Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 017 Octobre 1945
  • Maritime - Comment fut détruite la flotte japonaise - Après la capitulation nippone - L'activité de la Marine de guerre française - Le relèvement de la marine marchande française

Maritime - Comment fut détruite la flotte japonaise - Après la capitulation nippone - L'activité de la Marine de guerre française - Le relèvement de la marine marchande française

André Reussner, « Maritime - Comment fut détruite la flotte japonaise - Après la capitulation nippone - L'activité de la Marine de guerre française - Le relèvement de la marine marchande française  » Revue n° 017 Octobre 1945 - p. 538-543

La capitulation, signée le 2 septembre 1945 à bord du cuirassé Missouri, n’a pas fait disparaître tout l’intérêt que la lutte la plus gigantesque de l’histoire maritime avait donné au théâtre du Pacifique. Certes, les redditions japonaises se sont exécutées presque partout conformément aux plans prévus ; à peine convient-il de mentionner, pour nous en tenir aux bases navales, qu’après avoir pris possession de l’arsenal de Yokosuka dès le 30 août, les Américains ont occupé sans incidents Kagoshima le 4 septembre, Ominato dans l’île de Hokkaido le 8 et Sasébo le 22. La reddition officielle de l’île de Truk a été signée, d’autre part, le 2 septembre ; celle des îles Bonin et Palau le 3, celle de Wake le 5, celle de Rabaul le 6, celle des îles Riou-Kiou, encore entre les mains de l’ennemi, le 8. La flotte britannique des Indes orientales est entrée à Singapour le 3, cependant que des fusiliers-marins débarquaient à Penang et à Sabang. Mais, si les opérations de guerre ont cessé dans le Pacifique, l’histoire à son tour s’en empare : il n’est pas d’une mince utilité pour elle que les belligérants, se départant de la discrétion à laquelle les hostilités les avaient contraints, aient commencé de publier des documents jusqu’ici tenus secrets, et qu’en particulier l’état complet des pertes effroyables subies par la marine japonaise puisse dès à présent être établi.

Le voici, tel qu’il résulte de la confrontation d’une liste dressée par le département américain de la Marine, des renseignements fournis à Manille le 19 août 1945 par les premiers négociateurs envoyés au-devant du général MacArthur et d’un rapport présenté le 3 septembre par le ministre japonais de la Marine à la Diète impériale : du début de la guerre au 18 août 1945, 317 bâtiments de combat ont été coulés ou définitivement mis hors de combat, dont 11 cuirassés, 15 porte-avions et 4 porte-avions d’escorte, 16 croiseurs lourds et 20 légers, 126 destroyers et 125 sous-marins. D’après les émissaires japonais à Manille, la flotte ne comprenait plus, le 18 août, qu’un cuirassé endommagé (le Nagato), 4 porte-avions dont un désarmé et autant de croiseurs, tous plus ou moins gravement avariés sauf un croiseur intact, 38 destroyers et 51 sous-marins dont beaucoup endommagés. C’est dire que cette flotte avait pratiquement cessé d’exister, et que son corps de bataille en particulier était quasi anéanti. Si la bombe atomique n’avait pas précipité la capitulation du Japon, et qu’un débarquement fût devenu nécessaire, la marine nippone aurait été, pour sa part, hors d’état de le repousser, voire de le contrarier. Il n’est pas besoin d’insister sur l’importance d’une pareille constatation.

Plus explicite que les documents japonais, la liste publiée le 30 août par le département américain de la Marine nous renseigne avec exactitude sur les causes et les circonstances des pertes infligées à l’ennemi. C’est ainsi qu’il nous apprend que 98 unités ont été coulées ou mises hors de combat par des bâtiments de surface, 91 par des sous-marins, 86 par l’aviation, 15 par l’action combinée des diverses forces, 27 enfin par mines, explosions internes, etc. On ne manquera pas d’être frappé de la contribution importante apportée à ces destructions par les sous-marins alliés, dont le haut commandement avait à dessein dissimulé l’activité inlassable au cours de la guerre du Pacifique.

Il reste 75 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Comment fut détruite la flotte japonaise

Après la capitulation nippone

L’activité de la marine de guerre française

Le relèvement de la marine marchande française

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Asie ; Japon

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.