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  • Revue n° 670 Décembre 2004
  • Kléber l'indomptable

Kléber l'indomptable

Pierre Morisot, « Kléber l'indomptable  » Revue n° 670 Décembre 2004 - p. 197-198
Auteur(s) de l'ouvrage : Christian Bazin Jean Picollec, 2003 ; 272 pages

Voilà un livre agréable à lire, vivant, retraçant la carrière d’un de ces généraux intrépides que l’époque fit surgir et apportant sur le personnage des précisions surprenantes et bien souvent ignorées. L’athlète à la « crinière de lion », « grande gueule et grand cœur », se singularisait sur plusieurs points par rapport à ses compagnons d’armes qui furent pour la plupart ses amis sincères et rarement ses adversaires (parmi lesquels, curieusement, figura Hoche).

Kléber fut architecte, on ne le sait pas toujours, et cet élève de Chalgrin acquit une véritable notoriété dans son art. Il est savoureux de penser qu’il aménagea dans sa jeunesse pour un aristocrate autrichien le parc de Slavkov, une vingtaine d’années avant une célébrissime bataille qui se déroula à proximité et à laquelle il ne put – et pour cause – prendre part. Ce futur chef républicain traça près de Montbéliard « un jardin de rêve réservé à des demoiselles bien nées jouant à la balançoire ». Il restaura pieusement couvents et hôpitaux dans sa région d’origine et eut la douleur de dessiner à Coblence la pyramide dédiée au souvenir de son cher camarade Marceau.

Grand séducteur, bien que peu expert en bonnes manières, grand amateur et consommateur de femmes, ses liaisons furent nombreuses mais éphémères et on ne relève sur le terrain sentimental que l’« amitié amoureuse » qui l’unit à Mme de Chateaugiron.

Combattant fougueux (« Rien n’est beau comme Kléber un jour de combat ») montant en grade par le seul effet de sa valeur, obtenant l’obéissance par un ascendant naturel et par l’exemple, l’Alsacien n’était pas un excité. Il adhéra aux idées révolutionnaires mais sans fanatisme, et resta à peu près humain dans les horreurs de Vendée où il répugnait au « vilain métier » qu’on lui faisait faire avec ses Mayençais. Gouverneur d’Alexandrie, il se montra sage administrateur, se souciant de l’alimentation en eau et des liaisons par télégraphe.

Plus désintéressé que la plupart de ses congénères, son ambition était certaine, mais ne s’étendait pas au domaine politique, ce qui le différencia de Bonaparte avec qui les rapports furent parfois difficiles. Le futur Empereur mettait des gants face à son subordonné d’Égypte ; sans doute écrivit-il rarement à un de ses généraux sur ce ton : « Je crains que nous ne soyons un peu brouillés » ! En tout cas, la succession n’était pas un cadeau ; le « bénéficiaire » qui allait y perdre la vie se laissa aller à noter : « Notre homme est parti comme un sous-lieutenant qui brûle la paillasse après avoir rempli du bruit de ses dettes et de ses fredaines les cafés de la garnison ». En accordant aux restes de Kléber un « repos mérité et décent », la Restauration se montra, plus que l’Empire, respectueuse du héros assassiné le jour même où Desaix tombait à Marengo. Les meilleurs partent-ils ainsi les premiers ? Image d’Épinal ? Un peu, certes, mais on en redemande. ♦

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