Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Articles
  • Mai 1968 et les armées (T 1035)

Mai 1968 et les armées (T 1035)

Virigile Maurel, « Mai 1968 et les armées (T 1035)  », RDN, 07 septembre 2018 - 6 pages

Mai 1968 fut une épreuve pour le gouvernement et pour les forces de l’ordre principalement constituées par la Police, les CRS et la Gendarmerie mobile. Les forces armées – bien que certains aient envisagé leur emploi – ne furent pas utilisées. Suite aux manifestations souvent violentes à Paris, la doctrine d’emploi du maintien de l’ordre fut adaptée aux nouvelles exigences avec notamment la création du Centre d’entraînement de la Gendarmerie à Saint-Astier.

Dans la soirée du 28 mai 1968 à l’Élysée, au paroxysme de la crise de Mai, le président de la République, Charles de Gaulle, reçoit son Premier ministre, Georges Pompidou qui, selon son propre récit (Pour rétablir une vérité cité par Mattei Dogan, p. 11), s’exprime alors dans un ton martial : « Le Parti communiste va faire une manifestation importante. Le problème est posé de ses intentions. Va-t-il tenter une action réellement révolutionnaire ? C’est possible. Le fait que le rassemblement ait lieu derrière l’Hôtel de Ville peut suggérer qu’il pense à s’en emparer et à refaire la Commune de Paris. Dans ce cas, si vous en êtes d’accord, je ferai intervenir les chars, qui sont prêts. » Le lendemain, et à l’insu de tous, le président de Gaulle s’envole pour le quartier général des Forces françaises en Allemagne (FFA), situé à Baden-Baden, où le reçoit le général Massu. Une résolution militaire de la crise devient envisageable.

Pour rappel, la situation de grande instabilité dans laquelle se trouve la France fin mai 1968 a été, à l’origine, provoquée par une révolte estudiantine. Face à l’« incapacité des autorités universitaires et du Gouvernement à faire face au déluge » selon Raymond Aron dans ses Mémoires (cité par Jean-Claude Casanova, p. 496), la situation évolue vers un mouvement social et finalement, vers une véritable crise politique. A priori, aussi grave que la crise puisse être, l’affaire ne concerne pas les militaires qui, en vertu de l’article 1er de l’ordonnance du 7 janvier 1959, sont compétents en cas de menace extérieure pesant sur le territoire national ou les populations. Cependant, en vertu de l’article 17 de cette même ordonnance, il est mentionné que le ministre de l’Intérieur peut recevoir l’appui éventuel de l’armée pour assurer le maintien de l’ordre. En l’espèce, les forces de l’ordre font face depuis le 3 mai, à des troubles de haute intensité. Après les barricades des étudiants dans le Quartier latin, elles sont confrontées à des manifestations de grande ampleur et, selon Mattei Dogan (p. 5-6), à la plus grande grève de l’histoire. Pendant la nuit du 24 mai, le mouvement prend des allures insurrectionnelles qui rendent de plus en plus crédible une intervention des militaires.

Bien heureusement, l’armée n’interviendra pas. Le président de Gaulle ne demeure que quelques heures à Baden-Baden et la crise sera bientôt résolue grâce à l’organisation d’élections législatives anticipées. Il n’empêche que le scénario d’une intervention militaire ayant été concrètement envisagé, les événements de mai 1968 paraissent avoir intimement marqué l’institution militaire. En effet, mai 1968 semble constituer l’aboutissement d’un lent processus de démilitarisation du maintien de l’ordre. En outre, cette date apparaît comme un tournant dans le fonctionnement interne des armées.

Il reste 83 % de l'article à lire

La tribune a bien été ajoutée au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder aux tribunes

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

14-05-2025

Maritimisation et trafic portuaire : bilan 2024

14-05-2025

Observations de la Cour des comptes sur l’organisation budgétaire de la mission « Défense »

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.