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  • Revue n° 704 Janvier 2008
  • La vie de La Pérouse

La vie de La Pérouse

Eugène Berg, « La vie de La Pérouse  » Revue n° 704 Janvier 2008 - p. 188-189
Auteur(s) de l'ouvrage : John Dunmore Éditions Privat, 2007 ; 430 pages

La vie de La Pérouse

Professeur honoraire à Massey University, Nouvelle-Zélande, historien bien connu, spécialiste des voyages français dans le Pacifique, John Dunmore était bien placé pour rédiger cette biographie de La Pérouse comme il le fit pour Surville et Bougainville.

Jean-François de Galaup, comte de la Pérouse, né près d’Albi en 1741 quitta les siens à l’âge de quinze ans pour rejoindre à Brest, la Royale. Très tôt il affronta la Navy qu’il trouva longtemps face à lui ; la première fois lors de la bataille de la baie de Quiberon de novembre 1759 à l’issue de laquelle il fut fait prisonnier. Capitaine de vaisseau en 1780 il prit part à la guerre au Canada, puis à, la guerre d’Indépendance américaine, au cours de laquelle il s’illustra en 1782, par la destruction des établissements anglais de la baie d’Hudson, ce qui lui valut de devenir membre de la société de Cincinnati, présidée par George Washington.

Sa véritable histoire commence en 1785 lorsque Louis XVI lui confia la direction d’une vaste entreprise d’exploration qui devait en un seul périple égaler les trois expéditions du fameux capitaine Cook. Ce grand voyage, on le sait, mena la Boussole et l’Astrolabe de la Terre de feu à Conception au Chili, puis à l’île de Pâques, les îles Sandwich (Hawaï), le long des côtes mexicaines et américaines, juste au sud de l’Alaska. Là, l’expédition La Pérouse effectua une traversée entière du Pacifique, mouilla à Macao, puis à Manille remonta la mer du Japon jusqu’à la presqu’île de Kamchatka d’où elle descendit vers les mers du sud en passant par les Samoa et les Fidji avant de mouiller à Botany Bay qui devint Sydney. L’arrivée inopinée des deux frégates françaises provoqua une certaine émotion parmi les Britanniques. La France était-elle de nouveau en guerre contre la Grande-Bretagne ? Après six semaines, la Boussole et l’Astrolabe levèrent l’ancre le 10 mars 1788 avant de disparaître.

La tristesse de Louis XVI qui avait suivi de près les progrès de l’expédition fut grande. Avant de monter sur l’échafaud, il s’enquérait : « A-t-on des nouvelles de M. de La Pelouse ? ». Ce n’est que quarante ans après qu’un marin britannique apporta les preuves que la plus vaste expédition maritime organisée par la France s’était échouée au large de l’île de Vanikoro dans l’archipel des Salomon. Le mystère de cette disparition ne fut jamais levé et malgré des campagnes de recherches organisées régulièrement à partir de la Nouvelle-Calédonie on ne retrouva que des traces fort limitées du naufrage. Comme l’estime justement l’auteur le romantisme qui émergea à la fin du XVIIIe siècle s’empara de cette tragédie et lui consacra force pièces, poèmes et nouvelles. Il a été dit que la mort de James Cook fut l’un des moments les plus dramatiques de l’histoire du Pacifique, mais la disparition de La Pérouse, de ses deux frégates, de leur équipage, de leurs officiers et scientifiques qu’elles transportaient fut un autre grand drame de cet océan.

Le parallèle entre les destins de James Cook et de La Pérouse mérite d’être souligné. La France avait espéré trouver en ce dernier quelqu’un qui puisse tenir la comparaison avec « l’incomparable Cook » et elle trouva ce qu’elle cherchait. Même leur destin tragique rapproche les deux hommes. On peut dire de La Pérouse ce que Beaglehole disait de Cook : « C’était en fait un génie. Il était profondément compétent dans sa vocation de marin. C’était la même chose pour son travail d’exploration. C’était de plus un sceptique qui n’acceptait pas les choses telles qu’on les lui proposait. En conséquence, il savait écarter les illusions. Il ne manquait pas d’imagination, mais c’était une imagination contrôlée qui lui permettait d’envisager un grand voyage dans le cadre du possible et de ses propres compétences. Il réfléchissait, il faisait ses plans, il savait raisonner, il aimait établir les grandes lignes d’un projet avec un but précis. Mais il ne rejetait pas d’autres possibilités, envisageant toujours la possibilité d’un nouveau développement, d’une parenthèse ou de quelques addenda, mais il avait également le sens de la proportion, qui fit qu’il refusa plus d’une fois de perdre du temps pour ce qu’il n’était pas sûr de trouver ». ♦

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