 frégate

1 avion

 
Budget, défense, armement, Membership Action Plan

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