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  • Souveraineté et autonomie stratégique européenne : une quête difficile (T 1211)

Souveraineté et autonomie stratégique européenne : une quête difficile (T 1211)

André Dumoulin, « Souveraineté et autonomie stratégique européenne : une quête difficile (T 1211)  », RDN, 06 novembre 2020 - 7 pages

© Xtock
© Xtock

À quelques heures (ou jours) du résultat des élections américaines, l’Europe s’interroge sur sa place sur l’échiquier mondial. Tenante d’un Soft Power, elle a délégué sa défense depuis des décennies à l’Otan mais aussi sa souveraineté dans de nombreux domaines, en particulier économique, considérant que le libéralisme avec le principe de concurrence et la loi des marchés seraient les meilleurs atouts pour assurer sa prospérité. Or, avec le retour des États-puissance et du rapport de force comme mode de régulation internationale, l’Europe constate avec effarement sa marginalisation et qu’elle est devenue une proie pour des prédateurs étatiques ou entrepreneuriaux. D’où les réflexions sur le besoin de réagir pour conforter une autonomie stratégique mise à mal et retrouver une forme de souveraineté plus efficace pour affronter les défis de demain.

Sovereignty and European Strategic Autonomy: A Difficult Quest (T 1211)

A few hours (or days) from the result of the American elections, Europe is wondering about its place on the world stage. Holder of a Soft Power, it has delegated its defense for decades to NATO but also its sovereignty in many areas, in particular economic, considering that liberalism with the principle of competition and the law of markets would be the best assets. to ensure its prosperity. However, with the return of the powerful States and the balance of power as a mode of international regulation, Europe notes with dismay its marginalization and that it has become a prey for state or entrepreneurial predators. Hence the reflections on the need to react on consolidating a strategic autonomy that is under attack and regain a more effective form of sovereignty to face the challenges of tomorrow.

Lors du discours d’Emmanuel Macron à La Sorbonne le 26 septembre 2017 (1), l’accent fut mis sur le renforcement de l’autonomie stratégique de l’Union européenne et soutenue par le développement d’une culture stratégique commune. En même temps, la notion d’autonomie stratégique est déclinée nationalement dans les documents officiels français ; ce qui peut induire une certaine confusion même si la volonté d’autonomie hexagonale dans le champ stratégico-militaire a inévitablement des effets positifs sur celle qu’il faut engager dans l’espace européen. Reste que la souveraineté territoriale vue comme territoire précis reste préservée (2).

La territorialité souveraine est un élément moteur de ce qui va fondre l’expression étatique du pouvoir, mais aussi les interactions entre les Nations, les enjeux multinationaux, les alliances mais aussi à la base du droit international (3) depuis le Traité de Westphalie en 1648. Aussi, le premier interlocuteur reste l’État souverain lorsqu’il s’agira de définir sa politique de défense et négocier la solidarité, la prise de risque, l’engagement multinational. Et si l’on peut écrire que l’UE, par son existence sur la scène internationale, a une influence « qui confine à la puissance » (4), en jouant sur la fameuse diplomatie du verbe fondant la puissance déclaratoire (5), celle-ci dépend en réalité fortement des États-membres pris dans leur acception souveraine (6). La géométrie variable, qu’elle se nomme avant-garde, groupe pionnier, coopérations renforcées, différenciation, Eurodéfense, noyau dur, centre de gravité ou Europe à la carte, ou encore « groupes de progrès »  (7), exprime le poids et la place des États dans une souveraineté qui accepte de « s’ouvrir » pour faire naître ou accroître de la puissance.

Déjà, en juin 2015, le rapport des « 5 Présidents » présenté au Conseil par Jean-Claude Juncker estimait qu’il était nécessaire de partager la souveraineté des Européens au sein d’institutions communes reposant sur des mécanismes de légitimité et de responsabilité politiques suffisamment forts. Cela couvrirait également « des facteurs essentiels de la puissance, comme la technologie, l’énergie ou encore la politique étrangère et de sécurité » (8). Prise de conscience aussi d’une réalité incontournable : l’UE n’est pas un État, elle qui vit des conflits de répartition pour des raisons de souveraineté nationale. En ces temps fragiles, comment disposer d’une volonté commune ? Comment accroître la protection des Européens dans un cadre partagé, plus dense, plus affirmé alors que les populations ont tendance au repli national qui ne peut résoudre des enjeux transnationaux et transfrontaliers (9) (gestion des frontières, migrations, terrorisme, fragilités économiques, pandémies). Et de poser l’avènement d’une Europe régalienne associant défis internes et défis externes en évitant le repli national vu comme une voie sans issue et une fragilisation de l’UE. C’est ce que démontre la volonté française via le discours du président Macron.

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